Invectives/Contre une fausse amie

Invectives
InvectivesVanierŒuvres complètes, volume III (p. 423-424).

LXII

CONTRE UNE FAUSSE AMIE


Les beaux sentiments,
Tout comme une armée,
Rappliquent fumants
Poudre avec fumée,

Rappliquent sans rien
Qui rappelle l’ordre,
Répliquent sans bien
Savoir où que mordre !

Mais, sachant de qui
Provient le désastre,
Poniatowsky
Mal noyé ; nul astre,


(Nulle étoile) ils ont
Repris la montagne
Et même le Mont…[1]
Aussi, — la campagne !

. . . . . . . . . .


Or tu m’as menti
Comme une poupée :
Elle a ressenti,
Mon âme trompée !

Et j’ai rappliqué,
Telle notre Armée
Et notre Clergé,

Vers-la-mieux-Aimée !



  1. Pour justifier un des pléonasmes de Moréas.