Hymne à l’universelle humanité
I
Peuples des cités lointaines
Qui rayonnent chaque soir,
Sentez-vous vos âmes pleines
D’un ardent et noble espoir ?
Luttez-vous pour la justice ?
Êtes-vous déjà vainqueurs ?
Ah ! qu’un hymne retentisse,
À vos cœurs mêlant nos cœurs !
Luttez-vous pour la justice ?
Êtes-vous déjà vainqueurs ?
Ah ! qu’un hymne retentisse,
À vos cœurs mêlant nos cœurs !
II
Si l’esprit vous illumine,
Parlez-nous à votre tour ;
Dites-nous que tout chemine
Vers la paix et vers l’amour.
Dites-nous que la nature
Ne sera que joie et fleurs,
Et que la Cité future
Oubliera le temps des pleurs !
Dites-nous que la nature
Ne sera que joie et fleurs,
Et que la Cité future
Oubliera le temps des pleurs !
III
On verra dans la lumière
Se dresser son calme front ;
Tous les siècles, pierre à pierre,
En chantant l’élèveront
Oh ! parais, Cité sublime,
Rêve qui seras réel !
Sors des ombres de l’abîme,
Monte, libre, vers le ciel !
Oh ! parais, Cité sublime,
Rêve qui seras réel !
Sors des ombres de l’abîme,
Monte, libre, vers le ciel !
IV
Peuples des milliers d’étoiles
Qui palpitent loin d’ici,
Par delà les sombres voiles,
Frères, vous chantez aussi.
L’avenir sacré commence
Par un pur et vaste chœur :
Frères, tout ce monde immense
N’est qu’un seul et même cœur !
L’avenir sacré commence
Par un pur et vaste chœur :
Frères, tout ce monde immense
N’est qu’un seul et même cœur !