Journal (Eugène Delacroix)/mai 1830

Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 1p. 144).

Mai. — Tu es triste, tu te ranges toi-même dans le cercle pénible de la sérénité…

— L’or ne se trouve guère dans ces terrains riants et fertiles qui portent de paisibles moissons et de gras pâturages : il se trouve dans les entrailles des rochers terribles qui effrayent le voyageur.

— Repaire des tigres et des oiseaux sauvages ; les oiseaux sauvages y effrayent les voyageurs de leurs cris sauvages, et le tigre, qui cache dans leurs cavernes les fruits de ses amours, en écarte le…[1].

  1. Le reste manque dans le manuscrit.