Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/ampleur s. f.

Administration du grand dictionnaire universel (1, part. 1p. 301).

AMPLEUR s. f. (an-pleur — rad. ample). Qualité dû ce qui est large, ample : L’ampleur d’une robe, d’une draperie. Ce rideau n’a pas assez d’ampleur. (Acad.)

— Par ext. Développement : Le front de ce jeune homme avait de l’ampleur. (Balz.)

Quelle couronne est faite à l’ampleur de ton front ! V. Hugo.

|| Qualité de ce qui est copieux, abondant. : Sa maladie, un peu coûteuse d’ailleurs, consistait à faire quatre repas d’une ampleur monastique. (***) || En parlant de la voix, Sonorité, étendue : Son organe manque d’éclat, mais son chant ne manque jamais d’ampleur. (G. Sand.)

— Fig ; : Abondance, élévation, »en parlant du style : Il y a beaucoup <f ampleur dans le style de Buffon. Il y a dans le style de Bossuet une majesté, une ampleur, une dignité naturelle et sublime. (La Harpe.) Le style arabe a une ampleur que ne connurent pas tes langues sémitiques plus anciennes. (Renan.) Chez Ces peuples, la poésie et la religion prennent une ampleur magnifique et inépuisable. (H. Taine.)