Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/Margot (CHANSON DE LA PETITE), paroles de Clairville, musique de Doche

Administration du grand dictionnaire universel (10, part. 4p. 1167).

Margot (chanson de la petite), paroles de Clairville, musique de Doche. Cet air. si connu, ut qui, certes, c’est pas indigne de sa popularité, porte, dans la Clef du Caveau, ce titre ; Valse de Jacquemin, Les couplets de la Petite Margot effacèrent rapidement le souvenir de la chanson primitive, et substituèrent leur appellation à celle du vaudeville pour lequel la musique avait été composée. Nadaud a adapté cet air à deux de ses plus jolies chansons de jeunesse, là Lorette de la veille et la Lorette du lendemain.

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C’est sur l’her-ba-ge. Dans un vil —Trb

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dir. Du toit chara- pê - treQuim’avu

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naî- tre, Je gar-de- rai toujours le sou-ve„ Fin. 1" Couplet.

nir. J’n’avais a- lors ni clinquant ni pa -lé

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rure ; Je n’savais pas tant seul’ment c’que c’e" dfcfc

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tait ; Mais, quand l’prin temps réveillait la na ^SppË

la- ge, Q’ia p’tite Margot s’dépêcha d’grandML

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tu- re, Sa premiêrîfleur brillaitamon corset. J’é - tais heu

DEUXIÈME COUPLET.

J’étais heureuse.

J’étais joyeuse, Et, dans c’temps-là, j’aurais donna d’bon cœur

Tout un royaume

Pour l’humble chaume Qui m’promettait tant d’plaisir et d’bonheur ! Quand je passais, m’dandinant sur mon âne, Les villageois m’trouvaient très-bien comm’ça Et, si j’n’avais que des habits d’paysanne, Ils savaient bien qu’un bon cœur battait la !

TROISIÈME COUPLET.

J’n’étais pas fière ;

On pouvait m’faire Tout c’qu’on voulait, sans qu’j’y trouve du mal.

D’un’ gaité franche,

Chaque dimanche, De l’avant-deux je donnais le signal. Je n’voyais pas de grands airs comm’ les vôtres ; Personne, alors, ne me dictait des lois. C’est à la ville, en f’sant rougir les autres, Que j’ai rougi pour la première fois.

QUATRIÈME COUPLET.

Pauvre fillette.

Que je regrette Ce temps heureux qui ne reviendra plus I

0 mon village !

0 mon jeune âge ! O mes plaisirs ! qu’etes-vous devenus ? Puisque j’devais, dans le monde où vous êtes, Chercher l’bonheur, sans savoir jamais où, Il fallait donc m’laisser avec mes bétes. Mon chat, mon chien et mon cousin Jaiilou.

C’est sur l’herbage, etc.