Journal (Eugène Delacroix)/11 mai 1858

Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 3p. 331).

11 mai. — Parti pour Champrosay à onze heures ; grand bonheur de m’y voir. Je vois ces pauvres voisins, dont la douleur fend le cœur.

On trouve toujours quelque chose de changé ; voilà qu’on me bâtit dans la plaine au-dessous de mes fenêtres une baraque dont le toit me cache un morceau de la rivière. On abat le mur de Villot. Tout passe, et nous passons.