Identification anthropométrique, instructions signalétiques/81

LE PORTRAIT PARLÉ

Nous appelons portrait parlé la description minutieuse d’un individu faite spécialement en vue de sa recherche et de son identification sur la voie publique.

Ce signalement particulier doit pouvoir être récité « au pied levé » et sans hésitation par l’agent ; de là son appellation de portrait parlé. Et pourtant celle de portrait écrit lui conviendrait tout aussi bien, puisque, avant que d’être appris par cœur, il doit être rédigé à tête reposée et couché par écrit.

Il ne s’agit pas ici de ces indications plus ou moins vagues recueillies auprès de témoins non compétents et que l’on est forcé d’enregistrer telles quelles, faute de pouvoir les contrôler, mais d’une description précise établie en termes appropriés d’après des pièces d’une authenticité indiscutable, comme une photographie du type judiciaire (profil et face) ou, à tout le moins, une fiche signalétique.

L’analyse physionomique devra toujours être complétée, du moment que l’on en aura les éléments, par l’interprétation (au point de vue descriptif) de la partie anthropométrique du signalement pénitentiaire, c’est-à-dire de la partie qui est d’habitude la plus exacte, la moins sujette à controverses.

Les observations seront recueillies sur des fiches spéciales, où toute la moitié supérieure est réservée à l’image photographique, qui se trouve ainsi recouverte et protégée contre les causes de détérioration par la moitié inférieure qui se replie dessus. Il en résulte que la fiche une fois fermée est d’un format moitié moindre et peut être aisément portée dans la poche de la redingote.

La couverture, autrement dit la moitié inférieure de la fiche, porte sur le recto les rubriques constitutives du portrait parlé pour les deux premières parties du signalement (anthropométrie et description), de façon que le lecteur soit à même de comparer facilement chaque terme de la description avec la partie correspondante du portrait photographique, quand il en dispose, tandis que le verso reste consacré au relevé des marques particulières et aux renseignements sociologiques.

Si l’image photographique est du type classique (profil et face), la rédaction en sera aisée. La tâche sera plus délicate si l’on ne possède qu’un portrait commercial, généralement de trois quarts, mais elle ne devra pas moins être poursuivie d’après le même plan.

Le grand tableau synoptique des renseignements descriptifs, intercalé à la fin de la deuxième partie des Instructions, a été composé principalement en vue de servir de guide dans la rédaction de ces notes.

Le cadre de rubriques imprimé sur le modèle spécial de fiche pour portrait parlé (Pl. 80 et 81), en offre un abrégé suffisant pour déterminer l’uniformité d’emplacement de toutes les observations et, au besoin, les rappeler à la mémoire sans qu’il soit nécessaire d’entrer à ce sujet dans beaucoup d’explications.

Les rubriques du profil : front, nez, menton, lèvres, et, si possible, oreille, devront être remplies et apprises par cœur intégralement, tandis que les rubriques consacrées à la vue de face ne seront l’objet d’une réponse que lorsque le trait visé s’écartera nettement de la moyenne, ce qui revient à dire, qu’il ne sera répondu aux trois quarts des rubriques de la troisième travée horizontale que par des guillemets.

En résumé, l’établissement d’un portrait parlé équivaut à un choix plus étendu de traits caractéristiques, c’est-à-dire, comme nous l’avons expliqué plus haut, à une sélection méthodique des caractères qui subsistent dans la mémoire. La rédaction d’un portrait parlé est assimilable, dans le même ordre d’idées, à la création dans l’œil de l’agent d’une espèce de caricature de la personne à reconnaître. En effet qu’est-ce qu’une caricature sinon la sélection et l’exagération combinées des traits caractéristiques ? Les résultats obtenus par ce procédé au point de vue de l’identification sont connus de tous. A qui n’est-il pas arrivé, par exemple, de reconnaître immédiatement un personnage en vue, rien qu’à l’aide d’une caricature, qui, en pareille circonstance, se montrait supérieure à la meilleure des photographies ? On pourrait donc donner comme règle que le portrait parlé doit mettre en avant les mêmes traits physionomiques que ceux qui seraient soulignés par le caricaturiste.

S’il existe un signalement anthropométrique antérieur, les particularités devront en être recopiées, de façon qu’en cas d’arrestation et de dénégation d’identité de la part de l’intéressé, le collationnement puisse en être fait immédiatement, sur le sujet présent. Mais on aura soin d’apostiller d’un petit trait sinueux tracé verticalement dans la marge (voir Pl. 81) les marques qu’on aurait lieu de supposer assez apparentes pour être facilement constatées avant l’arrestation, à l’insu de l’individu. Telles sont les marques du visage notées au no III et quelquefois celles des mains (voir la note de la page LXVI de l’Introduction). Ne devront être apprises par cœur que les marques apostillées.

La traduction des observations anthropométriques en termes descriptifs nécessite des explications plus détaillées.

L’indication précise de la taille et du buste en centimètres y figurera toujours et ces chiffres devront être appris par cœur. La seule précaution à prendre sera de forcer d’une unité le chiffre des centimètres quand les millimètres atteindront ou dépasseront le cinquième.

Les autres observations anthropométriques seront transcrites intégralement à toutes fins utiles, mais les valeurs extrêmes ou excentriques, soit par défaut, soit par excès, devront seules alors attirer l’attention de l’agent.

L’excentricité d’une longueur par rapport à la moyenne, qui est donnée sur le tableau ci-joint page 141[1], se mesure au moyen de la valeur spéciale appelée écart de la moitié des cas (ou abréviativement écart simple)[2]. Cette valeur capitale est indiquée pour chaque mesure du tableau en haut de la colonne y relative.

Si une excentricité d’un simple écart suffit pour augmenter très notablement la valeur récognitive d’un signalement, au point de vue anthropométrique et de l’identification de cabinet, elle n’exerce qu’une influence bien minime au point de vue du signalement descriptif et de l’identification sur la place publique.

Aussi bien l’écart de la moitié des cas n’est-il mentionné sur le tableau de la page 141 qu’à cause du rôle qu’il peut être appelé à jouer en cas de contestation d’identité devant l’autorité judiciaire (voir Introduction, page XXXIII).

La taille, la hauteur du buste et la longueur de l’oreille exceptées, une longueur anthropométrique n’intervient utilement dans le signalement descriptif qu’à environ deux écarts et demi en deçà ou au delà de la moyenne. Les valeurs de cette sorte sont exceptionnelles au point de ne se rencontrer que moins d’une fois sur dix cas, d’où leur désignation d’écart des 9/10 des cas. On en trouvera le chiffre tout calculé sur le tableau, en dessous de l’écart de la moitié des cas.

On indique sur la fiche du portrait parlé que l’excentricité anthropométrique atteint l’écart des 9/10 des cas, en soulignant la valeur notablement trop grande, tandis que la valeur notablement trop petite sera entourée de parenthèses. Le signe, soulignement ou parenthèses, sera double si l’écart en plus ou en moins s’élevait à plus de trois fois et demi l’écart de la moitié des cas, c’est-à-dire, s’il dépassait la somme des deux écarts précédents (celui de la moitié, plus celui des 9/10 des cas). Une excentricité de cette importance ne s’observe plus qu’une fois sur cinquante cas.

Enfin toute valeur qui dépasserait cinq fois l’écart de la moitié des cas devrait être regardée, jusqu’à preuve du contraire, comme entachée d’erreur. On trouvera ces dernières valeurs mentionnées sur le tableau sous la rubrique : écart de la totalité des cas. Ce degré d’excentricité qui se rencontre moins d’une fois sur 1.000 cas, serait à l’occasion souligné trois fois.

Prenons comme exemple pratique le signalement anthropométrique ci-joint qui est celui d’un assassin arrêté dernièrement à Paris ;

Taille 1m66.3

Tête

long. 18.6 Pied
27.9
larg. 15.7 Médius 12.2
Enverg. 1m78

Or

long. 6.2 Auric. 9.7
Buste 87.7 larg. (3.2) Coudée 46.6

Rien à dire de la taille 1 m. 66, qui n’est supérieure à la taille moyenne que de la quantité insignifiante de 1 centimètre.

L’envergure moyenne correspondante à cette taille est de 1 m. 69 ; celle de notre sujet de 1 m. 78, soit de 9 centimètres en excès. Or l’écart des 9/10 est pour cette mesure de 7 centimètres ; l’envergure signalée est donc très grande, sans être extraordinairement grande et nous la soulignons une fois.

Le buste est de 88, soit à peu près le buste ordinaire pour cette taille.

Rien à dire également des diamètres de la tête et de la longueur de l’oreille, qui s’écartent peu de la moyenne. Mais il n’en est plus de même en ce qui regarde la largeur de l’oreille qui est de 5 millimètres inférieure à la moyenne ; c’est là une excentricité par défaut, qui atteint l’écart des 9/10, aussi entourons-nous de parenthèses le chiffre de la largeur de l’oreille.

Passons à l’examen des chiffres de la 3e colonne : le pied de notre sujet, qui est de 27.9, dépasse le pied ordinaire des gens de sa taille de 21 millimètres, c’est-à-dire d’une quantité supérieure à l’écart des 49/50, qui est de 20 millimètres. Ce pied est donc d’une dimension extraordinairement grande, telle qu’on n’en rencontre que 2 spécimens sur 100. Conformément à la règle précédemment donnée, nous l’apostillons d’un double trait tracé en dessous du chiffre.

Le doigt médius de notre signalement est de 12.2, supérieur de 8 millimètres au médius du tableau, c’est-à-dire d’une quantité supérieure à l’écart des 9/10, mais inférieure à celui des 49/50. Il en est de même pour l’auriculaire. Les doigts de la main sont donc remarquablement grands, sans être presque monstrueux comme le pied. Ils ne doivent être soulignés que d’un trait.

Quant à la coudée, 46.6, elle n’est supérieure à la moyenne que de 14 millimètres, c’est-à-dire d’une quantité supérieure à l’écart simple, mais inférieure à l’écart des 9/10. Cette indication n’atteint donc pas ici une excentricité suffisante pour intervenir utilement dans le signalement descriptif.

En résumé, notre sujet se distingue d’une façon tout à fait exceptionnelle, au point de vue anthropométrique, par la longueur de ses pieds, et corrélativement, à un moindre degré, par la longueur de ses doigts, et c’est probablement à cette dernière particularité, combinée avec une carrure relativement grande, qu’il faut faire remonter l’excentricité par excès de son envergure.

Les longueurs osseuses sont susceptibles, en ce qui regarde le signalement descriptif, d’un autre genre d’interprétation qui, en certaines circonstances, peut devenir très utile ; nous voulons parler de la reconstitution, au moyen d’un signalement anthropométrique, des numéros de pointure et des dimensions approximatives des pièces correspondantes de l’habillement.

Nous avons indiqué en note de la page XX de l’Introduction l’origine de ces calculs et la règle à suivre pour transformer une longueur anthropométrique de pied en pointure de cordonnier et vice-versa. Pour le premier cas, le seul dont nous ayons à nous occuper ici, on ajoute 12 à 20 millimètres suivant l’élégance présumée de la chaussure[3], et l’on multiplie la somme par 3/2. Le résultat divisé par 10 donne le numéro de la pointure à une unité près.

La hauteur de l’entrejambe d’un pantalon s’obtiendra de la façon la plus simple en retranchant la hauteur du buste du chiffre de la taille totale. Cette différence donnera exactement la longueur de l’entrejambe d’un pantalon ajusté porté avec bretelles, c’est-à-dire une longueur maximum qui, en pratique, pourra dépasser de 2 à 4 centimètres, et même plus, celle qu’on sera exposé à rencontrer sur des sujets mal habillés[4].

La pointure d’un chapeau dur se calcule séparément pour les deux diamètres en retranchant pour chacun d’eux 145 du chiffre correspondant donné par le signalement anthropométrique, et en divisant la différence par 6, 25, valeur millimétrique de l’intervalle de pointure en chapellerie. La pointure des chapeaux mous et casquettes s’obtient en divisant par 2 la somme des deux pointures précédentes (longueur et largeur pour chapeau dur). Ne pas négliger de mentionner les demi-pointures. Les pointures de tour de tête pour chapeau mou s’échelonnent en effet par demi-pointure de à 8 1/2. Chaque augmentation d’une demi-pointure équivaut exactement à une augmentation de 1 centimètre dans la circonférence. La pointure numéro correspond à 47 centimètres de tour de tête, la pointure 1/2 à 48, la pointure 1 à 49, la pointure 1 1/2 à 50 centimètres, etc.

L’indication de la pointure de chapellerie (en distinguant le chapeau dur et le chapeau mou) complétera utilement un signalement descriptif pour portrait parlé, sans qu’on ait à attacher trop d’importance à ce renseignement que les fantaisies personnelles, la mode, etc., peuvent modifier à plaisir.

Identification photographique.

L’observation scrupuleuse des règles de la photographie judiciaire exposées ci-dessus assure aux différents portraits photographiques d’un même individu des points de comparaison si nombreux et si précis que, quelle que soit la déchéance physique intervenue entre les poses successives, l’identité peut en être établie immédiatement et sans hésitation. — Voir planches 59a et b les fac-similés de portraits profil et face, appareillés l’un au-dessus de l’autre, par couple relatif au même sujet.

Quoique notre choix ait porté sur les dissemblances les plus frappantes qu’il nous ait été possible de rencontrer, la comparaison des lignes fronto-nasales et des détails morphologiques de l’oreille, d’après les images de profil, ne permet pas de concevoir le moindre doute sur l’identité de personne ; tandis que la ressemblance des portraits de face est en grande partie détruite ici par un changement intercurrent dans le système pileux et dans l’état graisseux du sujet (Pl. 59a, Fig. 1 et 2), ou par un rapprochement nerveux des sourcils (Ib., Fig. 3 et 4), ou une déviation latérale du regard (Pl. 59b, Fig. 3 et 4).

Le problème inverse, qui consiste à affirmer la non-identité individuelle entre deux photographies offrant une certaine ressemblance physionomique générale, se résout avec le même degré d’aisance et de certitude par la comparaison des lignes fronto-nasales et des détails morphologiques de l’oreille.

Les analogies de cette sorte peuvent se rattacher aux quatre causes principales suivantes :

Analogies d’origine professionnelle
pathologique
ethnique
familiale

De la similitude professionnelle dont nous avons déjà eu l’occasion de parler à propos de l’impression générale (page 106), nous ne dirons que quelques mots. Elle est tout en apparence, dans le costume, le port de la barbe et des cheveux, les façons, etc. Aussi ne résiste-t-elle pas un instant à l’examen anatomique.

Chaque maladie a son aspect, son facies, disent les médecins, et les ressemblances générales qui en résultent sont d’autant plus grandes que l’organisme est plus profondément atteint. C’est ainsi que tous les sujets qui respirent mal, asthmatiques, emphysémateux, poitrinaires, etc., ont des yeux plus ou moins proéminents et une expression générale d’angoisse qui les rapproche les uns des autres.

Mais nulle part la similitude pathologique n’est plus frappante que quand elle résulte d’une malformation osseuse. Tous les bossus, par exemple, se ressemblent ; à l’expression de gêne respiratoire vient se joindre une similitude obligée dans le port de la tête et des épaules, etc.

Ce sont encore les malformations crâniennes, cela va de soi, qui occasionnent les ressemblances physionomiques les plus parfaites. Tous les individus affectés de tête en forme de bonnet à poils (Pl. 60a, Fig. 1 et 2), ou de menton proéminent, vulgo menton de galoche (Ib., Fig. 3 et 4), ont un air de famille. L’oreille (à défaut de la ligne fronto-nasale que la déformation peut uniformiser en l’affectant) suffira toujours pour les individualiser. Ainsi le lobe de la figure 1 (Pl. 60a) est intermédiaire quant au contour et à l’adhérence, tandis que celui de la figure correspondante, no 2, est d’équerre et fondu. Mêmes remarques en ce qui regarde les lobes des profils 3 et 4 de la même planche.

Les ressemblances ethniques, c’est-à-dire entre étrangers de même race et surtout de race exotique, sont aussi décevantes. C’est ainsi qu’aux yeux d’un Européen arrivant en Chine, tous les Chinois se ressemblent ; les dissemblances physionomiques ne lui deviennent perceptibles qu’après bien des mois d’accoutumance. Sans aller aussi loin en similitude, il est de fait que les Gitanos ou Bohémiens de nos pays présentent souvent entre eux une grande analogie morphologique (Pl. 60b, Fig. 1 et 2). C’est qu’à une communauté ethnique se joint alors généralement une parenté plus ou moins proche, connue ou ignorée des intéressés.

Les villages, en France, ne sont pas rares, où les habitants, tous parents et se ressemblant dans une certaine limite, portent le même nom patronymique et ne se distinguent entre eux que par leur surnom. Et pourtant nous n’avons pas jusqu’aujourd’hui observé un seul exemple, même entre frères, où cette ressemblance morphologique s’étendait jusqu’à l’oreille (sans parler des écarts encore plus probants du signalement anthropométrique).

Exception, en ce qui regarde l’oreille, doit être faite pour les frères jumeaux (Pl. 60b, Fig. 3 et 4). Malgré l’analogie de cet organe, la non-identité de ces deux sujets est nettement démontrée par une différence de 6 millimètres entre leur largeur de tête. S’il ne nous a pas encore été donné de rencontrer deux jumeaux qui, en outre de cette identité d’oreille, présentaient un signalement anthropométrique concordant, les différences métriques ont été souvent assez minimes, pour que nous devions admettre cette coïncidence comme possible. En pareil cas, l’identification devra donc reposer principalement sur le relevé des marques particulières.

Est-il besoin de faire remarquer que cette exception (que nous ne pouvions pas ne pas signaler) ne diminue pour ainsi dire pas, en pratique, la valeur récognitive de la photographie et du signalement anthropométrique. La possibilité de confondre un frère jumeau avec l’autre ne doit être prise en considération (à défaut de marques particulières les individualisant), que si les registres d’état civil relatent réellement la double naissance aux nom et date indiqués. Ce n’est pas là un moyen de défense banal, à la portée de tout le monde.


Fin.
  1. Disons en passant et pour prévenir toute fausse interprétation future, que ce tableau qui donne les dimensions moyennes ou probables correspondant à une taille déterminée, ne saurait être employé pour le problème réciproque, qui consisterait à remonter d’une dimension déterminée à la taille probable correspondante.
  2. Cette appellation, écart de la moitié des cas, lui vient de ce que cette valeur, ajoutée ou retranchée au chiffre d’une dimension moyenne, détermine les limites du groupe central qui réunit la moitié des cas observés.

    Ne pas confondre les valeurs de ce genre avec les chiffres du tableau de la page XXVI de l’Introduction. — Ces derniers visent l’erreur de mensuration, c’est-à-dire la quantité dont peut varier une longueur osseuse observée à différentes époques chez le même individu, tandis que le tableau ci-contre s’occupe des écarts de longueur qu’une certaine mesure peut présenter parmi un groupe de 1.000 sujets de même taille. (Voir également sur ce point la note de la page XXXI de l’Introduction.)

  3. 12 millimètres pour les souliers à bout rond ou carré et 18 à 20 millimètres pour ceux à bouts dits pointus.
  4. Pour remonter de la hauteur de l’entrejambe d’un pantalon bien ajusté à la taille du sujet, on multipliera la longueur de l’entrejambe du pantalon par 2 et on ajoutera ai produit 8 a 10 centimètres pour les entrejambes supérieures à 0m,80 ; 10 à 12 centimètres pour celles (de dimension moyenne) comprises entre 0m,75 et 0m,80, et 12 à 15 centimètres et même plus pour celles intérieures à 0m,75. Le résultat sera toujours très approximatif et notablement trop faible pour les pantalons non ajustés, c’est-à-dire trop courts.