Histoire secrète d’Isabelle de Bavière, reine de France/Note

Texte établi par Gilbert Lely, Jean-Jacques Pauvert (Œuvres complètes, t. XXXIp. 431-432).


NOTE

SUR
PLUSIEURS DES PIÈCES JUSTIFICATIVES
ÉNONCÉES DANS CET OUVRAGE


Dans une lettre du 20 juillet 1813 sur une demande relative aux papiers de la maison de Bourgogne, on répondit qu’il avait effectivement existé beaucoup de vieux papiers chez les ci-devans Chartreux, près de Dijon, à l’époque de la prise de possession du dernier acquéreur ; mais que ces papiers ont été dispersés et lacérés sans qu’il soit possible d’en retrouver aucuns vestiges. Sur de nouvelles demandes, on répondit en date du 15 août, même année, que d’après de plus exactes informations, on s’était plus intimement convaincu qu’à l’époque de la destruction des monuments on avait encore beaucoup brûlé et déchiré de ces papiers, et qu’il devenait plus impossible que jamais d’en retrouver aucune trace : lors de l’acquisition du dernier propriétaire, il passa en revue le peu qui restait de ces papiers, et n’en pouvant déchiffrer deux lignes de suite, il acheva de les brûler.

Il est donc devenu impossible à l’auteur de cet ouvrage de fournir d’autres renseignements que ceux annoncés dans sa préface. Ces papiers existaient dans leur entier en 1764 et 1765, temps où il les compulsa, pour en retirer ce qu’on trouve dans ce qu’on vient de lire.

Il est bien d’autres anecdotes, aussi précieuses à l’histoire, dont on ne retrouvera jamais les titres originaux, grâces aux malheurs de la fin du XVIIIe siècle : c’est donc à ceux qui occasionnèrent ces malheurs qu’il faut s’en prendre, et non pas aux auteurs qui, pour dédommager de ces pertes, ont bien voulu nous fournir sur ces faits tout ce qu’il était en leur pouvoir d’offrir.