Guide dans les cimetières de Paris/Montparnasse
CIMETIÈRE MONTPARNASSE
Contenance. — Dix hectares environ.
Arrondissements — Ve, VIe, VIIe, XIIIe et XIVe.
Configuration. — Vaste pentagone. Au nord, boulevard de Montrouge ; à l’est, boulevard d’Enfer ; au sud, rue du Champ-d’Asile ; à l’ouest, immeubles ayant façade sur la rue de la Gaieté.
Omnibus. — De la gare du Nord à la barrière du Maine. De la gare de Strasbourg à Montrouge, par les boulevards de Sébastopol.
Le cimetière Montparnasse, établi dans une plaine, n’offre ni accidents de terrain ni points de vue. Ses dispositions sont toutes régulières, et à l’intérieur les allées se coupent toujours à angle droit.
Au centre seulement existe une allée circulaire.
Toutes les allées sont bordées d’arbres de haute tige, dont le feuillage épais protège le visiteur contre les ardeurs du soleil.
Une partie du cimetière était autrefois réservée aux condamnés à mort, qu’on exécutait sur la place Saint-Jacques, près l’ancienne barrière de ce nom. Fieschi, Pépin et Morey, les auteurs de la machine infernale dirigée, en 1836, contre la vie du roi ; le régicide Alibaud ; les assassins du général Bréa, ont été inhumés à Montparnasse. Les tombes des suppliciés de nos jours sont disséminées, afin de les soustraire à la curiosité publique.
Divisions. — Le cimetière se divise en trois parties principales.
La première enceinte, qui contient :
À droite, en entrant, un petit nombre de sépultures catholiques, puis le cimetière des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, séparé par une grille de fer ; enfin, tout à fait sur la droite, le cimetière Israélite divisé en deux enclos.
À gauche, en entrant, est placée la guérite du conducteur ; plus loin, l’habitation du contrôleur.
La deuxième enceinte est la partie vraiment intéressante du cimetière-Montparnasse.
Elle renferme 19 massifs ou plates-bandes, 15 allées et quelques sentiers.
À l’entrée, à droite, est la chapelle des aumôniers ; à gauche, l’habitation du concierge.
Allées.
Les noms des allées ont été empruntés à des monuments ou à des constructions qui s’y rencontrent.
Entrée.
Allée principale ou du Rond-Point, de rentrée au Rond-Point, du Rond-Point au mur de face.
Côté droit. — Sept allées.
Allée de l’Aumônier, de l’entrée à l’allée Dumont-d’Urville.
Allée Dumont-d’Urville, de l’allée de l’Aumônier à l’allée de Vallombreuse.
Allée Serrurier, de l’allée Dumont-d’Urville à l’allée du Rond-Point.
Allée Rochechouart, de l’allée Serrurier à l’allée de la Tour.
Allée Transversale (côté droit), de l’allée Dumont-d’Urville à l’allée du Rond-Point.
Allée de la Tour, de l’allée Dumont-d’Urville à l’allée du Rond-Point.
Allée de Vallombreuse (côté droit), de l’allée Dumont-d’Urville à l’allée du Rond-Point.
Côté gauche. — Sept allées.
Allée Saint-Maurice, de l’entrée à l’allée Boulay.
Allée Boulay, de l’allée Saint-Maurice à l’allée de Vallombreuse.
Allée Molé-Gentilhomme, de l’allée Boulay à l’allée du Rond-Point.
Allée Daguesseau, de l’allée Mole à l’allée d’Abrantès.
Allée transversale (côté gauche), de l’allée Boulay à l’allée du Rond-Point.
Allée d’Abrantès, de l’allée Boulay à l’allée du Rond-Point.
Allée de Vallombreuse (côté gauche), de l’allée Boulay à l’allée du Rond-Point.
La partie qui s’étend sur la gauche, et forme la troisième division, comprend le cimetière des terrains non concédés et de la fosse commune.
Première enceinte[1].
Rien de remarquable.
La providence des pauvres et des malades. Décorée de l’ordre de la Légion d’honneur.
Fils de Henri Martin, notre grand historien ; enlevé à la fleur de l’âge au moment où il donnait les plus belles espérances.
Artiste peintre.
Buste sculpté par Boitel.
Beau monument de marbre blanc.
Membre de l’Académie de médecine de Paris.
Membre de l’Institut, ancien premier graveur du roi, conseiller des musées royaux.
Statuaire.
Médaillon de David.
Représentant du peuple (département du Cher).
Inspecteur de l’Université, membre de la Société de géographie.
Membre de l’Académie française.
Général d’artillerie, baron de l’Empire.
Vice-recteur de l’Académie de Paris, ancien député du Lot.
Sénateur, ancien député de l’Isère.
Membre de l’Institut.
Général de division, sénateur, ancien ambassadeur.
Général de division.
Membre de l’Institut.
Membre de l’Institut.
Savant naturaliste.
Sénateur, inspecteur général, directeur de l’École des ponts et chaussées.
Graveur d’histoire.
Docteur en médecine. Médaillon de bronze.
Éditeur-libraire.
Peintre d’histoire.
Graveur en médailles, membre de l’Institut.
Statuaire, membre de l’Institut, professeur à l’École impériale des beaux arts.
Peintre d’histoire.
Compositeur de musique, sacrée et classique, fondateur d’un Institut royal de musique religieuse.
Peintre d’histoire.
Député du Gers.
Géographe.
Représentant des anciens Dillon, d’Irlande.
Ancien pair de France.
Ancien député de la noblesse aux États généraux, membre et vice-président de la Chambre des députés pendant la Restauration.
Architecte de la Banque de France, du Conservatoire de musique, du passage Vivienne, du palais du Temple.
Statuaire, membre de l’Institut.
Statuaire, membre de l’Institut, professeur à l’École des beaux-arts
Général de division, ancien pair de France.
Maréchal de camp.
Deux colonnes en marbre blanc.
Membre de l’Institut, professeur à la Faculté des Sciences de Paris.
Baron de Normandie.
Général de brigade, secrétaire général de la chancellerie de la Légion d’honneur.
Simple tertre de gazon surmonté d’une colonne tronquée.
Ancien pensionnaire de France à Rome, professeur de gravure à l’École des beaux-arts.
Ancien député, membre de plusieurs sociétés savantes.
Ancien conseiller à la Cour de cassation, conseiller d’État, préfet de police.
Obélisque de pierre grise.
Fondateur de la gymnastique en France.
Savant archéologue.
Minerve du Parthénon, Jupiter Olympien, tombeau
de Mausole.)
Bertrand, Dreich, Bolot, du lieutenant Chamieu.
r. 1, m. 3, c. d.
Lieutenant général.
à l’affreux accident qui arriva sur le chemin de fer
de Paris à Versailles (51 ans).
Contre-amiral.
Voyages autour du monde.
Monument singulier élevé par les soins de la Société de géographie.
Buste de Dantan ainé.
Maréchal de camp, membre de plusieurs Sociétés scientifiques.
Professeur à l’École polytechnique, peintre et dessinateur, devenu populaire par son talent original.
Général de division.
Ancien ministre plénipotentiaire, ancien pair de France.
Conseiller à la Cour de cassation, ancien député.
Plaque de marbre blanc. — Un ange emporte un enfant au ciel. — L’attitude raide de l’ange fait songer à un enlèvement violent.
Docteur en médecine, membre de plusieurs sociétés savantes.
Membre de l’Institut, président de l’Académie des sciences, professeur d’astronomie au Collège de France.
Membre de l’Institut de France.
Deux médaillons de marbre blanc.
Buste de Pigalle.
Général d’artillerie, ancien député de l’Aude.
Général de division.
Sépulture symbolique.
Auteur de la philontosie ou l’Eldorado d’outre-tombe.
Docteur-médecin, ancien député de la Charente.
Maréchal de camp du génie, conseiller d’État, ancien député de la Dordogne.
Avocat à la Cour de Paris, député du département du Nord.
Représentant de Saône-et Loire.
Membre de l’Académie des sciences.
Général du génie, commandant l’École polytechnique.
Ancien député de la Meurthe.
Membre de l’Institut (Académie des sciences), professeur à l’École polytechnique et à la Sorbonne.
Ancien avocat au Parlement.
Peintre d’histoire.
Chirurgien de l’empereur Napoléon, médecin en chef de l’hôtel des Invalides, membre de l’Académie de médecine.
Colonel d’artillerie, ancien directeur des fonderies de canon.
Monument représentant un canon de pierre.
Ancien membre de plusieurs assemblées nationales, Conseiller à la Cour de cassation.
Pair de France.
Professeur à l’École de médecine ; membre de l’Institut, de l’Académie française.
Membre de l’Institut (Académie des sciences) et du bureau des longitudes.
Auteur dramatique, de l’Académie française.
Obtint de grands succès par ses opéras comiques et ses comédies.
Pair de France.
Député de l’Aude.
Statuaire et peintre distingué, membre de l’Institut de France, professeur aux écoles spéciales de peinture et de sculpture.
Directeur de l’ancienne Sorbonne, membre de l’Institut de France.
Bibliothécaire-administrateur de la bibliothèque Mazarine.
Ex-syndic général du Languedoc.
Membre de l’Institut.
Peintre d’histoire, élève de David.
Artistique.
Architecte, inspecteur général des bâtiments civils.
Célèbre chirurgien, auteur d’ouvrages très-estimés.
Buste par Fessard.
Membre de l’Académie de médecine.
Fondateur et président de l’Association des médecins du département de la Seine.
Célèbre chimiste.
Monument élevé par ses confrères, amis et élèves,
Buste.
Graveur général des monnaies.
Célèbre géomètre, examinateur à l’École polytechnique, fut au nombre des savants qui accompagnèrent Bonaparte en Égypte.
Premier président de la Cour de cassation.
Général de division, sénateur.
Peintre paysagiste.
Statuaire, membre de l’ancienne Académie de peinture, sculpture de Paris.
Monument du cardinal de Belloy, à Notre-Dame ; du duc d’Enghien, à Vincennes ; statues des chanceliers de Lhôpital, au Corps législatif, et d’Aguesseau, à la Cour de cassation.
Dessinateur.
Avocat, député, conseiller d’État, procureur général près la Cour royale de Paris.
Obélisque de pierre grise.
Célèbre graveur.
Inspecteur général des finances.
Médaillon de marbre blanc d’Allier.
Monument surmonté d’une statue de marbre blanc et de grandeur naturelle.
Chirurgien célèbre.
Buste et bas-relief en bronze, par Elshœrt.
Ancien chef des travaux chimiques de la Faculté de médecine de Paris.
Auteur de livres ecclésiastiques.
Célèbre prédicateur.
Chimiste manufacturier.
Général de brigade.
Ancien élève de l’École polytechnique, professeur-fondateur de l’École centrale des arts et manufactures, professeur-administrateur du Conservatoire des arts et métiers.
Médaillon de marbre blanc.
Sépulture des religieuses Augustines anglaises, p. 1, c. g., m. 10.
Représentant tué sur les barricades en juin 1848.
Médaillon sculpté dans un énorme bloc de grès de Fontainebleau.
12 oct. 1754 — 23 sept. 1831.
Peintre d’histoire, directeur de l’École de dessin.
5 oct. 1737 — 29 déc. 1848.
Architecte ; fit construire l’École de médecine et la colonne Vendôme.
Décédé 14 août 1856, 38 ans.
Sculpteur.
Déc. le 19 sept. 1850, âgé de 74 ans.
Général de brigade, ancien plénipotentiaire, ancien chef du génie de l’Empire ottoman.
Ligondès (comte de).
Capitaine de frégate.
Worms 1757. — Paris 1847.
Boulay (de la Meurthe)
Chamousey (Vosges), 10 fév. 1761. — Paris, fév. 1840.Député de la Meurthe au conseil des Cinq-Cents, président de la section de Législation du conseil d’État, ministre d’État sous l’Empire.
Buste de David.
« Boulay est certainement un brave et honnête homme. »
Nancy, 15 juillet 1707. — Paris, 24 nov. 1858.
Député de la Meurthe, représentant du peuple à l’Assemblée nationale.
Vice-Président de la république.
président du conseil d’État, sénateur.
Molé-Gentilhomme, r. 1, c. g., m. 14.
Homme de lettres.
Médaillon en pierre bien ciselé.
Déc. à Paris, le 11 fév. 1850.
De l’Académie française, critique, sage et spirituel, auteur de nombreux articles du Journal des Débats réunis en plusieurs volumes.
Déc. le 25 sept. 1849.
Général de division, ex-pair de France.
Inspecteur en chef aux revues.
Épitaphe :
« Dans la prospérité comme dans l’exil, il fut le compagnon, le serviteur et l’ami de Napoléon. »
9 janv. 1789. — Paris 13 octobre 1837.
Peintre d’histoire et de portraits.
Déc. le 9 déc. 1838.
Général de l’Empire.
Monument orné d’une statue de marbre blanc de grandeur naturelle.
fév. 1798 — 10 juin 1856.
Statuaire.
Lenoir (Alexandre), r. 1, m. 15.
Fondateur du musée des monuments français.
4 nov. 1770 — 20 déc. 1838.
Nantes, 31 août 1802. — 7 janv. 1862.
Statuaire.
Grand prix de Rome.
Coriolis (Gustave), r. 1, c. g., m. 14.
Membre de l’Institut, directeur des études de l’École polytechnique.
déc. le 6 déc. 1856, âgé de 64 ans.
Inspecteur général de l’instruction publique, professeur-fondateur de l’École centrale des arts et manufactures.
juillet 1776 — 4 oct. 1850.
Médecin du roi, professeur à la faculté de médecine de Paris.
19 fév. 1792 — 7 fév. 1862.
Membre de l’Institut.
Professeur de droit, membre de l’Institut.
Digne, 4 août 1811. — Ems, 7 juillet 1856.
Ministre de l’instruction publique et des cultes, sénateur, membre de l’Institut.
Montdidier, 24 juin 1750. — Paris, 29 juillet 1835.
Professeur au Collège de France, membre de l’Académie des inscriptions et belles lettres.
Besançon, 31 oct. 1793. — Paris, 9 nov. 1856.
Membre de l’Académie française et de l’Académie des sciences morales et politiques.
Sépulture Devéria.
Grande tablette de pierre sur laquelle est ciselée une jeune femme de grande taille.
déc. le 18 décembre 1838 à Paris.
Poëte d’un véritable talent, son style est plein de grâce et de fraîcheur. (Myosotis.)
Déc. le 28 déc. 1838.
Peintre d’histoire, membre de l’Institut.
Aguesseau (M.-F.-H. d’).
Dernière du nom, veuve du comte de Ségur.
Pair de France, membre de l’Académie française ; Administrateur des hospices de Paris, petit-fils du chancelier d’Aguesseau, son dernier descendant mâle.
1765 — 1843.
Membre de l’Institut.
Mulard (F.). r. 2, c. d.
Peintre d’histoire.
Meynier (Charles).
Membre de l’Institut, professeur de peinture à l’École des beaux-arts.
Roche-Aymon (vicomte de la), r. 1.
Lieutenant général des armées du roi.
Desolle (Ives). r. 1, c. d.
Archevêque de Chambéry.
Décédé en 1841, âgé de 85 ans.
Défenseur de la reine Marie-Antoinette, en 1793, et de Charlotte Corday, conseiller à la Cour de cassation en 1828.
Rude (François), m. 13.
Dijon 1784 — Paris, 1855.Sculpteur. Buste en bronze de Cabet, dessin bas-relief représentant le bas-relief exécuté par Rude sur la façade orientale de l’arc de triomphe de l’Étoile.
Rome, 12 mars 1770 — Paris, 11 janvier 1837.
Peintre d’histoire. Médaillon et reproduction en bronze des deux tableaux : Bélisaire, 1795, le Christ, 1835.
Lyon, 12 avril 1748. — Paris, 17 septembre 1836.
Naturaliste, savant et membre de l’Institut.
Sépulture du prince et de la princesse de Béthune.
Aunay, 3 oct. 1777. — Paris, 10 janv. 1851.
Ancien député de la Nièvre.
Semur, 11 juin 1774. — Paris, 30 avril 1857.
Docteur en médecine.
Contenait un enfant qui en a été enlevé.
Malleville (marquis de).
Pair de France, conseiller à la Cour de cassation.
Rennes, 10 août 1745. — Paris, 10 juin 1840.
Pair de France, président honoraire de la Cour de Paris.
Docteur en médecine.
Calais, 27 avril 1758. — Versailles, 4 janvier 1841.
Ancien membre et questeur du Corps législatif, ancien membre et vice-président de la Chambre des députés.
Décédé le 7 janvier 1863, 71 ans.
Ancien préfet, fondateur du Musée naval.
Ferry (Claude-Joseph), r. 3, c. d.
Avocat, professeur à la Faculté de Paris.
Membre de la Société des antiquaires de France, auteur des Coutumes civiles et militaires des peuples de l’antiquité.
26 avril 1777 — 1832.
Membre du Bureau des longitudes, secrétaire de l’École des langues orientales.
Une des gloires de la tribune française, sénateur, grand-officier de la Légion d’honneur, ministre de l’intérieur de 1854 à 1858, et pour la seconde fois en 1859. — Ministre d’État lors du sénatus-consulte du 24 novembre, il porta la parole au Sénat et au Corps législatif avec une habileté et une éloquence sans égale ; il remplissait encore ces fonctions lorsqu’il mourut en 1863. Sa mort fut un deuil général, une foule immense suivit son convoi.
Jouffroy (Simon-Théodore). r. 1, c. g., m. 14.
Ajaccio, 24 juillet 1809. — Paris, 9 déc. 1841.
Orateur, parent de Napoléon, mort en descendant de la tribune.
Monument de marbre blanc délicatement ciselé.
Décédé le 27 nov. 1844, âgé de 72 ans.
Professeur à l’École de dessin et à celle des beaux-arts.
Sépulture Zangiacomi. r. 9 c. g., m. 14.
Décédé le 7 oct. 1846, à l’âge de 75 ans.
Décédé le 24 avril 1846, 64 ans.
34 déc. 1814 — 1859.
Colonel chef d’état-major, tué à la bataille de Magenta.
3 mars 1750 — 23 fév. 1849.
10 mars 1770 — 16 mai 1849.
Général.
Diéboblot (G.), m. 14.
Statuaire. Médaillon en marbre blanc.
Docteur en médecine, chirurgien en chef de l’hôpital de Metz, professeur, membre correspondant de l’Académie de médecine.
Médaillon sculpté dans la pierre.
Décédé en 1862, 64 ans.
Docteur médecin, fils du fondateur de l’Enseignement universel.
Décédé le 18 janv. 1850 ; 73 ans.
Peintre et homme de lettres.
Sépulture de Lasteyrie. r. 1, c. g., m. 10.
Lasteyrie du Saillant (Charles-Philibert de).
Né dans le Tyrol, 25 août 1786. — Déc. le 19 oct. 1845.
Statuaire.
Décédé le 25 sept. 1840, âgé de 74 ans.
Lieutenant général, commandant de l’école des Invalides.
Membre de l’Institut.
Grand éditeur ; ancien élève de l’école normale ; M. Hachette abandonna la carrière de l’enseignement pour se livrer à la publication des livres classiques ; sic quoque docebo, disait-il. Il donna à la librairie une énorme impulsion, par ses nombreuses publications tant classiques que littéraires et artistiques. Sous sa direction sa maison de librairie est devenue une des plus puissantes. Son corps a été provisoirement déposé dans le caveau de la famille Templier.
Fronton orné de sculptures représentant les quatre Évangiles.
Remy (Aisne), il nov. 1799. — 19 fév. 1836.
Gosselin (Charles), r. 1, m. 12.
Éditeur célèbre dont le nom et la maison n’existent plus.
sept. 1814 — 27 déc. 1863.
Membre de l’Institut, professeur à la Faculté des lettres de Paris.
1er mars 1804. — Gênes, 16 fév. 1860.
Obélisque de pierre.
Décédé le 28 juin 1850, âgé de 63 ans.
Professeur à la Faculté de droit de Paris.
Goyancourt, 1765. — 13 fév. 1840.
Architecte, ancien pensionnaire à Rome, membre de l’Académie des beaux-arts.
Décédé le 14 fév. 1861, 63 ans.
Inspecteur général des Facultés de droit, ancien conseiller d’État, membre de l’Institut.
Général de division du génie, tué au siège de Sébastopol, 16 avril 1855.
Montalembert (comte M. de), m. 13.
Colonel des chasseurs d’Afrique.
Oudot (C.-F.), r. 1, m. 11.
Ancien député de la Côte-d’Or à la Convention nationale, à l’Assemblée législative, au conseil des Cinq-Cents, à celui des Anciens, conseiller à la Cour de cassation.
Membre de l’Institut.
Directeur adjoint de l’École de pharmacie de Paris.
Pasquier (Antoine-Philippe baron).
Premier chirurgien du roi.
Marseille, 17 novembre 1802. — Paris, 3 janvier 1852.
Ancien premier chirurgien du roi.
24 août 1759 — 15 novembre 1849.
Peintre d’histoire.
Membre de l’Académie des beaux-arts.
Né le 15 novembre 1810 en Espagne. — Mort à Brescia le 19 juillet 1859.
Lieutenant colonel d’état-major.
Mothe de Fénelon (de la). r. 1. m. 11.
Né à Toulouse. — Décédé le 24 février 1853 (99 ans).
Ancien pair de France.
Président honoraire à la Cour de cassation.
Déc. le 7 novembre 1852 (77 ans).
Ancien ministre plénipotentiaire.
Cossé-Brissac (Louise de).
25 juin 1854.
Énorme monument.
6 février 1858 (81 ans).
Ancien pair de France.
Consul général et chargé d’affaires de France.
1849.
Paysagiste.
6 août 1774 — 26 juillet 1837.
Lieutenant général.
Conseiller d’État.
Déc. à Naples le 2 novembre 1847 (30 ans).
Pair de France.
Ambassadeur.
Sépulture des Sœurs-Hospitalières, sur la gauche.
r. 1, c. d., m. 11.
10 avril 1761 — 21 février 1844.
Statuaire, ancien pensionnaire de France à Rome.
Dec. en 1853.
Peintre d’histoire.
Membre de l’Institut.
1852.
Célèbre embaumeur.
Tête de couleur verdâtre fixée dans la pierre du monument.
Déc. le 30 août 1862.
Célèbre acteur.
Déc. le 2 mai 1849, âgé de 89 ans.
Ancien membre de l’Assemblée législative. Député de la Haute-Marne.
Ancien directeur de l’agriculture.
Ancien directeur général des ponts et chaussées.
Ancien ministre d’État.
Déc. le 8 mai 1831.
Capitaine de vaisseau.
Peintre d’histoire.
Ingénieur en chef des mines.
Membre de l’Institut.
Déc. le 6 août 1822.
Ancien évêque de Carcassonne.
Déc., le 17 février 1860 (74 ans).
Général de division.
Sénateur.
Sables-d’Olonne 16 août 1776. — Paris 1er juillet 1837
Inspecteur général des ponts et chaussées.
Ancien député de la Sarthe.
Savary (J.-V.). r. 3, m. 11.
Lauréat du Conservatoire, ancien artiste des Italiens.
Commandant général de la garde nationale de Paris en 1792.
Avocat à la Cour de cassation.
Maire.
Député.
Administrateur des hospices.
Fondateur de la première salle d’asile de France.
Pair de France.
Lieutenant général (le seul qui ait été écrivain militaire).
Lieutenant général des armées du roi.
Statuaire.
Antiquaire.
Deux médaillons de bronze de David.
Ancien sociétaire de la Comédie-Française, pensionnaire du roi.
Député de l’Aveyron, questeur de la Chambre des députés, inspecteur général de l’Université.
Peintre en paysage historique, pensionnaire du roi.
née Du Guesclin (dernière de ce nom), r. 1, m. 13. Monument élevé par son parent et ami le duc d’Havré.
Pair de France, conseiller à la Cour de cassation.
Membre de l’Institut.
Pair de France.
Ancien évêque de Blois ; un de ceux qui prêtèrent serment à la constitution civile du clergé. En 1814 il demanda la déchéance de Napoléon.
Auteur d’une foule d’ouvrages historiques et religieux.
Épitaphe : « Mon Dieu, faites-moi miséricorde, et pardonnez à mes ennemis »
Membre de l’Institut,
Ancien administrateur des monnaies
Membre du tribunal.
Philosophe, professeur au Collège de France, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
Ingénieur hydrographe en chef.
Membre de l’Institut.
Peintre d’histoire.
Membre de l’Institut.
Jésus au milieu des docteurs, la Loi descendant sur la terre, une Séance des États généraux sous Louis XII.
Architecte.
Membre de l’Institut.
Président de la section d’administration au conseil d’État, professeur à la Faculté de droit de Paris.
Ancien député.
Médaillon d’Allier son fils.

- ↑ Signes abréviatifs.
c. d. Côté droit.
c. g. Côté gauche.
m. Massif.
r. Rang.