Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/phalérie s. f.

Administration du grand dictionnaire universel (12, part. 2p. 751).

PHALÉRIE s. f. (fa-lé-ri — du gr. phaleros, brillant). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la famille des taxicornes, tribu des diapériales, comprenant une quinzaine d’espèces, répandues dans les diverses parties du monde. Il Syn. d’uxoMA, autre genre de la même tribu.

— Bot. Genre d’arbrisseaux, rapporté avec doute à la famille des thymèlées, et comprenant des espèces qui croissent à Sumatra.

Encycl. Entom. Les phaléries sont caractérisées par une tête souvent cornue ou tuborculéa en dessus chez les mâles ; des antennes grossissant insensiblement et perfoliées à 1 extrémité ; les palpes maxillaires terminées par un article plus gros, cylindro-conique et comprimé ; la lèvre nue, coriace, échancrée ; le corselet transverse, carré ; l’écusson distinct ; les pattes fortes, les antérieures trigones, allongées, plus larges à l’extrémité, propres à fouir ; les tarses courts. On ne connaît pas leurs larves. Les espèces assez nombreuses de ce genre se divisent en deux sections, suivant qu’elles ont le corps ovyle-oblong ou court et presque arrondi. On les trouve sous les écorees des arbres ou dans les sables des côtes maritimes. Ce genre a des affinités avec les diapères et les tènébrions. Nous citerons, entre autres, laphaléfie culinaire, longue de 0m, 01, d’un fauve marron luisant, et la phalérie bimaculée, fauve et moitié plus courte, qui habitent la France.