Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/Antigna (jean-pierre-alexandre) (supplément)

Administration du grand dictionnaire universel (16, part. 1p. 162).

* ANTIGNA (Jean-Pierre-Alexandre). - Parmi les tableaux de ca fécond artiste, nous mentionnerons, outre ceux que nous avons déjà cités : l’Orale, le Coin du feu, le Premier joujou (1846) ; l’Enfant de Paris, l’Enfant de Savoie, Enfants égarés, Pauvre famille, Frère et sœur (1847) ; l’Eclair, le Matin, le Soir, Scène d’atelier (1848) ; Après le bain, Veuve (1849) ; Enfants dans tes blés, Dé/tart pour l’école, Sortie de l’école, Hiver (1830) ; Halte forcée, Fête-Dieu, Paralytique (1851) ; Passage du gué, Scène d’inondation (1852) ; la Gamelle (1853) ; la Pluie, Fille d’un bouquiniste, Fileuse d’Auvergne (1855) ; Rebouteur, Fileuse bretonne, Pourra femme (1857) ; Baigneuses effrayées, Descente (1859) ; Filles d’Eve, le Lendemain de la To7issaint, Intérieur breton (1861) ; Mendiant, Bergère (1863) ; le Miroir des bois (1864) ; le Dimanche des Rameaux, Dernier baiser d’une mère (1865) ; Un cauchemar, Sérénade à écho (1866) ; Aux écoutes (1867) ; A quoi tient l’amour, l’Enfant et son ombre (1808) ; le Roi des moutards (1869) ; une Tache de sang (1870) ; les Aragonaises (1872) ; les Ombres chinoises le jour des prix (1873) ; Après la tempête. Recherche de la pieuvre (1874) ; Yoonne et Marie, b’s Deux voix (1875) ; les Femmes et te secret, Plage de la Roche-Rouge (1876). M. Antigna a obtenu une médaille de 3e classe en 1847, une de t<> en 1848, une de iro en 1851, une de 3e classe a l’Exposition universelle de 1855, enfin la croix d’honneur en 1861. — Sa femme, Mm» Hélène-Marie Antigna, née à Melun (Seine-et-Oise), s’est également adonnée a la peinture. Après avoir reçu des leçons d’Auguste Delacroix, elledevintl’élèvede M. Antigna, qui l’épousa. On lui doit un assez grand nombre de tableaux de genre, représentant des scènes familières, dans lesquelles elle a montré un talent réel. M""* Antigna débuta au Salon de 18C3 par un tableau intitulé l’Histoire sainte. Depuis lors, elle a exposé successivement : Un retour de contrebandier (1864) ; Nature morte (1865) ; Discussion de l’adresse (1866) ; Une tricoteuse de Pornic (18S8) ; Oh ! elle dort (1869) ; la Pari du chat (1870) ; Recommandalion (1872) ; la Jeune mère (1873) ; Apprentie cordon bleu, Grotte de baigneurs indigènes (1874) ; Tant va la cruche à ("eau (1875) ; Un intérieur, Etable (1876), etc.