Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/Abbott (john-stephens-cabot) (supplément 2)

Administration du grand dictionnaire universel (17, part. 1p. 9).

* ABBOTT (John-Stephens-Cabot), écrivain américain, frère de Jacob, né à Hallowell (Maine) le 18 septembre 1805, mort à l’air-Haven le 17 juin 1877.— Il étudiais théologie protestante k Anflover, exerça le ministère pastoral dans le Massachusetts, et fit des conférences qui furent réunies en volumes sous les titres de : la Mère de famille (1833) et VEnfan ! dans la maison (1834). Le premier de ces ouvrages eut un succès considérable et fut traduit en un très giand nombre de langues, notamment en français. Abbott fonda ensuite avec son frèra Jacob, à Boston, l’école de Mount-Vernon, qui devint fameuse par son règlement fait par les élèves eux-mêmes, chargés d’en surveiller l’exécution. Après avoir pris part à la fondation, à New-York, du Spingler Jnstitute, d&sl è à l’enseignement secondaire des femmes, John Abbott s’adonna tout entier à des travaux littéraires et historiques, principalement destinés à la jeunesse. Il écrivit, avec son frère Jacob, un nombre considérable de volumes.sous les titres généraux de Histoires illustrées et de Livres d’histoire de Harper. Enfin, seul, il fit paraître une série de biographies : /lois et reines ; Histoire de Napoléon Bonaparte (1855, 2 vol. in-8»), livre apologétique dans lequel il met en relief l’homme de génie, en passant légèrement sur les fautes du [despote ; Napoléon à Sainte-Hélène ;Correspondance confidentielle de Napoléon et de Joséphine ; Histoire de la Révolution française ; Histoire de la guerre civile en Amérique ; Histoire de Napoléon 111 (1868), etc. Ces ouvrages de vulgarisation sont écrits avec verve, ce qui en rend la lecture agréable ; mais ils manquent d’esprit critique.