Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/élode
ÉLODE adj. (é-lo-de — du gr. élodés, de marais). Pathol. Qui règne dans les terrains marécageux : Fièvres élodes. || Peu usité.
— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des malacodermes, tribu des cébrions, comprenant une vingtaine d’espèces : Les élodes sont de petite taille. (Duponchel,)
— Bot. Genre de plantes, de la famille des hypéricinées, formé aux dépens des millepertuis, et regardé par plusieurs auteurs comme une simple section du genre élodée.
— Eneycl. Les élodes sont de petits coléoptères, à corps ovalaire, un peu bombé, ressemblant assez à celui des cistèles et des galéruques, avec lesquelles plusieurs auteurs les ont confondus ; ils sont recouverts d’un duvet qui s’enlève facilement ; leur tête est petite et munie d’antennes à articles simples. Ce genre renferme une vingtaine d’espèces, réparties à peu près en nombre égal entre l’Europe et l’Amérique. Les élodes habitent les lieux humides, les prairies, le bord des rivières et des étangs ; ils vivent sur les plantes, dans les buissons et sur les, feuilles des arbres, et se tiennent habituellement à l’ombre. La plupart ont des mouvements lents. On peut citer comme type l’élode pâle, qui se trouve aux environs de Paris.