Justice aux Canadiens-Français !/Chapitre XVI

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XVI


Me voilà, mon cher de Coubertin, au bout de la tâche que je m’étais imposée, au fur et à mesure que je lisais votre étude sur les Canadiens-Français.

Vous avez jugé trop sévèrement une nationalité dont les qualités l’emportent de beaucoup sur les travers.

Il m’appartenait de la défendre à plus d’un titre : comme ami, d’abord, puis comme mari d’une Canadienne, et père d’enfants qui seront fiers, un jour venant, de leur double titre de Français et de Canadiens.

Je ne vous suivrai pas dans vos excursions à Ottawa et à Toronto ; qu’il me suffise de constater qu’en vous éloignant de la province de Québec vous redevenez ce que vous étiez au début de votre voyage : un observateur consciencieux et impartial, intéressant à lire et précieux à consulter.

Cette brochure portera-t-elle ses fruits, en détruisant quelques-unes de vos préventions à l’égard des Canadiens-Français ? Laissez-moi y compter.

Du moins, aurai-je la satisfaction d’avoir accompli, en la publiant, une œuvre de réparation et de justice.


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