Introduction à l’histoire du bouddhisme indien/Table analytique

TABLE ANALYTIQUE
DES DEUX MÉMOIRES.


PREMIER MÉMOIRE. Observations générales. 
 p. 1.

Occasion de ces recherches, ibid. — Découvertes de M. B. H. Hodgson, ibid. — Ses Mémoires dans les Recherches Asiatiques de Calcutta, p. 2 ; dans les Transactions Asiatiques de Londres, ibid. — Son catalogue de livres buddhiques, p. 3. — Il en envoie une collection à Londres, p. 3 ; une autre à la Société Asiatique de Paris, p. 4. — Il en fait copier une autre collection plus considérable pour cette Société, p. 4. — Ces ouvrages sont les textes originaux des livres traduits chez la plupart des peuples buddhistes de l’Asie, p. 5. — Preuves de ce fait en ce qui touche les Tibétains, p. 6 ; les Mongols, p. 7 ; les Chinois, p. 7. — Importance des traductions tibétaines, mongoles et chinoises, p. 9. — Supériorité des textes sanscrits, p. 11. — Les traductions ne tiennent pas compte des variétés de dialectes, p. 12. — Détails puisés dans le Lotus de la bonne loi, p. 12. — Exemples empruntés aux versions tibétaines, p. 15. — Du mot Nirvâṇa, p. 16. — Des noms propres indiens, p. 19. — Des traductions systématiquement fautives, p. 22. — Utilité incontestable de ces diverses traductions pour la chronologie, p. 11. — Que les originaux sanscrits ont été, pour la plupart, rédigés dans l’Inde, p. 11. — Nécessité de les étudier pour arriver à la certitude sur ce point, p. 25. — Plan général du présent ouvrage, p. 27.

SECOND MÉMOIRE. Description de la collection des livres du Népâl. 
 p. 29
Section I. Description générale. 
 p. 29

Catalogues de la collection népâlaise, par M. Hodgson, p. 29. — Étendue de cette collection, p. 30. — Les livres religieux divisés en trois recueils, p. 31. — Les Sûtras ou premier recueil, p. 31, considérés comme la parole de Çâkyamuni Buddha, p. 32. — Le Vinaya ou la Discipline, second recueil, p. 33. — Absence de livres ainsi nommés dans la collection de M. Hodgson, p. 35. — Ils y sont remplacés par les Avadânas, p. 35. — L’Abhidharma ou la Métaphysique est le troisième recueil, p. 35. — Origine de l’Abhidharma, p. 36. — Il rentre dans les Sûtras, p. 38. — Ces trois recueils attribués au dernier Buddha humain, p. 38. — Ils ont été recueillis par ses disciples, et non écrits par le Buddha, p. 39. — D’une autre division dite Mâtrĭkâ, p. 40. — Des quatre Âgamas, p. 43. — Résumé sur le caractère général de ces divisions diverses, p. 45. — Classification plus détaillée, commune aux Buddhistes singhalais et aux Chinois, p. 45. — Sûtra et définition de ces livres, p. 45. — Gêya, p. 46. — Vyâkaraṇa, p. 47. — Gâthâ, p. 49. — Udâna, p. 50. — Nidâna, p. 52. — Ityukta, p. 53. — Djâtâka, p. 54. — Vâipulya, p. 55. — Adbhuta, p. 56. — Avadâna, p. 57. — Upadêça, p. 58. — Résumé de cette dernière classification, p. 58. — Autres divisions plus générales en Sûtra et en Tantra, p. 59. — Des neuf Dharmas du Népâl, p. 60.

Section II. Sûtras ou Discours de Çâkya 
 p. 62

Description d’un Sûtra, p. 63. — Des Sûtras proprement dits, des Mâhâváipulya sûtras, et des Mahâyâna sûtras, p. 64. — Spécimens de ces livres ; traduction du Sûtra de Mândhâtrĭ, avec un préambule contemporain de Çâkya, p. 65. — Traduction du Sûtra mythologique de Kanakavarṇa, p. 79. — Forme et objet de ces Sûtras, p. 87. — Spécimen des Mahâyâna sûtras, p. 88. — Analyse du Sukhavati vyûha, p. 88. — Analogie de ces Sûtras avec les Mahâvâipulyas, p. 90. — Comparaison des Sûtras Mahâyânas (grands véhicules) et Mahâvâipulyas (de grand développement) avec les Sûtras simples, p. 91. — Forme extérieure des grands Sûtras, ibid. — Ils sont composés d’une double rédaction, l’une en prose, l’autre en vers, ibid. — Ils sont beaucoup plus développés que les Sûtras proprement dits, p. 92. — Ils en diffèrent par la nature du langage propre aux parties versifiées, p. 92. — Ce langage n’est ni le sanscrit pur ni le pâli, mais un sanscrit altéré, p. 93. — Caractère du sanscrit dans lequel sont écrits les Sûtras et autres livres en général, p. 93. — Analogie de ce langage avec le pâli, p. 95. — De quelques personnages qui figurent dans le préambule des Sûtras développés, p. 96. — Des Bôdhisattvas, ibid. — De Mâitrêya, p. 97. — D’autres Bôdhisattvas dont les Sûtras développés font des Auditeurs de Çâkya, p. 98. — De Mandjuçrî, p. 99. — D’Avalôkitêçvara, p. 101. — Système des Bôdhisattvas surhumains et de la contemplation, p. 102. — Du suprême Âdibuddha, p. 103. — Tous ces personnages et ce système sont complètement étrangers aux Sûtras simples, p. 106. — Autres traits de différence entre les Sûtras simples et les Sûtras développés, p. 107. — Des Mantras et Dhâraṇîs, p. 108. — Que les Sûtras simples appartiennent à une autre époque que les Sûtras développés et Mahâyânas, p. 109. — Les Sûtras simples senties plus anciens, p. 110. — Raisons en faveur de ce sentiment, p. 110 : le titre même de développé, p. 110 ; la rédaction des livres qui portent ce titre, p. 110 ; les détails exclusivement mythologiques dont ils sont remplis, p. 111. — Les Sûtras simples, au contraire, représentent dans le plus grand détail l’état de la société où a paru Çâkya, 112. — Cette société est celle que nous font connaître les monuments de la littérature brâhmanique, p. 115. — Son organisation est antérieure à la venue de Çâkya, d’où l’on conclut que le Brâhmanisme est plus ancien que le Buddhisme, ibid. — Preuves de ces assertions, p. 116. — Des Dieux brâhmaniques, p. 116. — Adoptés par Çâkya, mais soumis à son pouvoir, p. 117. — Leur culte inférieur à la pratique de la morale, p. 118. — Extrait d’un Sûtra à ce sujet, ibid. — Indépendance du Buddha à l’égard des Dieux, p. 119. — Utilité des livres buddhiques pour l’histoire de la mythologie indienne, p. 120. — Absence du nom de Krichna dans ces livres, p. 121. — Les Sûtras contemporains d’une forme du Brâhmanisme antérieure à celle que décrivent les Purânas, p. 121. — De la société indienne d’après les Sûtras, p. 122. — Des castes, et d’abord des Brâhmanes, ibid. — Du mot Brahma tcharya propre aux Brâhmanes, et adopté par les Buddhistes, p. 124. — Des Kchattriyas, p. 127. — Sur les rois et leur pouvoir absolu, p. 129. — Détails empruntés à l’histoire et au supplice de Vâsavadattâ, p. 130. — Des préjugés de la caste royale, preuves extraites de la légende d’Açôka, p. 133. — Des castes inférieures, p. 134. — Mission que se donne Çâkya au milieu de la société indienne, p. 135. — Çâkya est un simple ascète, p. 136. — Il partage la plus grande partie des opinions brâhmaniques, p. 137. — Il ne diffère de ses adversaires que par la définition qu’il donne du salut, p. 138. — Preuves de ces assertions, p. 139. — Premiers débuts de Çâkya, ibid. — Égalité des Auditeurs de Çâkya et des ascètes brâhmaniques, p. 140. — Ils se livrent également à une vie de pénitence et de retraite, p. 141. — Sacrifices volontaires, p. 142. — Ressemblances et différences du Buddhisme et du Brâhmanisme en ce point particulier, p. 142. — Griefs des Brâhmanes contre les Buddhistes, p. 143. — Preuves puisées dans les Sûtras, p. 144. — Lutte des Brâhmanes contre Çâkya ; miracles et exemples empruntés aux Sûtras, ibid. — Jalousie des Brâhmanes contre Çâkya, preuves empruntées aux légendes, ibid. — Des moyens employés par Çâkya pour convertir le peuple, p. 173. — De la prédication et nouveauté de ce moyen, ibid. — Des miracles et de la foi, p. 173. — Autres moyens de conversion, p. 174. — Çâkya reçoit les ignorants, p. 175, les pauvres et les malheureux de toutes les conditions : preuves extraites des Sûtras et des légendes, ibid. — Il attire le peuple par la grandeur des récompenses qu’il promet, p. 177. — Preuves empruntées à une légende, p. 178. — Influence de la prédication de Çâkya sur le système des castes, p. 182. — On accuse Çâkya d’aller chercher trop bas ses disciples, p. 183. — Preuves détaillées extraites d’une légende, ibid. — Comment Çâkya s’affranchissait de la distinction des castes, p. 187. — Il l’admet, mais l’explique par la théorie des peines et des récompenses, p. 188. — Çâkya fait plus que les autres philosophes brâhmaniques Kapila et Patandjali, ibid. — En admettant à la vie religieuse les hommes de toutes les castes, il anéantit de fait l’influence de la première de toutes, celle des Brâhmanes, ibid. — Comment comprendre cet axiome, que le Buddhisme a effacé toute distinction de caste, p. 189. — Coexistence des castes et du Buddhisme à Ceylan ; explication de ce fait, p. 190. — Réfutation de quelques opinions à ce sujet, ibid.Çâkya n’a pas fait appel à un principe d’égalité à peu près inconnu en Asie, p. 192. — Opinion des Buddhistes sur les castes, empruntée à un traité moderne d’Açvaghôcha, ibid. — Résumé de la discussion relative aux Sûtras simples, p. 194.

Examen de la question de savoir si les Sûtras simples peuvent passer pour appartenir tous à la même époque, p. 195. — Ceux des SûtrasÇâkya prédit des événements futurs sont postérieurs à ceux où il n’est question que de lui et de ses disciples, ibid. — De là trois classes de Sûtras : 1o ceux où les événements sont contemporains de Çâkya ; 2o ceux où ils lui sont postérieurs ; 3o les Sûtras de grand développement et Mahâyânas, où il n’est presque plus question d’événements humains, ibid. — Il faut y ajouter une quatrième classe de Sûtras, où dominent des opinions étrangères à l’institution primitive du Buddhisme, p. 196. — Preuves tirées de l’analyse du Guṇa karaṇḍa vyûha, ibid. — Exposé de ces preuves, p. 202. — Analogie extérieure de ce livre avec un Purâṇa indien, p. 203. — La tradition singhalaise y est indiquée, mais altérée, p. 204. — Des deux rédactions de cet ouvrage, l’une en prose et l’autre en vers, p. 205. — La rédaction en prose est antérieure à l’autre, ibid. — Résumé de la seconde section, p. 206.


Section III. Vinaya ou Discipline 
 p. 207

Les Avadânas ou légendes de la collection du Népâl tiennent lieu de la section dite Vinaya ou de la Discipline, ibid. — Analogie des Avadânas et des Sûtras ; possibilité d’établir les mêmes divisions dans la première classe de livres que dans la seconde, p. 208. — La discipline n’y est pas dogmatiquement exposée, ibid. — Conditions générales à remplir pour être admis parmi les Auditeurs de Çâkya, d’après les Avadânas, ibid. — Preuves empruntées à la légende de Pûrṇa, et traduction de cette légende, p. 209. — Du titre de Bhikchu ou mendiant donné aux Religieux, p. 245. — Du titre de Çramaṇa ou ascète, ibid. — Du Çrâmaṇêra ou novice, p. 246. — Des conditions de l’admission dans le corps des Religieux, ibid. — Des cas d’exclusion, p. 247. — Constitution de l’assemblée des Auditeurs de Çâkya et des Bhikchuṇîs ou Religieuses, p. 248. — Des Upâsakas et Upâsikâs, ou des dévots des deux sexes, p. 249. — Sens de ces termes, ibid. — Différence de ces termes et de celui d’Upasthâyaka, p. 250. — Opinion de M. Hodgson sur les Upâsakas, p. 251. — Du Sam̃gha ou de l’Assemblée des Auditeurs de Çâkya, p. 252. — Opinion de M. de Humboldt, p. 253 et note 1. — Du sens de ce terme dans la formule Buddha, Dharma et Sam̃gha, p. 253 et note 3. Les Religieux recherchent la solitude, p. 254. — Circonstances qui ont favorisé leur réunion en une assemblée régulièrement organisée, p. 255. — Du Varcha ou de la retraite de la saison des pluies, ibid. — Des Vihâras ou monastères, ibid. — État presque nomade du Buddhisme, p. 256. — Les attaques et les persécutions de leurs adversaires favorisent la réunion des Religieux en un corps hiérarchiquement organisé, ibid. — De la hiérarchie, et des Sthaviras ou vieillards, p. 257. Explication de ce titre, ibid. — De l’influence du mérite sur la hiérarchie, p. 258. Des divers degrés des Religieux, considérés d’après l’ordre de mérite, ibid. — Des Âryas ou vénérables, p. 259. Des Çrôta âpannas, ibid. — Explication de ce terme, ibid. — Traduction de M. Schmidt, p. 260. Des Sakrĭdâgâmins et des Anâgamins, p. 261. Des Arhats, p. 263. Explication de ce terme, et réfutation de l’opinion des Buddhistes, ibid. — De la Bôdhi ou de l’Intelligence d’un Buddha, p. 264. — Des Mahâ çrâvakas ou grands Auditeurs, ibid. — Des Pratyêka Buddhas ou Buddhas individuels, p. 265. — Résumé sur la composition de l’assemblée des Auditeurs de Çâkya, ibid. — De quelques institutions religieuses, et en particulier de la confession, p. 267. De la distinction et de la classification des fautes d’après le Pratimôkcha sûtra, p. 268. — Titres des huit sections de cet ouvrage, p. 268. — Comparaisons de ces titres avec ceux que nous font connaître les Singhalais et les Chinois, ibid. — Des Çikchâpadas ou préceptes de l’enseignement, p. 271. — Examen des titres du livre des douze observances, ibid. — Analyse de ces titres d’après le Vocabulaire pentaglotte, p. 272. — Résumé sur les principales observances imposées aux Religieux, et en particulier sur la retraite, le vêtement et la chasteté, p. 278. — De la vie des Religieux dans les monastères, d’après la légende de Sam̃gha rakchita, et traduction de cette légende, p. 280. — Du caractère moral de ces prescriptions et du Buddhisme en général, p. 299. — Comparaison du Buddhisme et du Brâhmanisme sous ce rapport particulier, p. 300. — Du caractère de la discipline dans les religions où il y a peu de dogmes, p. 301. — Du culte et des objets auxquels il s’adresse chez les Buddhistes, ibid. — Çâkya ne s’est probablement pas occupé du culte, p. 302. — Des cérémonies religieuses et de l’absence des sacrifices sanglants, p. 303. — Des deux seuls objets d’adoration, les statuts de Çâkya et les édifices qui renferment ses reliques, ibid. — Origine de ce culte exposée d’après un fragment traduit de la légende de Rudrâyaṇa, p. 304. — L’image de Çâkya est accompagnée d’un résumé de la foi buddhique, p. 307. — Cette image a pour but de réveiller le souvenir de l’enseignement du Maître, p. 308. — Preuves de cette alliance de la doctrine avec l’enseignement du Maître empruntées aux monuments figurés, ibid. — De la beauté physique du Buddha, ibid. — Changements successifs apportés dans cette partie du culte, et adoration d’autres personnages, tels qu’Avalôkitêçvara, p. 310. — Des reliques et des édifices qui les renferment, Tchâityas et Stûpas, p. 311. — De l’ancienneté du culte des reliques dans le Buddhisme, p. 313. — Il ne peut remonter jusqu’à Çâkya, ibid. — De l’influence que certains usages brâhmaniques ont pu avoir sur l’érection des Stûpas, p. 314. — Le culte des reliques ne peut venir des Brâhmanes, p. 315. — L’adoration des reliques de Çâkya est de l’invention de ses premiers disciples, ibid. — Pourquoi ils ont assimilé Çâkya leur maître à un monarque souverain, p. 316. — Raisons du grand nombre des Stupas qu’on trouve encore dans l’Inde et dans l’Afghanistan ; personnages en l’honneur desquels on élevait de tels mausolées, p. 317. — Observations sur les légendes qui attribuent à Çâkya lui-même l’institution du culte de ses reliques et autres débris, p. 317. — Des changements que le temps a introduits dans cette partie du culte, p. 318.

Examen de la question de savoir s’il n’y a pas, parmi les livres dits inspirés, des légendes où les événements sont postérieurs à l’époque de Çâkya, p. 319. — Existence de ces légendes prouvée par celle du roi Açôka, et traduction de cette légende, ibid. — Traduction d’un autre fragment relatif à ce même roi Açôka, p. 385. — Comparaison succincte des données historiques contenues dans ces deux fragments, p. 388. — Dans l’un il est placé cent ans, dans l’autre deux cents ans après le Buddha, p. 389. — On en conclut qu’il y a parmi les livres canoniques des traités de dates très-diverses, ibid. — Résumé de la troisième section, ibid.


Section IV. Abhidharma ou Métaphysique 
 p. 302

Abondance des livres relatifs à l’Abhidharma, ibid. — De la Pradjñâ pâramitâ, qui représente l’Abhidharma dans la collection népâlaise, p. 390. — D’autres livres relatifs à la métaphysique, ibid. — Analogie des livres de la Pradjñâ avec les Sûtras développés, p. 391. — De l’étendue et de la forme des livres de la Pradjñâ, ibid. — Des travaux de M. Hodgson et de M. Schmidt sur la philosophie buddhique, p. 392. — Des écoles philosophiques actuelles du Népâl, d’après M. Hodgson, p. 393. — Des Svâbhâvikas, des Âiçvarikas, des Kârmikas et des Yâtnikas, ibid. — Ces diverses écoles s’appuient sur les mêmes textes, qu’elles interprètent différemment, p. 397. — De quatre autres sectes philosophiques, d’après Csoma de Cörös, ibid. ; et d’après l’Abhidharma kôça, p. 399. — Ces quatre sectes sont celles que citent les Brâhmanes réfutant les Buddhistes, p. 401. — Résumé et comparaison de ces deux catégories d’écoles, p. 402. — Du Mahâvastu, livre appartenant à une de ces écoles, p. 403. — Origine de l’Abhidharma ; qu’il a été extrait après coup de la prédication de Çâkyamuni, p. 405. — Les livres de la Pradjñâ pâramitâ sont en partie le développement de la doctrine des Sûtras, p. 406. — Nécessité de remonter jusqu’aux Sûtras pour l’étude de la métaphysique, ibid. — Preuve de cette assertion empruntée à un fragment d’une légende traduite, ibid. — Des diverses rédactions de la Pradjñâ pâramitâ, p. 411. — Explication de ce titre, p. 411. — Fragment extrait et traduit de la Pradjñâ pâramitâ, p. 414. — Résumé succinct de la doctrine exposée dans ce fragment, p. 430. — De la théorie des causes et effets, dite Nidâna et Pratîtya samutpâda, p. 432. — Fragment du Lalita vistara relatif à cette théorie, ibid. — Analyse de chacun de ces termes, Djarâmaraṇa, p. 437 ; Djâti, p. 438 ; Bhava, p. 439 ; Upâdâna, p. 440 ; Trĭchṇâ, p. 443 ; Vêdanâ, p. 444 ; Chaḍâyatana, p. 445 ; Nâmarûpa, p. 446 ; Vidjñâna, p. 447 ; Sam̃skâras, p. 448 ; Avidyâ, p. 451. — De l’existence du sujet pensant prouvée par divers textes, p. 451. — Analogies de la métaphysique du Buddhisme avec la doctrine Sâm̃khya, p. 455. — Des cinq Skandhas ou attributs intellectuels, p. 455. — Explication de ce terme, p. 456.

Des autres livres qui peuvent servir à l’étude de la métaphysique du Buddhisme, et en particulier du Saddharma Langkâvatâra, p. 458. — Analyse succincte de cet ouvrage, ibid. — Extrait de cet ouvrage touchant le Nirvâṇa, p. 459. — Autre fragment sur le même sujet, p. 462. — Méthode qui domine dans cet ouvrage, p. 463. — Rapport de la doctrine métaphysique de Çâkyamuni avec quelques opinions dominantes du Brâhmanisme, p. 464.


Section V. Tantras. 
 p. 465

Les Tantras forment une section à part dans la classification des Tibétains, ibid. — Caractère de cette partie de la collection népâlaise, ibid.M. Hodgson ne l’a connue que la dernière ; raisons probables de ce fait, p. 466. — On peut juger de la nature de ces ouvrages d’après des traductions données par MM. Wilson et Hodgson, p. 467. — Les Tantras appartiennent à la forme la plus compliquée du Buddhisme septentrional, p. 468. — On y voit le culte de Çâkyamuni, des Dhyâni Buddhas et d’Âdibuddha, allié au culte de Çiva et des Divinités femelles des Çivaïtes, ibid. — Les Tantras ne peuvent être des livres émanés de l’enseignement de Çâkya, p. 469. — Preuves de ce fait tirées du contenu de ces livres et du caractère de leur langage, ibid. — Jugement général porté sur cette partie de la collection népâlaise, p. 470 ; justifié par l’analyse de quelques livres, et en particulier du Suvarṇa prabhâsa, p. 471. — Existence de deux rédactions de ce livre, ibid. — Analyse de la rédaction sanscrite que nous possédons à Paris, p. 472. — Résumé sur cet ouvrage, p. 477. — Du Samvarôdaya tantra, p. 479. — Du Mahâkâla tantra, p. 480. — De l’utilité de l’étude des Tantras pour l’histoire littéraire du Buddhisme, ibid. — Du Kâla tchakra, ibid. — De l’Arya Mañdjuçrî mûla tantra, p. 481. — Des Mantras et Dhâraṇîs ou formules magiques, ibid. — De l’existence des Dhâraṇîs dans les Mahâyâna sûtras, p. 482. — D’une compilation des Dhâraṇîs, ibid. — Des divers traités qu’on y rencontre, p. 483. — De la Vadjramaṇḍâ dhâraṇî, p. 484. — Fragment traduit de cet ouvrage, ibid. — Résumé de la doctrine des Tantras, p. 486. — Ces livres sont le résultat d’un syncrétisme assez moderne, ibid. — Alliance du Buddhisme avec le Çivaïsme, p. 487. — Opinions de MM. Schmidt et G. de Humboldt, ibid. — Ce qu’il faut entendre par alliance du Buddhisme avec le Brâhmanisme, p. 488. — Les rapports du Buddhisme avec le Çivaïsme se présentent, dans les livres du Népâl, sous un double aspect, p. 491. — À ce double aspect répondent des livres différents, les Mahâyânas et les Tantras, ibid. — On en conclut que ces livres ne peuvent avoir été rédigés à la même époque, p. 492. — De l’utilité de l’étude des monuments pour l’examen des rapports du Buddhisme avec le Çivaïsme, p. 493. — Insuffisance des descriptions actuelles, ibid.— Les Tantras ne donnent pas le commentaire des scènes figurées sur les monuments, ibid. — L’alliance du Buddhisme avec le Çivaïsme s’explique par la prédominance de ce dernier culte dans les provinces et à l’époque où ont été élevés ces monuments, ibid.


Section VI. Ouvrages portant des noms d’auteurs 
 494

Utilité de l’étude de ces ouvrages pour l’histoire du Buddhisme, ibid. — Ces livres sont assez rares dans la collection népâlaise, ibid. — Ils reprennent et développent les sujets traités dans les livres canoniques, ibid. — On y trouve un certain nombre d’Avadânas, notamment l’Avadâna kalpa latâ, p. 495. — Du Sapta kumârikâ avadâna et du Buddha tcharita, ibid.Du Sragdharâ stôtra, p. 496. — Du Pañtcha krama et de son commentaire, p. 497. — Doctrine immorale de cet ouvrage, ibid. — Du Vinaya patra ou Vinaya sûtra, attribué à Nâgârdjuna, p. 498. — De quelques Religieux qui y sont cités, p. 499. — De la glose de Tchandra kîrti, ibid. — Fragment philosophique extrait de cette glose, p. 500. — Appréciation de ce fragment, ibid. — Autre citation empruntée au même ouvrage, p. 501. — Véritable titre du Vinaya sûtra, ibid. — Du recueil intitulé Abhidharma kôça vyâkhyâ, ibid. — Caractère général de ce recueil, p. 502. — Des anciens auteurs de traités métaphysiques d’après cet ouvrage, ibid. — Du recueil nommé Kchudraka, et des Sûtras appelés Arthavargîyas, p. 504. — Extrait du commentaire de l’Abhidharma kôça, p. 505. — Noms de plusieurs Religieux qui y sont cités, ibid. — Du Religieux Vasumitra, p. 506. — Ouvrages et sectes cités dans ce commentaire, p. 507. — Les Religieux kachmiriens, ceux de Tâmraparṇa, et les Vâtsîputtrîyas, cités, p. 508. — Détails sur ces derniers, p. 508. — Nâgârdjuna cité, ibid. — Résumé des matières traitées dans cette glose, p. 510. — Fragment philosophique sur l’absence d’un Dieu créateur, ibid. — L’auteur de cette glose ne cite pas l’école des Âiçvarikas, p. 511. — Cet ouvrage paraît avoir été composé entre le vie et le xe siècle de notre ère, p. 512.


Section VII. Histoire de la collection du Népâl 
 p. 512

L’histoire de la collection du Népâl n’est écrite dans aucun livre de cette collection, ibid. — Est-il vrai que l’histoire soit plus étrangère encore aux livres buddhiques qu’à ceux des Brâhmanes ? p. 513. — Comment le contraire peut être affirmé, ibid. — Caractère positif des renseignements que renferment les plus authentiques de ces livres, p. 514. — C’est à partir de la propagation du Buddhisme que commence à s’éclaircir l’histoire de l’Inde, ibid. — De la tradition du Buddhisme septentrional, et que les Tibétains en sont dépositaires comme les Népâlais, p. 515. — De la date des traductions tibétaines, ibid. — Des trois conciles par lesquels ont été rédigés les livres canoniques, d’après les Tibétains, p. 516. — C’est probablement le travail du dernier concile que nous possédons, ibid. — Le dernier concile a pu introduire dans le canon quelques livres nouveaux, mais il a dû respecter le plus grand nombre des livres anciens, p. 517. — Cette supposition est confirmée par l’étude précédemment faite des Sûtras, p. 518. — Opinion des Mongols sur la succession des livres et leur triple destination, p. 519. — Les Tantras n’ont été rédigés ni par le premier ni par le second concile, p. 521. — Des temps anciens du Buddhisme septentrional, depuis la mort de Çâkya jusqu’à la quatre centième année après cet événement, ibid. — Du moyen âge du Buddhisme, p. 522. — L’expulsion du Buddhisme hors de l’Inde marque, pour cette croyance, le commencement des temps modernes, ibid. — Caractère des dates précédentes, qui sont purement relatives, et nécessité de fixer le point initial d’où elles parlent, p. 523. — Ce point initial est la mort de Çâkya, sur la date de laquelle les Buddhistes ne sont pas d’accord, ibid. — Nécessité d’étudier le Buddhisme de Ceylan, qui s’est, comme celui du Nord, conservé dans des livres d’origine indienne, ibid. — Intérêt de cette étude sous le point de vue historique, p. 524. — Aperçu des résultats que doit amener la comparaison des deux collections buddhiques, celle du Nord qui se sert du sanscrit, et celle du Sud qui se sert du pâli, ibid.

FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE.