Journal (Eugène Delacroix)/27 juillet 1860

Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 3p. 409-410).

Champrosay, 27 juillet. — Je pars à midi moins un quart ; arrivé à Paris à quatre heures vingt minutes. J’ai le temps d’arriver au plus vite pour partir à cinq heures un quart par le chemin de Corbeil.

La jeune dame que je croyais sous la tutelle de l’homme silencieux et désagréable du coin, en face d’elle. La langue de la jeune personne se dénoue, à ma grande surprise, dans la salle de la douane, pour s’adresser à moi avec une amabilité extrême ; mon âge et le chemin de fer de Corbeil m’empêchent de donner suite à cette charmante aventure. Elle ressemblait à Mme D…

J’arrive à six heures, enchanté de me trouver chez moi.