J’ai chanté de douleur, larmoyant de destresse

Seconde partie des Muses françoises, Texte établi par Despinelle, chez Matthieu Guillemot (p. 278).


MYZAIN.

 I’ai chanté de douleur larmoyant de deſtreſſe,
 Comme le vert tiſon dompté par le fourneau,
 Ores priué d’Amour ie pleure ſon flambeau,
 Comme le bon beuueur qui pleure d’allegreße.
Mes appetits rangez cognoiſſent ma raiſon,
 Qui roine de mon cœur heureuſe les domine,
 Ma doulce liberté a fauſſé ſa priſon,
 Et mon braue deſdain a eſteinct le tiſon
 Du tyran furieux qui bruſloit ma poictrine.


A. D. V.