Histoire socialiste/Table analytique/P

Jules Rouff (p. 135-149).



P


Pache (J. N.), marque le progrès agricole, réalisé de 1789 a 1799, I, 520. Commissaire de Section, II, 1277 ; III, 298 ; il passe des Girondins à Danton, 431 ; IV, 927 ; 930 ; démissionne, 976 ; 1000 ; maire de Paris, son rôle en février 1793, 1035 ; 1132 ; (256 ; 1346 ; 1368 ; 1378, 1380 ; comment il se rallia à l’Évêché le 30 mai au soir, 1382 ; son rôle comme maire réinstitué par l’Évêché, 1390 ; son rôle le 31 mai, 1399 et sq ; 1433 ; 1760 ; 1804 ; V, 23 ; 96 ; 147 ; son écrit sur les babouvistes, 326.

Paepe (César de), X, 287 ; son rôle au Congrès de Lausanne, 312 ; délégué au Congrès de la paix, 314 ; 336 ; XII, 208.

Pagès (de l’Ariège), X, 104.

Pagnerre. L’idée des banquets est de lui, VIII, 550.

Pagnies. Commissaire de section. II, 1277.

Pahien (comte). Assasin de Paul l« r, II, 123.

Pailhès. Son rôle dans le complot de Belfort, VII, 174.

Pain. Le problème du pain à Paris en 1789, I, 331 ; les ménagères se figurent que si le roi est là tout ira mieux ; (Cf. Blé) ; cherté du pain au début de 1793, III, 283 ; la consommation du pain blanc s’étend en 1792, 296.

Paine (Thomas). Son passé, III, 755 ; son livre : les Droits de l’Homme, 756 ; c’est le premier évangile du radicalisme politique en Angleterre, 759 ; ses idées sur les réformes sociales, sur l’éducation, 759 ; sa haine de la guerre, 760 ; 775 ; brûlé en effigie, 793 ; député de Calais à la Convention, il vote la détention du roi, IV, 952 ; , s’oppose à la Constitution de 1795, V, 135.

Pairie (hérédité de la). La question en 1831, VIII, 129 ; la discussion de Louis Blanc à ce sujet, 129.

Pajol (Ch.). Son rôle dans les tentatives de conciliation en 1871, XI, 411.

Pajot, rapporte les pétitions sur la question romaine, XII, 20.

Pajou, sculpteur, V, 224.

Pajou, juge à la Haute-Cour de Vendôme, V, 330, 331.

Palafox. Général espagnol, VI, 354 et sq.

Palais National (Groupe du). Se forme à l’Assemblée constituante de 1848, IX, 64.

Palais-Royal. Centre révolutionnaire, 1, 316 et sq ; rendez-vous des étrangers, 317 ; sous le second Empire, Cf. Napoléon (prince).

Palerme de Savy, maire de Lyon en 1789, I, 420.

Palestro (V). Bataille, X, 119.

Palikao (V). Bataille, X, 131.

Palikao (duc de). Cf. Cousin-Montauban.

Palix, délégué à Bâle, X, 354.

Pallain. Le ministère de Talleyrand sous le Directoire, V, 386 ; 490.

Palmerston. Les affaires d’Espagne en 1836, VIII, 289 et sq ; son rôle en 1840 pour isoler la France, 391 et sq ; son retour aux affaires en 1846, 529 ; la rupture sur le mariage espagnol, 530 ; 564 ; IX, 156 ; X, 82 ; 120 ; t30 ; 207.

Palvoi (colonel). Son rôle dans la guerre d’Espagne, VIII, 192.

Pamiers (V). I, 749.

Panama (Canal de). Le scandale du Panama, XII ; 263, fa commission des 33, l’affolement, 263.

Panine (Nikita). Ennemi du tsar Paul 1er, VI, 123.

Panis. III, 70, 72 ; député de Paris à la Convention, 105 et sq ; 38o, 382 ; IV, 1816.

Panoramas. Leur introduction en Fiance, V, 220.

Pantalconi. Ami de Cavour, X, 137.

Panthéon (Section du). III, 391, IV, 1046 ; 1232 ; 1247 et sq ; 1331, 1333 ; 1387.

Pantin (V.) I, 638.

Papauté. Relations des évêques avec elle, fixées par la Constituante dans un pur esprit gallican, I, 526 ; pendant la campagne d’Italie, V, 348, 352 ; 401 ; le décret du 17 mai 1809, abolit le pouvoir temporel, VI, 374 ; le régime des États Pontificaux de 1815 à 1830, VIII, 107 et sq ; l’annexion des Légations à l’Italie en 1860, X, 122 ; sa situation en 1873, XII, 119.

Papavoine. femme de la Commune, XI, 484.

Papeteries. Un arrêt du Directoire les concernant, V, 242 et sq.

Papetiers, VI, 545.

Papier. Sa fabrication de 1794 à 1800, V, 255.

Paquin, couturier décoré, XII, 287.

Parein (général). Un Enragé, IV, 1295.

Paré. Ministre, IV, 1758.

Parein. Adjudant général, V, 322 ; 327.

Parent (Hippolyte), X, 346 ; XI, 466 ; 487.

Parent (Ulysse). Élu à la Commune, XI, 308, 463 ; 472.

Parfait (Noël). Républicain, soutient Tolain, X, 227.

Parieu (de), IX, ni, 112, 113, 123, 124, ministre de Louis-Napoléon en 1849, 138 ; 150, 152, son rôle à l’Instruction publique, 186 ; 266 ; XI, 210.

Paris (V.). Est en 1789 prêt à devenir le centre de la Révolution bourgeoise, I, 108 ; jusqu’alors il avait toujours devancé ou contrarié le mouvement général de la France, 109 ; mais depuis la chute de la Ligue, sa bourgeoisie grandissait et le préparait au rôle de capitale révolutionnaire, 111 ; son esprit est plus national que monarchique, 111 ; comment son industrie et son commerce se développent : ville de grande dépense, autant au moins que de production, 113 ; ses tanneurs de la Bièvre, vexés et brutalisés par l’odieuse législation sur les cuirs formeront une armée révolutionnaire 114-116 ; ses ouvriers ébénistes du faubourg Saint-Antoine formeront une autre armée, 118 et sq ; en dehors de ces deux quartiers il y a dans Paris, une activité multiple et variée, 120 ; les maçons surtout font fortune, 122 ; Paris se transforme complètement au XVIIIe siècle, 122 ; et cela sous l’impulsion de la bourgeoisie, 123 ; à la fin du XVIIIe siècle, la bourgeoisie possède entièrement la ville, 124 ; dès 1789, les maisons de Paris ne sont point pour leurs propriétaires des domiciles, mais des objets de rente, des placements, 125 ; les compagnies d’assurance contre l’incendie en possèdent aussi, 126 ; la bourgeoisie cherche à exproprier les couvents gênants et leurs enclos, 126 ; elle laïcise les services publics et conquiert l’administration de la ville, 127 ; son activité n’est pas exclusivement corporative, mais financière et très complexe, 127 ; de là le régime électoral, non plus corporatif, mais géographique qu’on doit lui donner en 1789, 128 ; ce régime, établi par le règlement du 15 avril 1789 intensifia la vie révolutionnaire de la capitale, i30 ; par sa richesse souveraine cette bourgeoisie jusqu’au 10 août, entraine le prolétariat contre la noblesse impuissante et la royauté, 131 ; la grève des acheteurs nobles ne réussit qu’à irriter les Parisiens sans les affamer, I31 ; au contraire la révolution même sembla surexciter le goût d’acquisition de la bourgeoisie, 131 ; sa puissance économique suffit à soutenir la Révolution, 132 ; le prolétariat parisien en 1789, n’a aucune conscience de classe précise et ne tente même aucun effort précis pour entraîner dans un sens populaire le mouvement de la bourgeoisie, 133-137 ; il ne fait rien de sérieux pour arracher le droit de vote, 137 ; au contraire la bourgeoisie se considère comme sa tutrice, 138 ; ce prolétariat n’agira que confondu dans la révolution bourgeoise, 143 ; il prendra conscience de sa force en agissant pour elle, 160 ; c’est Paris qui, par son cahier, donnera à la France la déclaration des Droits, 160 ; extraits du cahier de Paris hors les murs, 161 et sq ; comment il prévoit même les dangers qui peuvent menacer l’Assemblée, 170 ; le Tiers-État de Paris hors les murs proteste contre la concentration capitaliste du fermage, 218 ; comment c’est à Paris que la Cour veut frapper l’Assemblée nationale, 258 : comment après les élections les assemblées primaires de district ne s’étaient pas dissoutes, 260 ; de même l’assemblée des électeurs du second degré, qui s’était transportée à l’Hôtel de Ville, 260 ; cette assemblée intervient dans l’affaire de l’Abbaye, 260 ; elle demande, le 11 Juillet, l’institution d’une force armée parisienne, 261 ; il apprend la chute de Necker ; journée du 12 Juillet 1789, 261 ; l’assemblée des électeurs forme un comité permanent, 262 ; il organise en même temps l’action révolutionnaire et l’ordre bourgeois, 262 ; journée du 14 Juillet 1789, 263 ; par la journée du 14 Juillet, le peuple de Paris devient un foyer de la Révolution, 268 ; il improvise sa constitution municipale, 269 ; son inquiétude en Août-Septembre 1789, sur la marche de la Révolution, 310 ; on note, à Paris même, un commencement d’oligarchie modérantiste, 310 ; élections à l’Assemblée des représentants de la Commune, 310 ; l’assemblée communale élue le 1er Août 1789, a peu de vigueur et de même la nouvelle assemblée élue le 31 Août, 311 ; Paris interviendra surtout dans la Révolution par des mouvements partiels et spontanés, 312 : la nouvelle Assemblée communale fait preuve de sagesse moyenne, soit pour les approvisionnements, soit pour les ateliers de charité, 312 ; la garde nationale devient une aristocratie dont le peuple se méfie, 315 ; le modérantisme contre le parti du mouvement, le Palais Royal contre l’Hôtel de Ville, 320 et sq ; la bourgeoisie modérée l’emporte, 323 ; le peuple redoute le modérantisme, le veto suspensif. et surtout commence à s’agiter économiquement, 329 ; l’agitation ouvrière en août et septembre, 330 et sq ; la question du pain, après celle du veto, ramène à l’idée d’un mouvement sur Versailles, 322 ; journées des 5 et 6 octobre, 339 et sq ; son émotion, lorsqu’il apprend les préparatifs du nouveau Coup d’État, en octobre 1789, 339 ; « Le Roi à Paris ! » les femmes du peuple ont noué, le 6 octoble 1789, le nœud formidable de Paris et de la Révolution, 350 ; organisation du régime municipal, à la fin de 1789, 431 ; faible nombre des votants, 431 ; caractère des élections de 1790, 432 ; les bourgeois achètent de nombreux biens nationaux, 491 ; ils évincent les paysans, 491 ; fausseté de l’idée d’une crise commerciale en 1791, 600 ; au moins la moitié des prêtres y sont assermentés, 636 ; on y brûle l’effigie du pape, le 5 mai 1791.

Le Directoire du département proteste contre la loi des prêtres réfractaires, II, 858 ; mouvement qu’elle provoque, 859 ; émeutes à propos du prix du sucre en janvier 1792, 977 et sq ; agitation populaire nouvelle que révèle l’émeute du sucre, 1004 ; panique des porteurs de billets de confiance, 1040 ; on voit poindre à cette occasion la haine des Girondins contre lui, 1042 ; plantes Girondins contre lui en juin 1792, 1176. ; c’est lui qui va faire la réponse au veto du roi en juin 92, son agitation croissante, 1203 ; la journée du 12 juin 92, 1206 ; la journée du 20, 1207 et sq : les enrôlements civiques, 22-23 juillet 1792, 1247 ; le mouvement populaire avant le 10 août, la vie des sections, 1267 et sq ; réunion des commissaires des sections, 1269 ; la journée du 10 août, 1286 et sq ; Cf. Commune.

Mesures pour les élections à la Convention ; les Jacobins veulent avoir Paris, III, 31 et sq ; Cf. Massacres de Septembre ; le mouvement de réaction après les massacres, III, 88 ; les élections à la Convention ; Paris écarte les Girondins, 105 et sq ; ses finances à la fin de 1792, 274 ; élection de décembre 1792 pour la municipalité, 434 ; l’impression, le jour de la mort du roi, IV, 058, 960 ; la force d’impulsion, au début de 93, est dans les sections et parmi les fédérés, devenus anti-girondins, 1000 et sq ; comment, depuis décembre 1792, grandit l’idée de la pression révolutionnaire à exercer sur la Convention, union des sections et des fédérés, 1002 et sq ; leur ton de revendication sociale, 1004 ; leurs demandes à la Convention sur les assignats et le maximum, 1016 ; la question des subsistances en février 93, IV, 1024 et sq ; le mouvement du 25 février 93, io30 ; tout entier, groupé autour du triumvirat de Danton, Robespierre et Marat, en mars 93 ; cependant quelques velléités de violence, 1131 ; prend l’initiative de l’épuration de la Convention, 1200 ; son corps à corps avec la Gironde, 1201 ; Cf 31 mai 93 ; les bourgeois viennent dans les sections pour s’en emparer. 1224 ; les luttes à l’intérieur de ces groupes, 1224 et sq ; comment les sans-culottes y triomphèrent, 1228, rôle du comité civil, intermédiaire entre sections et municipalité, 1234 ; la question des subsistances, 1240 et sq ; il n’était pas désintéressé des affaires publiques, i3ç5 et sq ; Paris révolutionnaire n’est pas représenté par l’hébertisme, 1716 ; comment la Gironde l’avait amené à cerner la Convention, 1770.

Son état d’esprit après le 9 thermidor, V, 23 ; son état d’esprit en 1795, V, 76 et sq ; Cf. 12 Germinal ; Cf. 1er Prairial ; Cf. Subsistances ; son organisation municipale sous la Convention de 1796, 132 ; transformations matérielles de 1794 à 1800, 169 ; ses finances et son domaine sous le Directoire, 164. Cf. Seine (Dép.) ; le mouvement babou- viste, 305 ; les cercles constitutionnels, 429 ; renseignements intéressants sur la vente des biens nationaux, 469 et sq.

État de l’opinion avant le 18 brumaire, 573, VI, 8 : impressions après le Coup d’État, 16 ; 246 ; 263 ; la situation économique en 1810, 519 ; sa situation industrielle en 1811, 530 ; situation des ouvriers en 1813, 534 et sq ; fortifié en 1814, 584 ; assiégé en 1814, VII, 1 et sq ; la capitulation, 5 ; l’état de l’opinion lors de l’entrée des princes, 6 et sq ; en 1815 ; la défense eut été possible, 72 ; livré par Davoust, 73 ; manifestations de 1827, 218 ; les salaires aux environs de 1830, VIII, 67 ; les indigents vers 1830, 70, 226 ; ses transformations sous le préfet Rambuteau ; les tripotages dé l’Hôtel-de-Ville, 436 et sq.

Le Peuple en 1848, IX, II ; son influence dans la France centralisée de 1848, 14 ; 40 ; décapitalisée par le suffrage universel, 40 ; la méfiance grandit contre lui après juin 1848, 87 ; on lui donne une loi municipale provisoire, 90 ; l’enquête de 1848, 290 ; la réorganisation de l’Assistance publique en 1848, 316 ; les transformations matérielles commencent dès 1851, 319 ; sa situation industrielle sous la deuxième République, 328 et sq ; la fabrique parisienne, 329 ; la petite industrie domine, 329, Cf Décembre 1851 (Coup d’État du 2) ; les arrestations de 1851, X, 27 ; ses transformations sous le second Empire, 64 ; la « grande croisée », 64 ; le Congrès de 1856 : règlement de la question d’Orient, 82 ; sa vie industrielle sous le second Empire ; les petites et moyennes entreprises y dominent toujours, 172 ; les sentiments des ouvriers parisiens à cette époque, leurs idées socialistes, 185 ; leurs idées de dignité ouvrière, 186 ; 198 ; Cf Ouvriers ; Cf Candidatures ouvrières ; Cf Internationale ; Cf Élections de 69 ; émeutes après les élections, 348 ; le peuple en armes pendant le siège, XI, 251 ; il est redouté des républicains bourgeois, 251 ; les maires nommés le 5 septembre par le Gouvernement de la Défense, 254 ; la vie du siège, 262 ; Paris et la province en 1871, 265 ; tout entier uni contre l’Assemblée nationale. 267 ; l’entrée des Prussiens en février 1871, 273 ; les pourparlers des maires avec le Gouvernement en 1871, 286 et sq ; la discussion sur la loi municipale en 1871, 296 et sq ; les manœuvres des maires n’avaient servi qu’à amuser le Comité central, 304 ; il accueille bien les premières démarches de la Commune, 343 ; Cf Commune ; il ne peut hésiter entre elle et l’Assemblée nationale, 345 ; son état économique après la répression de la Commune, 488 ; l’enquête de 1871, 489.

Régime municipal qu’on lui impose en 1871, XII, 15 et sq ; les élections municipales de 1871, 17 ; les élections législatives de juillet 1871, 23 et sq ; sera-t-il capitale ? 42 ; il élit Barodet, 97 ; 152 ; les élections de 1875, 182 ; le congrès ouvrier de 1876 ; son caractère purement professionnel, 191 ; le jugement des proscrits sur ce Congrès, 192 ; le Congrès ouvrier international de 1878 ; comment il fut interdit et organisé, 218 ; le retour du Parlement, le 3 novembre 1878, 225 ; élit Boulanger, 254 ; la question de ses droits sous le ministère Waldeck-Rousseau, 304 ; le 5e Congrès international socialiste en 1905, 305 ; le Congrès socialiste français de la salle Wagram, 306.

Paris (comte de), VIII, 432 ; IX, 202 ; XII, 9, 114.

Paris, commissaire de section, II, 1278.

Paris, assassin de Lepelletier de Saint-Fargeau, IV, 958 ; 1609 ; proscrit après sa mort par le premier consul, VI, 154.

Parisienne (La), chanson, VIII, 14.

Parisis (Mgr), IX, 81 ; 187 ; 188 ; 318 ; X, 75.

Parizel. Élu à la Commune, XI, 308, 387 ; 399 ; 430.

Paroisses. Leur réorganisation par la Constituante, I, 524.

Parlement. Condamne au feu les brochures révolutionnaires, I, 146.

Parlement (Le), X, 378.

Parmentier, directeur des mines sous Louis-Philippe, VIII, 544 et sq. Parny. Ses œuvres, V, 218.

Parti ouvrier socialiste. Constitué en 1882, à Saint-Étienne, XII, 233.

Partonneaux, général, VI, 404 et sq.

Pascal. Emprisonné à Marseille en 1789, I, 415.

Pascal, rédacteur à l’Atelier, VIII, 372.

Pascal, sous-secrétaire d’État, XII, 111 ; 132.

Pasquier, ministre, VII, 75 ; sa lutte pour la liberté individuelle, 99 ; 116 ; 121 ; ministre en 1819, 138 ; 146 ; 159 ; 160 ; 163 ; 208 ; VIII, 275.

Pasquier. insurgé de Trélazé, X, 100.

Passavant, négociant lyonnais, I, 426.

Passedouet, XI, 466.

Passifs (citoyens). Définition, I, 378.

Passin, membre du Comité de Salut Public de Nantes, I, 416.

Pastoret. Son discours de proclamation du curé de Saint-Sulpice, I, 544 ; président à la Législative, II, 792.

Passy (V.), quartier de Paris, I, 431 ; les filatures Bauwens, V, 246. Passy (Hte), ministre, VIII, 352 ; IX, 134, 375.

Passy (Frédéric), X, 328.

Passy (Louis), XII, 195.

Pastre, député, XII, 295.

Patentes. Leur règlement par la Convention, V, 153 ; projets de réforme de la loi en 1848, IX, 346 ; les exonérations de 1858, X, 63.

Paterson (Mlle), épouse répudiée de Jérôme Bonaparte, VI, 441.

Patrie (La), journal, IX, 219 ; X, 7, 25 ; 47 ; réclame du sang, XI, 470.

Patrie en danger, 11, 1222 et sq.

Patrie en danger (La), journal de Blanqui, XI, 256.

Patrin, député à la Convention, III, 111.

Patriote français (Le), journal, III, 125, 312 ; IV, 878 ; 1136 ; dénonce l’union de Pitt et des anarchistes, ii63 ; ses notes optimistes sur la Vendée, 1168 ; 1198 ; 1204 ; 1232 ; 1267 ; 1269 ; 1288 ; 1289 ; 1290 ; i315 ; 1337 ; ses colères à propos de la journée du 27 mai, 1354 ; 1406 ; 1420 ; 1438 ; 1467.

Patriotes. Nom des révolutionnaires surtout après thermidor ; ils sont désemparés et lassés par la politique du Directoire après floréal, V, 524 et sq ; comment le Directoire les combat, 527 ; la pression électorale en 1798, 527.

Patriotisme. Le mouvement de 1792, 111, 119.

Patrons. Leur attitude vis-à-vis des misères ouvrières vers 1830, VII, 77 et sq.

Pâture (Droit de vaine). Conflit à son sujet entre les paysans et les bourgeois propriétaires et même entre les paysans, I, 186 ; 193 et sq ; — c’est surtout contre les seigneurs qu’on le revendique, 198.

Paturel (Général). Son rôle le 18 mars, X, 278.

Pauchet, rédacteur à l’Opinion nationale, X, 198.

Paulard, XII, 208.

Paul Ier, Empereur de Russie, VI, 120 et sq ; assassiné, 122.

Pauvert, directeur des télégraphes sous la Commune, XI, 396.

Paveurs. Leur mouvement coopératif en 1848, IX, 278.

Pavie, citoyen de la section des Quinze-Vingts, II, 1205.

Payan, agent national, IV, 1815.

Payen, IX, 324.

Pays (Le), journal, X, 7 ; 47 ; 296 ; 307 ; XII. 142.

Paysans. Subissent en 1789 les effets du capitalisme agricole, I, 179 ; ils pratiquent la culture intensive, 181 et sq ; leur opposition aux bourgeois propriétaires, en ce qui concerne les communaux, 186 ; mais les plus riches d’entre eux veulent la simplification générale de la propriété, 186 ; Comment les seigneurs soutenaient parfois les plus pauvres contre les riches et auraient pu susciter une sorte de démagogie féodale, 190-92 ; ils attendent de la bourgeoisie le signal de la Révolution, mais sentent qu’il faudra la continuer contre elle, 199 ; ils aspirent tous à la jouissance de la terre, 214 ; ils sont éprouvés à la fois par le partage des communaux et le régime des grandes fermes, 215 ; exploités par les marchands, surtout les marchands de vin, 220 ; ils luttent contre les riches d’où leur alliance avec les révolutionnaires de Paris, 220 ; ils réclament parfois contre l’égoïsme des villes, 222 ; mais n’entreprendront pas même une lutte contre la bourgeoisie et contre les seigneurs, 223 ; comment la Révolution n’épuisera pas toutes leurs revendications, 226 ; ils se soulèvent à la nouvelle de la prise de la Bastille, 271 ; comment se développe leur Révolution : un mouvement de contraction (la peur), suivi d’une expansion révolutionnaire, 276 ; ils s’associent pour acheter des biens nationaux, 492 ; 507 et sq ; ils ont acquis dans le Gard un sixième des biens nationaux, 507 ; leurs achats furent définitifs et continus.

Leur état d’esprit à la fin de 1791, II, 757 ; leur effort continu contre le régime féodal, de 1789 à 1795, 759 ; malaise et irritation contre le décret de mars 1790, 759 ; leurs pétitions à l’Assemblée, 759 et sq ; mouvement croissant en 1791, 764 ; leur désaccord avec la Constituante sur la question des droits féodaux, 766 ; impossibilité pour eux de faire la preuve que les droits féodaux ne proviennent pas d’une concession de fonds, 768 ; leur agitation continue, 771 et sq ; le salut de la Révolution exige qu’ils soient délivrés de tous les droits féodaux, 776 ; leur mouvement dans l’Ile-de-France en 1792, 1069 et sq ; caractère du mouvement ; qui le mène ? 1074 ; convoitent le bien des émigrés, 1076 ; affranchis le 10 août par les prolétaires de Paris, 1300 ; situation des paysans en Angleterre, 676 et sq.

Comment ils utilisent de 1794 à 1800 toutes les terres nouvellement acquises, V, 267 et sq ; leurs maisons à la fin de la Révolution, 276 ; leur situation de 1800 à 1807, VI, 264 ; leur situation dans la Moselle en 1801, 560 ; leur condition sous l’Empire, leurs habitations, 580 et sq : leurs salaires, 582.

Comment ils accueillent la République de 1848, IX, 16 ; l’enquête de 1848 est comme le cahier de leurs revendications à cette époque, 322 ; leur attitude envers l’Empire, X, 3 ; leurs peurs de 1871, peur de la guerre, peur des rouges, XII, 20 ; leur évolution vers la République, 22 ; pourquoi ils se rallient à la République, 188 ; toujours la peur des rouges, 190.

Peacock (François), III, 206.

Péault (V.), en Vendée, I, 650.

Péclet, insurgé de novembre 1831, VIII, 138.

Pecq (le) (V.). I.a grève des charpentiers, VIII, 234.

Pecqueur (Constantin), VIII, 57 ; 84 ; ses débuts saint-simoniens, 190 ; disciple de Fourier, 32 1, 458 ; les Intérêts du Commerce, couronnés par l’Académie, 474 ; son collectivisme, 475 ; il fait appel aux riches pour l’émancipation des pauvres, mais montre les vertus qu’il exige surgissant de l’évolution économique, 475 ; puissance et nouveauté de cette doctrine, 475 ; sa description de la concentration capitaliste, 476 ; sur les crises, il a vu plus juste que Marx, 478 ; sa sérénité et son optimisme, 479 ; son opinion sur l’Espagne, 526 ; IX, 231, 239, 242, 258 ; son œuvre à la commission du Luxembourg, 271 et sq.

Pédron. Voix qu’il obtient dans l’Aube en 1900, XII, 286.

Peel (Robert), VIII, 511.

Peine de mort. Son abolition par la Convention, 148 ; la proposition Destutt de Tracy en 1830 après deux ans intéresse subitement tout le monde à cause de Polignac, VIII, 31.

Peintres en bâtiment, V, 260 ; leurs condamnés de la Commune, XI, 489.

Pékin (V). Le traité de 1860, X, 131.

Pélissier, sous-officier, son rôle à Marseille en 1871, XI, 375.

Pellarin. Disciple de Fourier, VIII, 321 ; 446.

Pellé (général), son rôle le 3 avril 1871, XI, 360 ; 361.

Pelletan (Camille), XI, 452 ; 454 ; 473 ; XII, 244 ; 252 ; 262 ; sa polémique avec Galliffet, 284.

Pelletan (Eugène), VIII, 486 ; X, 48 ; 102 ; 119 ; élu en 1863, 158 ; 150 ; 259 ; 324 ; élu à Paris en 1869, 346, XII, 138.

Pelletier, IX, 123, 290.

Pelley (le), jeune. Membre du Comité de salut public de Nantes, I, 416.

Peltier VI, 178.

Pêne (H. de), XI, 295.

Pénières. Girondin, craint l’ébranlement de la propriété, IV, 1491. Représentant du Gouvernement après le 18 brumaire, VI, 25 ; nommé tribun, 51.

Pépin. Ami de Fieschi, VIII, 278.

Perception (des Impôts). Les communes en sont chargées en 1789, I, 412.

Percier, architecte, V, 224.

Percin. Saint-Simonien, VIII, 186.

Perdiguier (Agricol), VIII, 228 ; 232 ; , rédacteur à l’Atelier, 372 ; IX, 48, 75, 137 ; son œuvre dans le compagnonnage, son rôle en 1848, 283 ; proscrit, X, 86 ; 188.

Père Duchêne (Le), journal d’Hébert ; Cf. Hébert, IV, 1139 ; 1695 ; envoyé dans toute l’armée, 1761 ; les imitations de 1848, IX, 23. 67, 71, 72, 83 ; journal de 1871, XI, 270, 492.

Pêre-Lachaise (Cf. Commune). La manifestation de 1885, 243.

Péreire (Emile), Saint-Simonien, VIII, 206 ; son rôle sous le second Empire, X, 55 ; le Crédit Mobilier, 55 et 58 ; 254.

Péreire (Isaac), Saint-Simonien, VIII, Cf. Émile.

Pérénon, royaliste lyonnais, VIII, 159.

Péreyra, IV, 1764.

Périer. Élu représentant de la Commune de Paris, le 1er août 1789, I, 310.

Périer. Son Mémoire à l’Institut, V, 251, 252.

Périer (Augustin), frère de Casimir, ses relations avec les Saint-Simoniens, VIII, 161.

Périer (Casimir). VII, 167 ; son rôle en 1823, 198 ; 199 ; 210 ; 214 ; 216 ; 227 ; son rôle en juillet 1830, 240 et sq ; ministre en 1830, VIII, 22 ; il se retire du ministère, 32 : son caractère ; homme d’autorité et d’ordre, 115 ; ses violences, 116 ; son honnêteté, 118 ; ses convictions politiques, 119 ; comment il réprime les manifestations, 127 et sq ; sa politique extérieure, i31 et sq ; l’expédition en Belgique, 135 ; l’expédition d’Ancône, 140 ; il redoute plus les idées que les complots, 160 ; sa mort, 16 mai 1832, 178 ; son mépris pour Thiers, 283.

Périer (Casimir), échoue aux élections de 1863, X, 15g ; 234 ; 376 ; XII, 52 ; 103 ; 142 ; 149 ; 211.

Périer (Casimir), président de la République, 265 ; sa retraite, 266 ; sa déposition au procès de Rennes, 273.

Périer (colonel) XI, 283.

Périer (Michel-Ange), insurgé de Novembre 1831, VIII, 158.

Périgueux (V.) V, 429.

Pérignon (général), V, 52 et sq.

Périgord, II, 762.

Périn (George), XII, 244.

Perkins, X, 168.

Permanence de l’Assemblée. Comment la question se pose, I, 308.

Pernon, commerçant du premier Empire, VI, 281 et sq.

Perpignan (V.), V, 428 ; IX, 152.

Perrache. Quartier de Lyon, I. 419.

Perrachon, monteur en bronze, un des soixante, X, 225 ; ses voyages à Londres en juillet 1864, 238 ; en septembre 64, 239 et sq ; le premier procès de l’Internationale, 316 ; XI, 401.

Perregaux. Ses doléances en 1814, VII, 4, 8.

Perret, membre de la municipalité de Lyon en 1789, I, 420.

Perrière, policier, IV, 1335, 1336, 1777.

Perroud, IV, 1449.

Perruquiers. Leurs revendications à Paris en 1789, I, 330.

Perry, III, 794.

Persigny (Fialin de), VIII, 295, 297 ; son programme en 1848, IX, 43 ; 150 ; 217 ; 218 ; X, 52 ; io5 ; sa lutte contre le clergé en 1862, i39 ; il conduit mal la campagne électorale de 1863, 158 ; il est relevé de ses fonctions, 159.

Persil, VIII, 34, 54.

Pervinquière, IV, 1161.

Pessard (Hector), X, 73 ; 135 ; 209 ; 273 ; 283 ; XI. 279 ; 468.

Pestalozzi. Prend parti à Gand pour la Révolution, III, 611.

Petetin (Anselme), républicain lyonnais, VIII, 159 ; 263.

Pétion (de Villeneuve). Donne la première affirmation législative du référendum, I, 324 ; son intervention le 5 octobre 1789, 343 ; il proteste faiblement contre lé marc d’argent, 388 ; fait d’intelligentes observations sur les billets de la Caisse d’Escompte, 458 ; propose de retirer tout intérêt aux assignats, 465 ; son discours contre la traite des noirs, 563, 567 ; envoyé à la rencontre du roi après la fuite, 711 ; vague de sa pensée après la fuite à Varennes, 716 ; il tente de résister aux mesures répressives le 18 juillet 1791, mais cède vite, 735 ; élu maire de Paris, II, 791 ; il raconte à l’assemblée l’émeute du sucre, 1000 ; 1040 ; demande des secours pour les porteurs de billets de confiance, 1042 : sa lettre à Buzot du 6 février 1792 révèle les premiers symptômes d’une lutte de classe à l’intérieur de la Révolution, 1042 et sq ; 1204 ; son embarras au moment du 20 juin 1792, 1206 ; son rôle le 20 juin, 1207 et sq ; 1218 ; suspendu par le Directoire du département, 1236 ; 1274 ; 1275 ; il dénonce le roi à l’assemblée au nom des sections de Paris, 3 août 1792, 1275 ; 1282 ; le 10 août, 1290 et sq ; III, 16 ; son rôle nouveau à la Commune, 86 ; 152 ; contradiction de ses opinions sur la peine à infliger à Louis XVI, IV, 902 ; 1122 ; dénoncé par les sections de Paris, 1199 ; il tente d’affoler la bourgeoisie. 1206 : ses souvenirs sur le 31 mai, 1393 et sq ; ses impressions le soir du 31 mai, 1422 ; 1437 ; 1439 ; décrété d’arrestation le 2 juin, 1447.

Petit, député à la Convention, son idée de l’indemnité aux familles pauvres pour l’éducation, IV, 1474 ; scandale de 1847, VIII, 563.

Petit Journal (Le). Sa fondation, VIII, 286.

Petits blancs Classe spéciale aux colonies, II, 973.

Petit Bonhomme Manceau (Le), journal de 1848, IX, 139.

Petit-Fils du Père Duchêne (Le), journal de 1848, IX, 83.

Petit-Gérard, rédacteur à l’Atelier, VIII, 368.

Petit-Goaves (V.), I, 562.

Petite-Revue (La), V, 328.

Petite-Rivière, I. 562.

Petitot, X, 51.

Penchet. Dictionnaire, V, 164, 167, 171, 228 ; 240.

Peupin, IX. 45. 50, 177, 28.), 298.

Peuple (Le), IX, 141.

Peuple (par opposition à Bourgeoisie pendant la Révolution). Cf. Bourgeoisie ; Cf. Ouvriers ; Cf. Paris ; Cf. Prolétariat : comment peu à peu il dégage son action dans la Révolution, 11. 1049 et sq ; sa croissance politique dans le début de 1792, 1155 et sq.

Peur ( La grande). Ses vraies raisons, I, 272 et sq ; une poussée de misérables dut se manifester, 275.

Peynier (M. de). Officier de marine, II, 836.

Peyrat. X, 296 ; 323 ; 326 ; il soutient la politique de Jules Favre, XI, 126 ; ses articles sur la candidature Hohenzollern, 177 ; 288 ; il reste à l’Assemblée nationale pendant la Commune, 415 : XII, 138 ; 160 ; 169.

Peyre. III, 391.

Peyre, architecte, V, 224.

Peyrilhe. Élu représentant de la Commune de Paris, le 1er août 1789, I, 310.

Peyron, peintre, VI, 506.

Peyronné. Son inertie à Marmande en 1851, X, 19.

Peyronnet (de) VII, 160 ; 198 ; auteur du projet sur le droit d’ainesse, 212, 215 ; non réélu en 1827, 218, 230 ; ministre en 1830 avec Polignac, 236 ; son procès, VIII, 33.

Peyrouton, républicain babouviste, X, 326.

Peyssard. Son rôle au 1er prairial, V, 94, 96.

Pézenas (V). Comment il accueille le Coup d’État en 1851, X, 19.

Pfaff, (Christophe). Étudiant révolutionnaire de Tubingen, III, 552.

Phalange (La). Journal de Considérant, VIII, 324 ; 443.

Phalanstère (Le). Journal de Fourier, VIII, 321.

Phare de la Loire (Le). Journal, X, 46 ; 99 ; 151 ; 313.

Pharmacie. Organisation de son enseignement, V, 203.

Phelyppeaux (Le Picard de), au service de l’Angleterre, V, 473.

Philadelphie. (V.). Grande Exposition de 1873, XII, 191.

Philippeaux, IV, 1203, 1204.

Philippe (André), officier municipal de Louhans, I, 427.

Philippe, babouviste, V, 326.

Philippe, XI, 430 ; fusillé, 491 ; XII, 38.

Philippe-Égalité (duc d’Orléans), député de Paris à la Convention, III, 105.

Philippeaux, député à la Convention, vote contre l’appel au peuple, IV, 936 ; son retour de Vendée, 1728 ; 1755.

Philosophie du XVIIIe siècle. Sa portée révolutionnaire, I. 37 ; précision et étendue de son effort, son travail de documentation, 37.

Pianori. Son attentat contre Napoléon III, X. 100 ; 108.

Piat (général), IX, 71.

Picard, Ses œuvres théâtrales, V, 219 ; VI, 500.

Picard (Alfred), VI, 513.

Picard (Ernest), X, 103 : élu en 1858, 115 ; son activité au Corps législatif de 1859 à 1863, 147 ; élu en 1863, 158 ; 254 ; « le 2 décembre est un crime », 259 ; publie l’Électeur, 324 ; élu à Paris en 1869, 346 ; 383. XI, 251 ; 28b ; 289 ; son projet sur Paris en 1871, 296 ; 363 : 366 : 440 ; XII, 25.

Picard (capitaine), XI, 243.

Picardie. Son industrie au XVIIIe siècle, décrite par Roland de la Platière, I. 74.

Pichat (Laurent), X, 48 ; 88 ; 102 ; 151 : soutient Tolain, 227 ; 234 ; son rôle dans les tentatives de conciliation en 1871, XI. 410 et sq ; élu en juillet 1871, 22 ; 23.

Pichegru (général). V, 44 : 48 et sq : son rôle à Paris en Germinal an III, 88 ; V, 119 et sq ; il commence à trahir, 120 ; 336et sq ; 363 ; élu du Jura en 1797, 370 ; 371 ; 412 : 418 ; 420 : 423 ; déporté après le 18 fructidor, 424 ; ses relations avec Moreau, 424 : comment il tente de gagner Moreau à l’intrigue royaliste, VI, 188 et sq : livré à Bonaparte, 190 ; trouvé étranglé dans sa prison, 192.

Pichon. Son Mémoire à la Société centrale d’Agriculture, VI, 452 : son Mémoire de 1810, 570.

Plekney, ambassadeur des États-Unis à Paris, V, 407.

Picot, agent provocateur de 1834. VIII, 277.

Picquart (colonel) XII, 267.

Pie (Mgr.). Son opposition en 1859, X, 122 ; 123.

Pie VI. V, 401.

Pie VII, VI, 70 ; Cf Concordat ; doit sacrer Napoléon, 202 ; ses craintes en 1805, 216 ; ses provinces envahies en 1807, 217 ; Rome prise, 217 ; ses relations avec Napoléon, 372 et sq ; son emprisonnement, 374 ; son enlèvement, 378 ; le concordat de 18I3, 379.

Pie VIII, pape, VIII, 106.

Pie IX. Son avènement en 1846, VIII, 532 : un pape libéral, 532 ; il devient inquiet, en présence de la Révolution de 1848, IX, 30 ; sa situation en 1848 ; il donne de mauvaise grâce une constitution ; son humiliation devant l’émeute, IX, 144 ; Cf Expédition de Rome ; sa politique rétrograde, 154 ; le motu proprio, 155 ; 156 ; 157 ; 185 ; 194 ; sa protestation contre la politique de Napoléon III en 1864, X, 256 ; Mentana, 280 ; la prise de Rome en 1870, XII, 25 ; le mouvement en sa faveur en France, 92 et sq ; 198.

Piémont. Campagne de 1794-95, V, 50 et sq ; annexé à la France, VI, 175 ; la révolte de 1820, 162.

Pierquin, III, 432.

Pierre (Victor), V, 423, 424 ; X, 156.

Pierre (Marquis de), proteste contre la loi de sûreté générale, X, 111.

Pierri, ami d’Orsini, X, 110.

Pierron, babouviste, V, 305 : 327.

Pierron (Général), V. 342.

Piet, VII, 170.

Piéton, délégué à Bâle, X, 354.

Pifluet. commissaire de section. II, 1277.

Pigault-Lebrun. Ses contes, V, 219.

Pilate (Léon), IX, 140.

Pillé (Nicolas), babouviste, V, 305 ; 318 ; 320 ; 327 ; 329.

Pillait (Déclaration de). Son texte et son sens, I. 742 ; II, 797 et sq.

Pillot, ancien prêtre, communiste en 1840, VIII, 449, 437.

Pillot, XI, 430.

Pinard. VIII, 247.

Pin (Richard du). Vainqueur de la Bastille, I, 264 ; appelé par les femmes, les conduit à Versailles, le 5 octobre 1789, II, 340.

Pin (Le) (V.). Réclame le droit de glanage, I, 188.

Pinard, clerc, signe protestation de civisme, I, 636.

Pindy, délégué à Bruxelles, X, 334, 335 ; délégué à Bâle, 353 ; 354 ; 376 ; 386 ; le troisième procès de l’Internationale, 390 ; signataire de l’Affiche rouge, XI, 256 ; élu à la Commune, 308 ; 430 ; 431 ; 439 ; 457 ; 463.

Pineau, membre du Comité de salut public de Nantes, I, 416.

Pinel (Philippe). Ses travaux, V, 215 ; VI, 301.

Pinet (Aîné). Son rôle au 1er prairial, V, 94.

Pingaud (Léonce), V, 576.

Piprel, du Crédit Mutuel, un des Soixante, X, 225.

Piques (Section des), IV, 1387.

Pitt (William). Fait du livre de Smith son évangile économique, III, 662, 665 ; 697 ; son projet de remaniement de la loi des pauvres, 702 ; 709 ; il n’est pas un conservateur borné, 712 ; son projet d’une réforme limitée dans la représentation du pays, 713 ; sa politique précisée dès 1785, 714 ; autorité que lui donnera son projet, même après 1789, quand il refusera toute réforme, 715 ; son idée d’étendre en France les relations commerciales de l’Angleterre, 716 ; il sent que c’est par l’industrie que l’Angleterre prendra son essor dans le monde, 718 ; pour cela il veut le maintien de la paix, 719 ; son discours financier du 17 février 1792 ; jubilé politique de l’Angleterre ; il y célèbre la prospérité et l’avenir de l’industrie anglaise, 720 et sq ; mais il s’en sert pour le maintien de la Constitution, 725 ; comment sa politique devient belliqueuse en face de la Révolution triomphante à la fin de 1792, 788 ; sa politique après le décret français du 19 novembre, 800 ; 810 ; IV, 938 ; 1163 ; rôle que Fabre d’Églantine lui attribue à la baisse des assignats, 1664 ; V, 106 ; sa politique contre la France annexionniste, 122 ; 382 ; Cf. Angleterre, VI, 99 ; les résultats de sa politique en 1800 ; il pouvait à bon droit s’enorgueillir, 100 ; sa chute en 1801, 126 ; il revient au pouvoir ; il est de taille à lutter contre Napoléon, 208.

Place (Henri), XI, 491.

Place royale (Section de la), II, 1268.

Place Vendôme (Section de la), II, 1268 ; son arrêté sur les élections en août 1702, III, 32.

Plaichard-Chottière, député à la Convention, V, 192.

Plaignier, cambreur, victime de la police sous la Restauration, VII, 111.

Plébiscite. Dans quelles conditions il eut lieu pour l’acceptation de la Constitution de l’An VIII, VI, 43 et sq ; 59 ; sur la question du Consulat à vie, 169 ; sur l’Empire, 198 ; celui de 1815 sur l’acte additionnel, VII, 48 ; sur la ratification du Coup d’État de 1851, IX, 216 ; examen de ses résultats, X, 32 ; sur le rétablissement de l’Empire en 1852, 40 ; plébiscite de 1870, comment il fut décidé, 384 ; la campagne, 385 ; le vote, 388, du 3 novembre 1870, XI, 260.

Plékhanof, IV, 1532.

Plessis (prison du), V, 91.

Pléville Le Pelley, ministre de la marine, V, 412.

Plichon, V, 555.

Plichon. Son opposition au Corps législatif sur la question romaine, X, 137 ; 139 ; 144 ; ministre en 1870, 388 ; XI, 210 ; 224.

Plœuc (de), sous-gouverneur de la Banque de France, XI, 297.

Plombières (V.). L’entrevue de 1858, X, 115.

Plon. imprimeur, X, 200.

Ploque, VIII. 34 ; arrêté, 34.

Plus-value. Proposition concernant les plus-values par suite d’expropriation, VIII, 241.

(département). Sa situation industrielle en 1811, VI, 522.

Pocholle, député à la Convention, III, 111.

Poëte (L.), XI, 314.

Pollpée, conspire contre Napoléon en 1808, VI, 473.

Poincaré, XII, 270.

Pointe (Noël), député ouvrier à la Convention, III, 113 ; IV, io58 ; son vote sur la mort du roi, 1063 ; approuvé par Babeuf, V, 68 et sq.

Poiret (le père). De l’Oratoire ; son discours comme nouveau curé de Saint- Sulpice, I, 545.

Poissonnière (section du faubourg). Son appel à l’insurrection en mars 93, IV, 1131 ; 1132 ; ses délégués à la barre de la Convention, 1132 ; 1224.

Poitiers (V.). Mouvement pour les subsistances en mars 1792, II, 1066 ; VIII, 262.

Poitiers (groupe de la rue de). Se forme à l’Assemblée constituante de 1848, IX, 64 ; sa propagande et ses brochures contre le socialisme, 131 ; son programme et son organisation, 135.

Poitou. Les cahiers de son Tiers-État demandent une société d’agriculture, sur le modèle de celle de Paris, I, 183 ; (Cf. Vendée ; pétition des paysans après le 10 août, II, 1300.

Pollastron (Mad. de), maîtresse du comte d’Artois, V, 105.

Police. Son organisation spéciale après le coup d’État de 1851, X, 34 ; le ministère de la police, 34.

Polignac (de). Jugé avec Moreau, VI, 194 ; VII, 95 ; son action sur Charles X, 228 ; il prend le ministère, 231 ; son ministère 232 et sq ; les ordonnances et la chute, 240 et sq ; la Chambre veut le sauver de la mort ; les manifestations du 17 octobre 1830, VIII, 32 ; son procès 32 et sq.

Poligny (V.). Comment il accueille le coup d’État en 1851, X, 18.

Pologne. La révolution de 1791 et sa répercussion sur l’Europe occidentale, II, 914 ; l’insurrection de 1794, V, 115 ; sa ruine, 115 ; l’attitude de Napoléon à son égard en 1807 ; VI, 222 ; Cf. Grand Duché de Varsovie ; la question de sa restauration en 1809-1811, 385 et sq ; comment est accueillie par les différents partis, la nouvelle de l’insurrection de 1831, VIII, 99 ; caractère du soulèvement de 1831, 110 et sq ; trois éléments de soulèvement ; aristocrates, militaires et démocrates, 136 ; la chute de Varsovie le 7 septembre 1831 ; débat qu’elle provoque en France, 138 ; Thiers laisse écraser Cracovie, 289 ; Cf. Cracovie ; c’est pour elle qu’on organise la manifestation du 15 mai 1848, IX, 5i ; le soulèvement de 1863 ; tous les partis en France demandent une intervention, X ; 142 ; les notes maladroites de Napoléon III, 143 ; importance de la question polonaise pour le mouvement ouvrier de 1863, 210 ; l’Internationale prend naissance de manifestations en sa faveur, 238.

Polverel (de). Son discours aux Jacobins sur les biens nationaux et les pauvres, 1. 475 ; il montre que la dette exigible dominait toute la question, 478 ; 490.

Pomaré, reine de Taïti, VIII, 495 et sq ; 508 et sq.

Pomelles (des), agent royaliste, V, 106 et sq ; 362et sq ; son rôle après le complot de Brothier, 367.

Pomme de terre. Sa culture, de 1794 à 1800, V, 274.

Pompéry (Ed. de), fouriériste, VIII, 446.

Pompières (Lubey de), VII, 225, 228.

Poncé, entrepreneur parisien en 1791, I, 612.

Poncelin (Ex-abbé). Ennemi de Barras, V, 411.

Poncelet, V, 248 ; 249.

Poncelet, bottier, agent royaliste, VIII. 167.

Poney, poète ouvrier, VIII, 486.

Poniatowski, VI, 390.

Ponnat (Baron de), X, 288.

Ponsard, IX, 200.

Ponsonby, ambassadeur anglais, son rôle à Constantinople en 1833, VIII, 224 ; son rôle en 1840, 387 et sq.

Pontécoulant. Dénoncé par les sections de Paris, IV, 1199.

Ponthieux (A.), V, 190.

Pont-l’Évêque (V.). Ses habitants demandent l’extension du droit de pâture à toute la région, I, 198 ; 751.

Pont-Neuf (Section du), III, 86 ; IV, 1387 ; son rôle le 31 mai, 1403.

Pont-Saint-Esprit (V.), 1, 486.

Popincourt (Section de). Son rôle au 20 juin 1792, 11, 1207 et sq ; IV, 1247 et sq ; 1331 ; 1387 ; son rôle au 1er prairial, V, 94.

Populaire (Le), VIII, 248 ; 372 ; 450 ; 552 ; 561 ; IX, 230.

Population. Son mouvement de 1794 à 1800, V, 167 et sq ; sous le premier Empire, VI, 520 ; sous la République de 1848, IX, 376 ; le choléra et la proscription, 377 ; les campagnes se dépeuplent au profit des villes sous le second Empire, X, 171.

Poppe, III, 287 et sq.

Porceiainiers, VIII, 226 ; 238.

Porfirio Diaz, X, 251 et sq.

Ports (Ouvriers des), V, 44.

Portail (Du), ministre de la Guerre, I, 658.

Port-Haliguen (V.), XII, 272.

Portal, ministre de la Marine en 1818, VII, 129.

Portalis, VI, 88 ; 169.

Portalis (fils), VII, 208 ; VII, 440 ; sa défense du droit de l’État en matière d’enseignement, 504.

Portat, commerçant du premier Empire, VI, 281 et sq.

Port-au-Prince (V.), I, 562 ; Convention qui y fut passée entre blancs et hommes de couleur, II, 977 et sq.

Portefaix. Poursuivis à Marseille pour coalition, X, 235.

Portes et Fenêtres (Contribution des), V, 457.

Porte Troc, faubourg de Lyon, I, 422.

Portiez de l’Oise (Collection). I, 11.

Portiez (Louis), III, 291, 303.

Portugal. Ses négociations avec la France, V, 126 ; ses relations avec la France et l’Angleterre de 1796 à 1797, 379 ; démonstration de la France contre lui en 1831, VIII, 135 ; fin de l’absolutisme de dom Miguel, 224.

Possibilistes. Apparition du terme comme désignation d’une école socialiste, XII, 246.

Possel. Poursuivi pour coalition, puis acquitté, VIII, 19.

Postes. Leur organisation de 1794 à 1800, V, 171 ; le cabinet noir sous Napoléon 1er, VI, 472 ; son organisation sous la monarchie de juillet, IX, 353 ; la réforme postale de 1848, 353 ; leur désorganisation par Thiers à Paris, XI, 345 ; l’œuvre de Theisz, 346.

Pot (Le), membre du Comité de salut public de Nantes, I, 416.

Poterie. Son développement sous le premier Empire, VI, 514, 515.

Pothuau (Amiral), XI, 366 ; ministre de la Marine, XII, 211.

Potier. De Saint-Domingue, II, 962.

Potiers, VI, 545.

Pottier, XI, 430, 463.

Poudis (de), agent national, IV, 1778.

Poudres et Salpêtres, V, 154.

Pougeard, IX, 364.

Pouillet, IX, 152.

Poullain-Grandperrey, V, 530 ; demande sans cesse des mesures contre les spéculateurs, mais aussi l’aliénation du domaine de l’État, 562.

Poullavrien (mines de). Réformes obtenues par les ouvriers en 1793, IV, 1706.

Poultier (du Nord), député à la Convention, IV, io63 ; attaque les Jacobins en 1799, V, 550.

Pourée, grenadier du 18 brumaire, V, 59.

Poussin, III, 435.

Pouvoir (Le), journal, X, 7.

Pouyer-Quertier. Son opposition protectionniste en 1860, X, 127 ; XII, 3 ; 58.

Pozzo di Borgo, conseiller de Louis XVIII, VII, 30 ; 76.

Pradier, sculpteur, VI, 508.

Pradines (Cazenove de), XII, 138.

Pradt (de). État de la culture, V, 267, 269, 273, 274, 276.

Pradt (abbé de), VI, 27.

Prague (V.). Le congrès de 1813, VI, 431.

1er Prairial (Insurrection du), V, 92 et sq ; ses conséquences, 97.

30 Prairial an VII (18 juin 1799), V, 530 et sq.

Prairies. Leur développement de 1794 à 1800, V, 274.

Praslin (duc de), VIII, 356 ; 545.

Préau de Vedel. XI, 491.

Précurseur (Le), Journal lyonnais, VI II, 54, 159 ; 263.

Précy, Général royaliste, IV, 1634 ; 1682.

Preigne (marquis de), VII. 494.

Presbourg. Traité de 1805, VI, 215.

Président de la République, Chanoine de St-Jean-de-Latran, VI, 82 ; pouvoirs que lui donne la Constitution de 1848, IX, 111 ; mode dénomination et attributions, 111 ; ses pouvoirs dans la Constitution de 1875, XII, 162.

Pressavin. Membre de la Municipalité de Lyon en 1789. I, 420 ; député à la Convention, III, 112.

Presse. La Commune de Paris porte la première atteinte à la liberté, 111, 9 ; réglementée par la Constitution de 1795, V, 134 ; 31 o ; 356 ; nouvelles lois restrictives en 1798, 440 ; circulation des journaux entravée en 1798, 527, 530 ; 559 ; l’arrêté consulaire du 27 nivôse an VIII, VI, 55 ; journaux maintenus et supprimés, 55 ; 199 ; régime auquel elle est soumise sous le premier Empire, 467 et sq ; régime de la Charte de 1814, VII, 35 ; discussion du régime à lui imposer en 1814, 38 ; 47 ; sous la Restauration, 94 ; le projet de loi de 1817, 124 ; la loi de 1820, 147 ; elle est la première victime des conspirations en 1822, 180 ; la loi de M. de Peyronnet, 182 ; 206 ; 216 ; nouveau projet sur elle en 1826 ; la loi de justice et d’amour, 215 ; projet du ministère Martignac, 225 ; 240 ; son développement de 1814 à 1827, VIII, 52 ; loi de 1834, 279 ; 545 ; loi de protection et de répression après juin 1848, IX, 92 ; le cautionnement est rétabli. 93 ; le débat sur ce sujet, 94 ; 140 ; 153 ; la loi réactionnaire de 1850, 199 ; le décret-loi de 1852, X, 34 ; régime auquel le soumet l’Empire autoritaire, 44 et sq ; l’autorisation préalable, les avertissements, les communiqués, 46 et sq ; un journal pour chaque parti, 47 ; 283 ; la loi de 1868, 322 ; la presse démocratique traquée par l’Assemblée nationale en 1871, XII, 24 ; la loi de 1871, 25 ; la loi de 1875 attaquée, 202.

Presse (La). Sa fondation, VIII. 286 ; 425 ; 537 ; IX, 255, 258 ; 368 ; X, 158 ; 286.

Presse (La Petite), Journal, XI, 465.

Prêtres (Cf. Réfractaires). L’obligation du serment établie par le Concordat, supprimée en 1870, VI, 89 ; nature de leur traitement, tel que l’établit le Concordat, 91.

Prévost-Paradol, X, 150 ; 160 ; 284 ; 326 ; XI, 148, 245.

Price, III, 709, 710 ; IV, 1535.

Priestley, III, 730 ; sa maison est brûlée, 793 ; IV, 1535.

Prieur (de la Marne). Membre du comité de salut public, IV, 1681 ; 1690 ; 1814 ; son rôle au 1er prairial, V, 94 : 96, 544.

Prim. Général espagnol, X. 251 ; son rôle dans la candidature Hohenzollern, XI, 163 ; il ne sait garder le secret, 174 ; 200.

Prince Impérial, fils de Napoléon III, sa naissance, X, 82 ; sa mort, XII, 225.

Princeteau (Mme). Sœur de Decazes, VII, 116.

Prisons. Prisons d’État sous le premier Empire, VI, 474 ; décret du 24 mars 1848, IX, 302 ; le travail y est de nouveau autorisé, 303.

Prisonniers de guerre. Décrets de la Convention à leur sujet, V, 51, 56.

Pritchard, missionnaire anglais, son rôle à Taïti, VIII, 495 et sq ; 508 et sq.

Privezac (Aveyron). Pillage du château, II, 1079.

Privilèges (royaux). Pour l’établissement d’une manufacture, limités dans le temps et dans l’espace, nuisaient peu à la liberté du travail, I, 66.

Prix. Hausse des prix des matières en 1792, II, 1032 ; hausse formidable de tous les prix sous le Second Empire, X, 177.

Procès du roi. Pourquoi ses lenteurs, IV, 855 et sq ; la Convention décide qu’elle jugera Louis XVI ; la question de l’appel au peuple, 865 ; l’acte d’accusation, 868 ; le roi à la barre, le 11 décembre 1792, 871 et sq ; Ip 26 décembre, 878 ; le plaidoyer de Desèze irrite les révolutionnaires, 878 et sq : les dangers de l’appel au peuple, 889 et sq ; c’était la perte de la France révolutionnaire, 891 ; confusion des idées à la fin de décembre, 902 ; le débat sur l’appel au peuple, entre Robespierie et Vergniaud, 908 et sq ; Barère fixe les incertitudes, 916 ; la Convention établit l’ordre des questions, 933 ; l’appel nominal, 934 et sq ; les résultats de l’appel nominal, 953, le sursis repoussé, 957 ; la mort, 958 et sq ; jugement d’ensemble sur la mort de Louis XVI, 960 et sq ; voir l’Erratum du tome IV.

Processions. Leur interdiction par la Commune, en 1792, III, 219.

Procureur (de la Commune). Sa fonction sous le régime municipal de 1789, I, 408.

Producteur (Le). Journal Saint-Simonien, VII, 260 ; VIII, 191.

Produits chimiques. Développement de leur fabrication sous le premier Empire, VI, 514 ; 515 ; sous le second Empire. X, 168.

Professeurs. Nommés à l’élection dans le plan de Talleyrand, 1122 ; dans le plan de Condorcet, ii36 ; l’Empire autoritaire réclame d’eux le serment, X, 49.

Profuit. commissaire de section, II, 1278.

Progrès de Lyon (Le). Journal, X, 153 ; 198.

Projean, IV, 1268.

Prolétariat. Le triomphe de la bourgeoisie, condition de son triomphe, à lui, I, 60 ; comment il conquiert le droit de cité dans la Révolution, 271 ; son rôle dans la Révolution française, III ; prêt à jouer un grand rôle quand la guerre éclate en avril 1792, II, 1155 et sq ; 10 août 1792, 1287 ; il n’a pas de rôle dans les élections à la Convention, III, 111 ; 11 commence à s’opposer comme classe à la minorité des capitalistes, III, 319 ; aussi peu conscient de son existence comme classe en Angleterre qu’en France en 1780, 6q5 et sq ; poussée des prolétaires vers les grades militaires et civils de la révolution en 1793, IV, 1230 ; tendances positives et réalistes à cette époque, 1231 ; étude de sa condition en 1800, VI, 9 et sq ; son désir de l’ordre et son chauvinisme, 11 ; développement de la conscience de classe sous la monarchie de Juillet, VU, 574 ; idée de la représentation politique chez les socialistes de 1840, VIII, 470 et sq ; comment il est adulé et flatté en 1848, IX, 13 et sq ; comment Louis-Napoléon tente de le rallier par le rétablissement du suffrage universel, 218 ; il s’affirme comme classe dans le manifeste des Soixante, X, 217 ; sa tactique nouvelle, son esprit nouveau, XII, 280 ; sa situation à la fin du XIXe siècle, 308 ; il peut se réjouir de l’établissement de la démocratie politique qui est son œuvre et qui prépare son avenir, 309 ; c’est le résultat de son effort quotidien, continué pendant tout le siècle, 310.

Prolétaire (Le), journal républicain des ouvriers démocrates socialistes, XII, 208.

Proly, IV, 1764.

Prony, VI, 512.

Propriété. Caractère inaliénable de la propriété féodale, I, 14 ; la bourgeoisie veut consacrer la sienne contre l’arbitraire royal, mais non celle de la noblesse et du clergé, 158 ; comment elle s’y prend, par une combinaison hardie du droit historique et du droit naturel, 159 ; sa définition dans le cahier de Paris dans les murs, 171 ; son transfert des nobles aux bourgeois au XVIIIe siècle, 180 ; c’est là une des forces de la Révolution, 180 ; discussion que la déclaration des droits soulève à son propos, 302 ; la propriété bourgeoise y est glissée parmi les droits naturels, 303 ; présentée comme condition d’admission à la Chambre populaire dans le projet de Constitution d’Août 1789, 309 ; la Législative craint d’en ébranler le principe, II, 786 et sq ; que devient la notion de propriété dans le grand remuement social de 1792, 1088 et sq ; notion puissante et complexe de la propriété qui se forme dès 1792 chez les révolutionnaires, 1109 ; la question ne fut pas posée aux élections à la Convention, III ; la Révolution craint sans cesse de la voir ébranlée à mesure que la démocratie croît, 136 ; Danton demande qu’on déclare que toutes les propriétés seront éternellement maintenues, 172 ; la conception de Fichte, 616 et sq ; la critique de Godvin, 831 et sq ; les conceptions médiocres de Rabaut-St-Étienne, 1006 et sq ; la thèse de Varlet, 1026 ; un mouvement naissant contre elle se dessine en février 1793 et effraie les révolutionnaires, 1072 ; la question devant la Convention 1490 et sq ; idée de la limitation du droit de propriété, 1499 ; 1506 ; utilisation des Droits de l’Homme contre le droit de propriété, 1535 ; la définition de Robespierre, 1564 ; comment la question est abordée dans la Constitution de 1793, 1586 ; propriété naturelle et propriété civile. Cf. Dolivier, 1647 et sq ; idées de St-Just, 1750 et sq.

Son rôle dans la Constitution de 1795, V, 130 et sq ; privilèges que fait renaître la Convention pour les propriétaires, 156 et sq ; son déplacement par la Révolution. VI, 8 ; son morcellement arrêté sous l’Empire, 449 ; la question de la grande et de la petite propriété, envisagée dans plusieurs départements, 449 et sq ; le morcellement de la propriété considéré comme une cause de la propriété agricole sous le premier Empire, 566 et sq ; une phrase de Napoléon sur le droit de propriété, 567 ; le retour à la grande propriété, raisons politiques et raisons économiques, 569 et sq ; comment le parti de l’ordre prétend la défendre en 1848, IX, 25 ; les thèses de 1848 à son sujet, 239 et sq ; la discussion sur le droit au travail met en cause le droit de propriété en 1848 : Thiers contre Mathieu de la Drôme, 263 et sq ; le radicalisme français actuel a repris au fond la conception de Robespierre : la propriété est la portion de bien garantie par la loi, 309 ; sa défaillance gouvernementale n’empêcherait point le triomphe de l’idée, 309.

PROPRIÉTÉ FONCIÈRE. La bourgeoisie commerçante avait commencé de l’acquérir en 1789, I, 27 ; sa répartition entre les différentes classes, I, 27 ; pénétrée et assouplie par la propriété mobilière à la veille de la Révolution, 104 ; son opposition à la propriété mobilière de 1830 à 1848, VIII, 572.

PROPRIÉTÉ MOBILIÈRE. Sa lutte contre la propriété foncière sous la Restauration mise en évidence à l’occasion du milliard des émigrés, VII, 199 et sq ; son opposition à la propriété foncière, de 1830 à 1848, VIII, 572.

Propriété (De la), ou la cause du pauvre plaidée au Tribunal de la Raison. Livre anonyme de 1789, IV, 1534 et sq.

Proscrits. Leur vie à Londres en 1850, IX, 208 ; sous l’Empire, X, 85 et sq ; leur nombre en 1875, XII, 178 ; leur brochure sur le Congrès ouvrier de 1876, Les Syndicaux et leur Congrès, 192 ; leur retour en 1878, 226.

Proscrit (Le), journal de Ledru-Rollin, IX, 209 ; X, 86.

Protectionnisme. Son développement de 1800 à 1807, VI, 286 ; un coup d’œil sur le passé avant Napoléon, 305 ; comment la Restauration est amenée à pratiquer cette politique, VII, 91 ; la lutte contre Napoléon III, X, 124 et sq ; 303.

Protestants. Leur situation de 1794 à 1800, V, 184 et sq ; organisation de leur culte par les Articles organiques, VI, 97.

Protot. Au Congrès de Genève, X, 300, 302 ; élu à la Commune, XI, 308, 388 ; son œuvre à la délégation de la justice, 398.

Proudhon, VIII, 50 ; 320 ; 342 ; son opinion sur la crise ministérielle de 1839, 342 ; 348 ; ce qu’il sut de l’émeute de 1839, 348 ; 353 ; ses réflexions sur le chômage de 1840, 36o et sq ; 402 ; son opinion sur Lamennais, 409 et sq ; sur Cabet, 450 ; 456 ; 459 ; sa polémique contre les phalanstériens, 459, franc-comtois comme Fourier, 462 ; son origine populaire, 463 ; son caractère ; il eut peu de disciples, mais de nombreux amis, 464 ; la pension Suard, 465 ; dès les premiers ouvrages son idéal transparait ; la justice entre individus égaux et libres ; 467 ; « la propriété c’est le vol » 468 ; le procès, 468 ; la Création de l’Ordre, 469 ; sa critique de Louis Blanc, 473 ; 480 ; 481 ; 505, 518 ; les Contradictions économiques, 553 ; ses relations avec Marx, 553 ; 556 ; son rôle en février 1848, 568 et sq ; IX, 4, 24, 25, 26, 36, 48, 51, 56, 65, 95 ; son attitude en 1848, son arrivée à la Constituante, « l’isoloir », 96 ; son idée de la Banque du Peuple ; sa proposition au Comité de finances de la Constituante, 97 ; son discours contre Thiers à la Chambre, 97 ; l’excommunication majeure, 98, 99. 108, 111, 119, 123, 124, 127, 128, 12g, 133, 134, 137, 140, 192, 197 ; son attitude antirévolutionnaire en 1850, 200, 231, 234, 235, 239 ; à quoi aboutit sa thèse sur la propriété en 1848, 240 ; 241 ; son talent, son libertarisme, 247 ; thèse, antithèse et synthèse, 248 ; sa vie en 1848-50 ; les Confessions d’un révolutionnaire ; l’Idée générale de la Révolution, 249 ; sa conception de l’État, 249 et sq ; ses idées politiques en 1850, 250 ; c’est seulement en 1851 qu’il arrive à l’anarchie pure, 250 ; le principe fédératif est la conclusion de son œuvre, 252, 255, 262, 264, 265, 266, 267, 271, 27g, 322 ; son projet de banque nationale, 339 ; il le défend contre Thiers, 340 ; son projet de réunion de la Banque de France au domaine public, 342 ; il organise sa Banque du Peuple, 343 ; succès qu’elle rencontre ; mais il est emprisonné, 344 ; la polémique contre Bastiat, 344 ; ce qui est resté de ses idées, 345 ; 36o ; 374 ; 375 ; 380.

Son action sur la classe ouvrière, VI ; 17 ; la Révolution sociale démontrée par le Coup d’État ; la Révolution ou l’Église ? Comment choisira Louis-Napoléon ? 35 et sq ; son Manuel du spéculateur à la Bourse, 63 ; 96 ; incline à l’abstention dès 1857, 103 ; sa campagne abstentionniste en 1863 ; les Démocrates assermentés et les réfractaires, 153 et sq ; sa brochure est inspirée par la plus grande confiance dans la force du suffrage universel, 154 ; 162 ; 174 ; son influence sur les ouvriers parisiens, 242 ; sa capacité politique des classes ouvrières, 244 et sq ; sa mort et ses funérailles, 256 ; lu et commenté par la jeunesse socialiste de 1864, 287 ; son influence sur l’Internationale, 299 ; XI, 42 ; 73 ; 328.

Proudonisme. Un programme inspiré par lui aux élections de la Commune, XI, 307.

Prouvaires (Complot de la rue des). Complot royaliste en 1832, VIII, 167.

Pronveur, député à la Législative, craint l’ébranlement de la propriété par l’abolition des droits féodaux, II, 788.

Provence, II, 758.

Prudent-Dervilliers, XII, 208.

Prudhomme. I, 611, se tait sur la loi Chapelier, 612 ; se tait sur le discours de Brissot, II, 800 ; donne lui aussi une note défiante et triste à la fin de 1791, 822 ; il est encore perplexe et incertain après le décret sur les émigrés, 845 ; le 31 décembre 1791, il entame brusquement la campagne contre la politique belliqueuse des Girondins, 872 ; sa lutte contre la guerre, du 17 au 24 décembre 1792, 886 ; son attitude lors de la crise du prix du sucre en janvier 1792, 1013 et sq ; il justifie et tente de calmer le peuple, 1015 ; tient lui aussi pour la liberté du commerce, 1018 ; 1174 ; 1236 ; les enrôlements civiques, t250 ; son article sur les massacres de septembre, III, 73 et sq ; ses attaques contre Marat candidat, 106 ; il s’émeut des faibles mouvements agraires de 1792, 138 ; sa critique de Momoro, 139 ; sur la messe de Noël, 222, 302 ; il évolue contre la Gironde en octobre 1792, 399 ; son opinion sur les querelles de la Convention, 422 ; IV, 961 ; il glisse insensiblement à l’idée du maximum, 1055 ; incertain dans le conflit des classes qui se dessine, 1207 ; puis il prend parti contre les Montagnards, 1209 et sq ; sa diatribe réactionnaire et fourbe contre les forces parisiennes de révolution, 1214, un mercanti, un lâche et un fourbe, 1396 ; 1419 ; il emploie Babeuf, V, 20.

Prudhommes (Conseils de). Leur création à Lyon en 1806, VI, 279 ; 550 ; leur fonctionnement à Lyon, VIII, 150 ; 226 ; 264 ; 370 ; livrets ouvriers, 370 ; projets et discussions de 1848, IX, 306 ; la loi du 1er juin 1853, X, 70.

Prud’hon, peintre, V, 223, VI, 503 ; 505 ; 508.

Prunelle de Lière, député à la Convention, III, 111.

Prusse, II, 1216 ; elle est l’espoir de Fersen et de Marie-Antoinette contre la Révolution, II, 1216 ; sa lutte avec l’Autriche au XVIII’ ; siècle, III, 444 ; son développement économique à la même époque, 451 ; sa politique en 1795, V, 115 ; ses relations avec la France en 1796-97, 377 ; ses dispositions après Campo-Formio, 309 et sq ; ses négociations avec la France à la fin de 1798, 497 ; son expectative en 1800, VI, 100 ; sa politique en 1801, 123 ; sa situation après le recès d’Empire, 175 ; se fait l’intermédiaire entre Louis XVIII et Napoléon, 185 ; son attitude expectative en 1805, 209 ; ses relations avec la France au moment d’Austerlitz, 215 ; après le traité de Presbourg, 217 ; la guerre de 1806, 218 et sq ; l’entrée à Berlin, 220, 225 ; son alliance avec Napoléon 1er contre la Russie, 387 ; la révolte intellectuelle de 1806 à 1813 ; les réformes, 416 et sq : traité avec la Russie en 1813, 422 ; son rôle au Congrès de Vienne, VII, 41 ; 187 ; son rôle en 1840, VIII, 392 ; sa politique pendant la guerre de Crimée, X, 80 ; son attitude en 1859, 119 ; la question des duchés, 249 et sq. ; la guerre de 1866, 257 et sq ; Sadowa, 271 et sq ; la question du Luxembourg en 1866, 274 ; la question du vote dans les duchés en 1867, 277 et sq ; la guerre de 1870, XI, 1 et sq ; ses hésitations et sa politique en 1859, 26 ; comment au moment de l’affaire des duchés les sympathies de l’Allemagne du Sud vont malgré tout vers elle, 47.

Prutz (Robert). Poète allemand de 1840, VIII, 398,

Prytanée français, ancien collège des boursiers, V. 195.

Publiciste (Le), V, 195, 246 ; VI, 467.

Puebla (V). Bataille, X, 25I.

Paget. Élu à la Commune, XI, 308.

Puisaye (Joseph de). Ses négociations avec Pitt, V, 62 et sq ; 367.

Pujol (Louis). Son passé, son rôle en juin 1848, IX, 76.

Pusignan (V.). Château incendié en juillet 1789, I, 275.

Puteaux (V.), X, 295.

Puycelsy (V.), IV, 1272.

Puy-de-Dôme (Dép.), VIII, 262.

Puyraveau (Audry de). Son rôle en juillet 1830, VII, 244 et sq ; VIII, 259 ; poursuivi devant les Pairs, 276 ; IX, 112.

Puységur, IX, 123.

Pyat (Félix). VIII, 426 ; ses drames, 521 ; Ix, 90, 94, 112, 113, 123, 124 ; son Toast aux Paysans de France se vend à un million d’exemplaires, 138 ; 150 ; 152 ; sa proposition sur le droit au travail en 1848, 266 ; proscrit, sa vie à Londres, X, 85 ; 86 ; 871 ; 96 ; refuse de profiter de l’amnistie de 1859. 121 ; 324 ; 36i ; XI, 25t), élu en 1871, 265 ; élu à la Commune, 308 ; 311 ; 330 ; 356 ; 377 ; 387 ; 415 ; 430 ; membre du Comité de Salut public de la Commune, 431 ; son hostilité à Rossel, 434 ; 435 ; 436 ; sa disparition, 463.

Pyramides (Groupe de la rue des). Se forme à l’Assemblée constituante de 1848, IX, 64.