Identification anthropométrique, instructions signalétiques/73

VI. — Anomalies et marques particulières à relever sur les autres parties du corps.

42. — La méthode de description dont nous venons d’exposer l’application pour les membres supérieurs et le tronc, trouve également son emploi pour les membres inférieurs. L’usage en est beaucoup plus restreint, le signalement métrique devant être relevé, dans les maisons d’arrêt, sans que le sujet ait généralement à quitter son pantalon. Aussi n’entrerons-nous dans aucun détail.

43. — L’observateur familiarisé avec les exemples précédents, résoudra facilement chaque cas séparément. Qu’il ne craigne pas d’aller de l’avant et de se servir pour ses descriptions des mots de la langue courante, toutes les fois que le vocabulaire technique ne lui en fournira pas de plus précis.

44. — Le minimum de marques particulières à relever par sujet est, avons-nous dit, de cinq à six. Mais à l’occasion il peut être nécessaire de dépasser ce nombre de plus du double. En effet, quand un sujet présente un grand nombre de cicatrices, il est impossible de limiter son choix d’une façon identique à celui qui a pu ou pourra être fait par un autre observateur. Or la concordance de quelques-unes des marques particulières étant un élément d’identification indispensable, il en résulte, en pareil cas, la nécessité de relever, à peu de chose près, l’ensemble des marques importantes.

45. — Pour les cas très exceptionnels où il serait impossible d’atteindre le minimum de six marques particulières, on indique que cette insuffisance numérique ne résulte pas d’une négligence de l’opérateur en ajoutant la formule : rien autre à relever.