Journal (Eugène Delacroix)/23 novembre 1853

Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 2p. 279).

Mercredi 23 novembre. — Dîné chez Boissard avec Arago et une petite dame Aubernon[1], qui fait de l’esprit et qui en a. Le pauvre Chenavard devait venir ; il est très entrepris de sa maladie de larynx, et inspire des craintes. Boissard, souffrant de névralgie, est triste comme un homme pris au piège.

  1. Le salon de cette petite dame Aubernon allait devenir rapidement le rendez-vous de tout le monde artistique et littéraire ; il est encore aujourd’hui fort recherché des hommes de lettres et des artistes.