La Mère éducatriceoctobre 1921 (p. 156).

ISABEAU


Isabeau s’y promène
Le long de son jardin.
Le long de son jardin.
Sur le bord de l’île.
Le long de son jardin,
Sur le bord de l’eau,
Sur le bord du vaisseau.


Elle fit une rencontre
De trente matelots,
De trente matelots.
Sur le bord de l’île,
De trente matelots,
Sur le bord de l’eau,
Sur le bord du vaisseau.

Le plus jeune des trente
Il se mit à chanter,
Il se mit à chanter.
Sur le bord de l’île, etc…

— La chanson que tu chantes,
Je voudrais la savoir.
Je voudrais la savoir.
Sur le bord de l’île, etc…

— Embarque dans ma barque,
Je te la chanterai,
Je te la chanterai.
Sur le bord de l’île, etc…

Quand elle fut dans la barque,
Elle se mit à pleurer,
Elle se mit à pleurer.
Sur le bord de l’île, etc…

— Qu’avez-vous donc, la belle,
Qu’a-vous a tant pleurer ?
Qu’a-vous à tant pleurer ?
Sur le bord de l’île, etc…

— Je pleur’ mon anneau d’or.
Dans l’eau-z-il est tombé,
Dans l’eau-z-il est tombé.
Sur le bord de l’île, etc…

— Ne pleurez pas, la belle.
Je vous le plongerai,
Je vous le plongerai.
Sur le bord de l’île, etc…

De la première plonge
Il n’a rien ramené,
Il n’a rien ramené.
Sur le bord de l’île, etc…

De la seconde plonge
L’anneau-z-a voltige,
L’anneau-z-a voltige.
Sur le bord de l’île, etc…

De la troisième plonge
Le galant s’est noyé,
Le galant s’est noyé.
Sur le bord de l’île,
Le galant s’est noyé,
Sur le bord de l’eau,
Sur le bord du vaisseau.