Histoire de la paroisse Saint-Joseph de Carleton/Notes explicatives

Imprimerie générale de Rimouski (p. 95-111).

NOTES EXPLICATIVES[1]


Note I

TREATY WITH THE INDIANS


At a Grand Meeting of the Indians at Menaquashe, in the Harbour of the River St. John, near Fort Howe, on Thursday, the 24th September, 1778.

Present on the part of King George the Third : —

Michael Franklin, Esq’r, Superintendent of Indian Affairs,

Major Studholme, Commanding His Majesty’s Garrison at Fort Howe,

Capt. Mowatt, Commanding His Majesty’s Ship Albany,

Rev. Mr. Bourg, Missionary of the Indians, James White, Esq’r, Agent for Indian Affairs, at St. John, and several other officers and gentlemen.

Present on the part of the Indians : —

Pierre Thomas, Supreme Sachem or Chief of St. John’s River.

François Xavier, 2d Chief, Zackareen, Nicholas Ackmobish, Francis St. Aubin, Jean Baptiste La Porte, captains.

Pierre Turtou, Pierre Paul Neptan, Paulsis, Jeanwishe, Nicholas Gaudin, Pierre Paul, Pierre Joseph, Michael Alnowishe, (Principal Indians), Malecete Indians of the River St. John.

Jean Baptiste Arimph, 2d Chief, Louis Augustin, captain, Antoiness Deacon, Francis Joseph Arimph, captain, Mickmacks of Richebouctou.

Antoine Arnau, captain, Jean Baptiste Heart, principal Indian, Michael Arginau, chief, Pierre Bernard Cataup, captain, Joseph Portis, captain, Mickmacks of Chignectou.

Francis Joseph Istashe, captain, Mickmack of Pogmouche.

Michael Sagaket, Charles Nocout, (Principal Indians), Mickmacks of the Basin of Merias.

Suit les dispositions du traité avec les sauvages, fait en septembre 1778.

Le premier résultat fut la déclaration suivante envoyée à John Allan, agent des Américains et signée par les principaux chefs : —

To John Allan and his Associates at Machias.

The Chiefs and Great Men of the Malecete and Mickmack Indians hereby give thee notice.

That their Eyes are now open and they see clearly that thou hast endeavoured to blind them to serve thy wicked purposes against thy Lawful Sovereign, King George, our forgiving and affectionate Father.

We have this day settled all misunderstanding that thou didst occasion between us and King George’s men.

We now desire that thee and Preble, and thy Comrades, will remain in your wigwams at Machias, and not come to Passamaquadie to bequile and disturb our weak and young Brethren. We will have nothing to do with thee or them or with your storys, for we have found you out ; and if you persist in tempting us, we warn you to take care of yourselves. We shall not come to Machias to do you harm, but beware of Passamaquodie for we forbid you to come there.

At Menaguashe, the 24th September, 1778.
Jean Baptiste Arimph   x,
Chief of Richeboutou an in behalf of the Mickmacks.
Pierre Thomas   x,
xxxxxxxxxxxxFrancis Xavier   x,
Chiefs of the Melecetes and in their behalf.




Note II

EXPOSÉ DE M. BOURG À SON EXCELLENCE LORD DORCHESTER
TOUCHANT SES DROITS À UN SALAIRE DU GOUVERNEMENT


Au très honorable Gui Lord Dorchester, Capitaine Général et Gouverneur en chef des Colonies de Québec, Nouvelle-Écosse et Nouvelle Brunswick et les dépendances, général et commandant en chef des forces de Sa Majesté dans les dites Colonies et sur L’Isle de Terreneuve.

Exposé du cas du Sieur Joseph-Mathurin Bourg, prêtre, missionnaire résidant à Carleton, Baye des Chaleurs.

En 1773, L’exposant fut nommé par Monseigneur Bryant, Évêque de Québec, du consentement et avec l’approbation de Son Excellence Milord Dorchester (alors Sir Gui Carleton et commandant en chef de la province) pour succéder à Monsieur Bailly en qualité de missionnaire pour tous les Français et Sauvages de la Baye des Chaleurs, de la rivière St-Jean et de la Nouvelle-Écosse, avec l’assurance d’un salaire annuel de cent livres sterlings, qui lui fut payé exactement pendant quelques années, par le Gouvernement d’Halifax.

En 1784, le nomme pour déservir une chapelle que les Catholiques-Romains venaient de bâtir à Halifax et de se fixer en cette ville, au cas qu’il voye apparence d’une honnête subsistance ; il se rendit en obéissance de ses ordres à sa sus-ditte destination ou étant arrivé, il eut lieu de juger qu’avec son dit salaire de cent louis sterlings il pouvait vivre décemment, en conséquence, il retourne aussitôt à la Baye pour chercher ses effets.

Pour subvenir aux frais le dit exposant se vit obligé de demander sa pension pour……84 ; le secrétaire M. Buckley répondit que le trésor se trouvait dans ce moment épuisé, mais que sous peu il aurait des fonds qui le mettrait à même de faire, ce payement.

La saison avancée n’admettant aucun délay, il entreprit ce voyage qui fut également long, pénible et dangereux. Malgré toute la diligence qu’il put faire, ce retardement joint à d’autres circonstances imprévues empêchèrent son retour à Halifax pour cet hiver où il se rendit au petit printemps. Les démarches dispendieuses l’obligèrent aussitôt son arrivée de renouveller ses démarches pour son salaire des années…… 84 et 85 ; son application d’abord ne rencontra aucunes objections, ensuite elle fut discutée. L’exposant fut remis de jour en jour, de terme en terme jusqu’à ce qu’à la fin, conduit par toutes les passes, la réponse se termina par un refus.

Ainsi L’exposant cruellement trompé dans ses justes attentes, a la mortification de ne pouvoir se décharger des dettes contractées au service et sous la foi du Gouvernement.

Après d’incroyables, zélés travaux et fatigues dans ces troubles passés pour tâcher d’apaiser les nations, et les contenir dans leurs justes devoirs envers leur souverain, il se voit au retour de l’âge avec une constitution épuisée ; et ce qui est mil fois pire pour un homme de son état, avec une réputation flétrie par l’insolvabilité si le Gouvernement ne prend cet exposé en considération.

Le Sieur Joseph Mathurin Bourg, prêtre missionnaire résidant à Carleton, Baye des Chaleurs, a l’honneur de représenter très humblement à Votre Excellence, que L’exposé cy-dessus, est depuis plusieurs années le sujet du plus cuisant chagrin de votre mémoréaliste poussé par la nécessité qui pouvait seule résoudre à cette démarche, il le soumet avec confiance à la considération de Votre-Excellence, la suppliant de vouloir bien lui accorder tels secours qui paraîtront de justice et d’équité lui être dus et convenir à sa situation peinte dans son sus-dit Écrit et votre mémoréaliste ne cessera de prier pour la conservation de Son Excellence dont il a l’honneur d’être le très humble et fidèle sujet.

Carleton, Baye des Chaleurs, 4 Fév. 1789.


Note III

LETTRE DE M. BOURG



Monseigneur,[2]

J’ai eu l’honneur de recevoir l’été dernier la Lettre qui m’était adressée de la part de Sa Grandeur, concernant les pouvoirs qu’elle jugeait à propos de m’accorder, je m’y suis conformé volontier ainsi que je suis dans la disposition de faire en tout ce qu’elle lui plaira m’ordonner.

Sa Grandeur peut être persuadée que je n’aurais pas manqué de lui écrire dans le courant de l’été dernier si je n’avais eu l’espérance d’avoir l’honneur de lui présenter mes très humbles respects de vive voix. Le printems dernier, Monsieur Girouard se trouvant attaqué à la joue d’un mal inconnu se rendit chez moy. Le mal paraissant de jour en jour devenir plus sérieux, nous prîmes le parti de monter à Québec, après sa première relâche, nous nous mîmes aussitôt en route par les Rivières ; mais une abondance d’eau extraordinaire causée par des pluyes continuelles nous obligea après bien des peines et fatigues à relâcher.

À notre retour la maladie du sus-dit, augmentant toujours, il fut extraordinairement frappé de son mal le croyant plus considérable qu’il ne l’était en effet, de sorte qu’après en avoir été expressément prié de sa part, je pris le parti de ne pas l’abandonner et ainsi de différer de faire mes missions de Bonaventure, Percé, etc. ; un moy s’étant ainsi écoulé, le sus-dit se trouvant mieux, de son consentement, je fus faire ma mission de Percé, Rivière-au-Renard, etc., à mon retour trouvant le sus-dit à peu près dans le même état, je pris le partie d’aller passer un moy à Bonaventure où je dois aller passer le carême si Monsieur Girouard ne se trouve pas en état d’y aller.

Lorsque je suis venu à Tracadiès, présentement Carleton, j’ai trouvé une petite chapelle bâtie par ordre du Révérend Père de la Brosse, située directement au milieu de la paroisse. Quelques années après d’un commun consentement des habitans du lieu, je l’ai fait allonger ensuite croyans certainement que ce serait en ce lieu qu’on bâtirait par la suite une église plus considérable, je pris le partie d’acheter cette habitation de l’habitant qui était situé sur cette terre avant la bâtisse de cette chapelle et ensuite de donner gratis à l’église suffisamment de terrain pour le cimetière, la bâtisse d’une église, un presbytère et jardin pour le curé, en outre j’ai obtenu du gouvernement une terre à l’église appartenante peu distante de l’endroit sus-dit.

L’année dernière, lorsqu’il fut question de commencer à travailler pour la bâtisebâtisse de cette nouvelle église, quelques habitans ont été contre, fondés sur cecy que la paroisse établie par les Acadiens ayant été divisée en deux depuis peu par le gouvernement savoir : Carleton et Maria, il fallait bâtir au milieu de chaque une Église. Les raisons qu’on peut alléguer contre sont : Ier que les habitans de deux sus-dits endroits qui ne forment environ que quatre-vingts habitans la plus part fort pauvres, ne peuvent qu’avec peine bâtir une seule Église. 2e les montaignes étans si près il n’y aura jamais qu’une seule concession. C’est par conséquent le sentiment de Monsieur Girouard, ainsi que le mien, qu’il serait à propos qu’elle fut bâtie dans l’endroit où elle est présentement. Je prie Votre Grandeur de vouloir bien en décider et de me faire savoir quelles sont là dessus vos volontés qui seront aussitôt exactement exécutées. Je prends la liberté de présenter à Sa Grandeur mes très humbles respects ainsi que Monseigneur Bryant et suis de l’un et de l’autre avec considération et Respect, de leurs grandeurs Le
respecttrès humble et très obéissant serviteur,

Joseph Mth. Bourg, Prêtre, xx
Missionnaire.


Carleton, Baye des Chaleurs,
respect7 février 1789.


La présente est pour vous présenter mes très humbles Respects et informer Sa Grandeur que tous les habitants du lieu, du moins à l’extérieur, se sont rendus aux tendres et vives représentations de Sa Grandeur au sujet de la bâtisse d’une seule Église et cela dans le lieu où était l’ancienne…… plusieurs même ont commencé à y travailler ; mais les sus-dits habitants étant maintenant si traversés et molestés, incertains d’avoir leur grant après les assurances qu’on leur a données entre mains, qu’ils ont jugé à propos, de mon consentement, de faire en sorte d’obtenir leur grant avant que de continuer l’ouvrage, ont député pour cet effet le capitaine Hemond, qui espère ainsi que moy, être dirigé et protégé par Sa Grandeur pour obtenir l’effet de sa demande.

xxxxxxxxxxxxxxxxJe suis avec respect
xxxxxxxxxxxxxxxxJe suis avde Sa Grandeur Le
xxxxxxxxxxxxxxxxJe suis avec très humble
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxEt très obéissant serviteur,

Joseph Mth. Bourg, Ptre,
Tracadiès dit Carleton.

23 février 1790.
LETTRE DE M. BOURG À MGR HUBERT


Monseigneur,

J’ai eu l’honneur de recevoir votre dernière en date du 12 octobre par laquelle j’ai été informé que Mr Girouard n’avait pas pu se résoudre à revenir en la Baye des Chaleurs et qu’en conséquence Sa Grandeur désirait me charger de ces missions. Je l’accepte volontier et ferai tout ce qui dépendra de moy, pour m’acquitter dans ces missions de mes devoirs, aussi bien que dans les autres. Si Dieu me donne la santé je le peux facilement en commençans mes tournées de bon printems (ainsi que le dit Sa Grandeur) ce que je ne manquerai pas de faire et les continuer pendant tout le cours de l’été. Sans doute le Ier objet que je dois avoir en vue, c’est le salut des âmes. J’espère qu’il le sera aussi ; mais ainsi que le dit Sa Grandeur à l’égard du temporel, j’y trouverai mon compte. Cependant les années où nous sommes maintenant sont si pauvres en ces endroits que je crois qu’un seul ecclésiastique n’y peut vivre que bien médiocrement…… Je prends la liberté de présenter mes très humbles respects à Sa Grandeur ainsi que de lui souhaiter une heureuse année, bien plus une longue vie et parfaite santé pour l’honneur et le bien de la Religion en ce pays et la satisfaction de tous ses sujets, en particulier de celui qui a l’honneur d’être avec respect de Sa Grandeur, Le

xxxxxxxxxxTrès humble et très obéissant serviteur

Joseph Mth. Bourg, Prêtre, Miss.

Bonaventure, 3 janvier 1791.

Je passe cet hiver au sus-dit endroit pour préparer les enfants à la première communion.

Il y a quelques familles de Bonaventure et quelques autres de Mamrancouk qui sont allés établir un endroit appelé Réchéboutouk peu distans de Miramichi. Si c’est le plaisir de Sa Grandeur, j’irai de Miramichi les desservir, sans cela je pense qu’ils ne le seront point.


RÉPONSE DE MGR HUBERT.


Mr Bourg,

Monsieur,

J’ai vu avec un véritable plaisir par votre lettre du 3 janvier que sans préjudice de votre santé vous pourriez pourvoir aux besoins spirituels de tous les fidèles de la Baie des Chaleurs. Je prie Dieu qu’il répande ses bénédictions sur ces grands travaux que vous entreprenez sans doute en vue de sa gloire.

Comme tout ce qui est au delà de Miramichi se trouve dans la juridiction de Mr Jones, je serais d’avis qu’avant de vous transporter à Richibouctou vous écrivissiez à ce Mons. pour le prévenir et pour savoir s’il n’aurait pas déjà chargé quelqu’un de la desserte de ce poste.

Il y a fort longtemps que je n’ai eu des nouvelles de M. LeRoux. Si vous pouvez en apprendre, tâchez de me les faire savoir.

xxxxJe suis bien sincèrement en N. S. J. C.

Monsieur

xxxxxxxxxxxxxVotre etc.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx(Signé) † J. F. Évêque de Québec.



LETTRE DE M. BOURG
Incendie de l’église de Bonaventure


Monseigneur l’Évêque de Québec,

Monseigneur,

Un accident imprévu et très funeste m’oblige d’adresser à Sa Grandeur la présente. J’ai eu l’honneur d’informer Sa Grandeur dans ma dernière que je passais l’hiver à Bonaventure pour l’instruction des enfants à la première communion, ayans été à Tracadiès lieu de ma résidence pour les malades et y passer un moy, il est arrivé par le réchaud posé par les petits servants de messe dans la sacristie quelques charbons tombés dans la sacristie en mettant le feu en l’ensensoir que l’église est brûlée, tous les vases sacrés, ornements, saintes huiles, en un mot tout ce que l’église possédait et à moy appartement. Conservant les ornements d’Église, j’espère que Sa Grandeur sera touché de ce triste accident et voudra bien dire un mot en ma faveur et celle de mes pauvres habitants aux Messieurs curés. Ils se sont entièrement conformés aux volontés de Sa Grandeur, ont commencé et poursuivent avec courage la Bâtisse d’une nouvelle Église, cependant cette nouvelle perte les affligent et désespèrent pour ainsi dire de pouvoir l’orner étant pauvres sans assistance. J’écris aux Messieurs curés que j’ai eu l’honneur de connaître. Je les invite de vouloir bien se donner la peine d’aller pour ce sujet visiter leurs confrères et s’il y a quelques contributions de vouloir bien les remettre entre les mains de M. Hubert, curé de Québec pour me les faire attenir le printemps prochain.

S’ils veulent nous donner la main je serais reconnaissants, ainsi que mes paroissiens, leurs noms seront écris et conservés et recommandés comme bienfaiteurs de L’église même après mon décès. J’espère que Sa Grandeur voudra bien approuver mes démarches et dire, s’il lui plaît, un mot en ma faveur aux Messieurs Curés et citoyens, même au gouvernement, si Sa Grandeur le juge à propos.

Je prie Sa Grandeur de vouloir bien, s’il est possible, me procurer un calice, saint ciboire, pierre sacrée et autres choses nécessaires pour la célébration de la Ste Messe surtout saintes huiles que j’attends par le porteur de la présente.

Je présente mes Respects à Sa Grandeur et ai l’honneur d’être avec respect d’icelle le très humble

et très obéissant serviteur,
Joseph Mth. Bourg, Prêtre, Miss.
Baye des Chaleurs,
Carleton 8 Février 1791.


Note IV

LISTE DES PRÊTRES ORIGINAIRES DE CARLETON


Le Révd. Jean Louis Allain, né le 11 août 1813, fils de Lazare Allain et de Lucie Landry. Décédé à Bonaventure le 19 juin 1863, à l’âge de 50. Inhumé dans l’église de cette paroisse.

Monseigneur Joseph Théophile Allard, neveu du précédent, né le 27 août 1842, fils du capitaine Pierre Allard et de Marie Gillette Allain ; curé de Caraquet, N. B., et fondateur du Collège du Sacré-Cœur, de cette paroisse. Protonotaire Apostolique.

Le Révd Charles Wilfrid Cullen, fils de Charles Cullen, écr., et de Marie Esther LaBillois, né le 26 juin 1861 ; curé de l’église canadienne de Taunton, Mass., E, U.

Le Révd Joseph Romuald Rodrique Leonard, né le 10 août 1876, fils de J. R. Léonard, écr., marchand, et de Marie Normandeau ; secrétaire du diocèse de Rimouski pendant huit années.

Le Révd Père Jean Joseph Théodore Philippe, prêtre de la Congrégation du Sacré-Cœur d’Issoudun, France ; né le 18 octobre 1871 ; fils de Joseph Phillippe et de Marie Landry, missionnaire aux Îles de l’Océanie.



Note V

LISTE DES MARGUILLERS EN EXERCICE À CARLETON


Mathurin Bujold 
  
1784
Abraham Dugas 
  
1785
Augustin LeBlanc 
  
1786
Pierre Dugas 
  
1789
Paul Babineau 
  
1795
Jean LeBlanc 
  
1796
Zacharie Nadeau 
  
1797
Pierre LeBlanc 
  
1798
Joseph Boudreau 
  
1799
Urbain Laviolette 
  
1800
Louis Estiambre 
  
1801
Joseph Landry 
  
1802
Hilarion Dugas 
  
1803
Alexis Poirier 
  
1804
Louis Allain 
  
1805
Augustin Allard 
  
1806
Joseph Audet 
  
1807
Nicolas Landry 
  
1808
Florent Arseneau 
  
1809
Pieyre Audet 
  
1810
Jean B LeBlanc 
  
1811
Lazare Allain 
  
1812
Isaïe Bernard 
  
1813
Désiré LeBlanc 
  
1814
Joseph Guité 
  
1815
François Laviolette 
  
1816
Hyppolite Landry 
  
1817
Jean LeBlanc 
  
1818
Simon Bernard 
  
1819
Edouard Bourg 
  
1820
Mathurin LeBlanc 
  
1821
Raymond Landry 
  
1822
Magloire Bernard 
  
1823
Romain Bujold 
  
1824
Frédéric Loubert 
  
1825
Avilas LeBlanc 
  
1826
Jean Comeau dit Clair 
  
1827
Joseph Porlier 
  
1828
Luc LeBlanc 
  
1829
Jacques Orfroi 
  
1830
Frédéric Bujold 
  
1831
Isaac Bernard 
  
1832
Sevère Landry 
  
1833
Frédéric Dugas 
  
1834
Maxime Dugas 
  
1835
John Grant 
  
1836
Frédéric Bujold 
  
1837
Michel Gauthier 
  
1838
Joseph Porlier 
  
1839
Jean B. Landry 
  
1840
Eusèbe Arseneau 
  
1841
Pierre Normandeau 
  
1842
Joseph Landry 
  
1843
Frédéric Bujold 
  
1844
Jean Gauvreau 
  
1845
Joseph Meagher 
  
1846
Laurent Landry 
  
1847
Joseph Nadeau 
  
1848
Hyppolite Audet 
  
1849
Nicolas Nonnandeau 
  
1850
Frédéric Arseneau 
  
1851
Pierre Normandeau 
  
1852
François Bélanger 
  
1853
Fidèle Bujold 
  
1854
Etienne Dyotte 
  
1855
Fidèle Landry 
  
1856
Polycarpe Nadeau 
  
1857
Joseph Landry 
  
1858
Isaac Boudreau 
  
1859
Joseph Ahier 
  
1860
Laurent Normandeau 
  
1861
Bénoni Allain 
  
1862
Nicolas Dugas. 
  
1863
Maxime LeBlanc 
  
1864
Frédéric LeBlanc 
  
1865
Urbain LeBlanc 
  
1866
Séraphin Porlier 
  
1867
Hyppolite LeBlanc 
  
1868
Félix Lavoie 
  
1869
Frédéric Normandeau 
  
1870
Constant Landry 
  
1871
Joseph Godbout 
  
1872
Guillaume Normandeau 
  
1873
Frédéric Allain 
  
1874
Charles Bujold 
  
1875
Thomas Rivière 
  
1876
Ferdinand Boudreau 
  
1877
Martin Dugas 
  
1878
Hyacinthe Thibodeau 
  
1879
Théophile Allain 
  
1880
Joseph LeBlanc 
  
1881
Guillaume Normandeau 
  
1882
Benjamin LeBlanc 
  
1883
Joseph Bernard 
  
1884
Joseph Dagneau 
  
1885
Félix Normandeau 
  
1886
Jean Landry 
  
1887
Pierre Dugas 
  
1888
Abraham Landry 
  
1889
Vincent Laviolette 
  
1890
Raymond LeBlanc 
  
1891
Zoël Bernard 
  
1892
Jean Allard 
  
1893
Valentin Landry 
  
1894
Joseph Landry 
  
1895
Joseph Laviolette 
  
1896
Napoléon Saintonge 
  
1897
Théophile Boudreau 
  
1898
Louis-Narcisse Gauthier 
  
1899
Julien Allain 
  
1900
Honoré Landry 
  
1901
Frédéric Bujold 
  
en juin 1901
Alfred Normandeau 
  
1902
Honoré Bernard 
  
1903
Emile Allard 
  
1904
Jean Côté 
  
1905
Guillaume Allaire 
  
1906
Narcisse Boudreau 
  
1907
Guillaume Bariaux 
  
0000






Note VI

LISTE DES MISSIONNAIRES ET CURÉS DE ST-JOSEPH DE CARLETON.
BAIE DES CHALEURS


Joseph Mathurin Bourg, V. G., (acadien) 
  
1773-1795
Ls. Jos. Desjardins, V. G. (français) 
  
1795-1801
Michel Auguste Amiot 
  
1801-1806
Chrs. Frs. Painchaud 
  
1806-1814
Jos. M. Bellenger 
  
1814-1819
J. Frs. Demers 
  
19 mai 1819 à août 1819
J. Frs. Gagnon 
  
1819-1824
Edouard Faucher 
  
1824-1828
Louis Stanislas Malo 
  
1828-1843
J. B. N. Olscamps 
  
1843-1844
Félix Desruisseaux 
  
1844-1848
F. X. Tessier 
  
1848-1852
J. B. N. Olscamps 
  
1852-1853
Nicolas Audet, V. G. 
  
1854-1870
F. A. Blouin, V. F. 
  
1870-1895
J. O. Normandin, V. F. 
  
1895-1901
J. H. Lavoie, V. F. 
  
1901-1905
J. B. A. Belanger, V. F. 
  
1905-0000


DESSERVANTS ET VICAIRES
C. J. O. Béland 
  
1852-1853
Magloire Moreau mai 
  
1868 à septembre 1868
Louis Arpin 
  
1868-1869
J. Auger 
  
0000-1870
Théodule Smith 
  
1873-1874
L. I. Bernard, assistant curé 
  
0000-1875
Jos. J. B. Bérubé 
  
1876-1877
J. Zébédée Jean 
  
avril 1877 à août 1877
Jos. A. P. Fortier 
  
1877-1878
Louis Paquet 
  
1879-1880
C. J. O. Béland, assistant curé 
  
1880-1883
F. X. Guay 
  
1883-1884
Augustin Gagnon 
  
septembre 1884 à octobre 1884
R. C. de Beaumont 
  
1884-1885
Jos. Raymond Roy 
  
1885-1887
Alphonse Pouliot 
  
2 octobre au 20 octobre 1887
Joseph M. Dubé 
  
1888-1889
Jos. David Lebel 
  
1889-1890
Elzéar Dufour 
  
mai 1890 à octobre 1891
Nicolas Canuel 
  
1891-1893
J. F. A. Lavoie 
  
1894-1895
S. Maheu, assistant curé 
  
1895-1896
F. X. Lebel 
  
1896-1897
J. R. Asselin 
  
1897-1898
E. P. Chouinard, assistant curé 
  
1898-1899




  1. Collections of the New Brunswick Historical Society.
  2. Mgr d’Esglis.