Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/ÉTATS-UNIS DE L’AMÉRIQUE DU NORD ou UNION AMÉRICAINE, grande république fédérative - Histoire

Administration du grand dictionnaire universel (7, part. 3p. 1019-1022).

Histoire. Quoique l’histoire des États-Unis d’Amérique ne commence qu’au moment où les treize colonies anglaises eurent secoué le joug de la métropole, nous donnerons ici un résumé de l’histoire de l’établissement de ces colonies et des événements qui ont assuré leur indépendance. Voici les dates de l’introduction des Anglo-Saxons dans les diverses parties du territoire des États-Unis :

Virginie, 1607 ; — New-York, par les Hollandais, 1614, occupé par les Anglais, 1664 ; — Plymouth, 1620, incorporé au Massachusetts en 1692 ; — Massachusetts, 1628 ; — New-Hampshire, 1623 ; — New-Jersey, par les Hollandais, 1624, occupé par les Anglais en 1664 ; — Delaware, par les Hollandais, 1627, occupé par les Anglais en 1664 ; — Maine, 1630, réuni au Massachusetts en 1677 ; — Maryland, 1633 ; — Connecticut, 1635 ; New-Haven, 1637, réuni au Connecticut en 1662 ; — Providence, 1635, et Rhode-Island, 1638, réunis en 1644 ; — Caroline du Nord, 1650 ; — Caroline du Sud, 1670 ; — Pensylvanie, 1682 ; — Géorgie, 1733.

En 1606, le roi Jacques Ier octroya à deux compagnies, celles de Londres et de Plymouth, des lettres patentes leur concédant la propriété des territoires situés entre 34° et 54° de lat. N. : la partie méridionale, à la compagnie de Londres, et la partie septentrionale, à la compagnie de Plymouth. Il entreprit même de leur donner un code de lois. Le 20 décembre 1606, trois vaisseaux, équipés par la compagnie de Londres, chargés de 105 émigrants, partirent pour Roanoke (Caroline du Sud), sous le commandement du capitaine Christophe Newport, qui, après un long et désastreux passage de quatre mois, par la route détournée des Indes occidentales, découvrit le cap Henry, pointe méridionale de la baie de Chesapeake (Maryland), une tempête l’ayant fait dévier de son point de destination et l’ayant chassé vers le nord. Peu après, il découvrit le cap Charles et entra dans la baie de Chesapeake. L’aspect séduisant de la contrée engagea les émigrants à s’y établir. Quelques-uns d’entre eux, dans une excursion d’exploration, rencontrèrent un fleuve magnifique, désigné par les Indiens sous le nom de Powhatan, et qu'ils baptisèrent de celui de James (Jacques) en l’honneur de leur souverain. Ils fondèrent sur la péninsule une ville qu’ils appelèrent Jamestown ; c’est le premier établissement dès Anglais en Virginie.

Sous l’intelligente direction du capitaine Smith, la colonie prospéra, et bientôt elle put envoyer en Angleterre deux navires chargés, l’un d’un sable jaune et brillant, que l’on supposait contenir une grande quantité de poudre d’or, l’autre de tabac.

En 1614, le capitaine Smith, chargé d’explorer la Virginie septentrionale, longea la côte de Penobscot au cap Cod, relevant les rivages, les rades, les îles, les caps ; il dressa une carte qu’à son retour en Angleterre il montra au prince Charles (depuis Charles Ier), qui donna à cette région le nom de Nouvelle-Angleterre.

La première colonie anglaise fondée sur le territoire concédé à la compagnie de Plymouth, et qui comprenait 1,600,000 kilomètres carrés (la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, les Canadas, la Nouvelle-Angleterre, le New-York, la Pensylvanie, la moitié du New-Jersey, et toute la région située immédiatement à l’ouest de ces États), fut créée à l’insu de la compagnie et sans l’assistance du roi Jacques, par les Pères pèlerins de la Nouvelle-Angleterre. C’était une société de puritains qui, sous la conduite de John Carver, William Brewster, William Bradford, Édouard Winslow et Miles Standish, quitta l’Angleterre, le 6 septembre 1620, sur le Mayflower, et débarqua le 31 décembre, au nombre d’environ cent personnes, hommes, femmes et enfants, dans un havre de la baie de Massachusetts. Ils y construisirent une ville qu’ils nommèrent Plymouth. La fondation de la colonie de Plymouth fut suivie de celle de Massachusetts-Bay ; la ville de Salem y fut édifiée, en 1628, par John Endicott, et la ville de Boston, en 1630, par John Winchrop et Thomas Dudley.

Nous ne nous appesantirons pas davantage sur l’établissement des Anglo-Saxons dans le continent américain ; nous dirons seulement qu’en 1733, un peu plus d’un siècle après la fondation de Jamestown, treize colonies avaient été fondées par les Anglais sur le territoire actuel des États-Unis : le New-Hampshire, le Massachusetts, le Rhode-Island, le Connecticut, le New-York, le New-Jersey, la Pensylvanie, le Delaware, le Maryland, la Virginie, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et la Géorgie.

Pendant ce temps, tandis que les Espagnols s’établissaient en Floride et au nouveau Mexique, le P. Marquette, Louis Joliet, Robert Cavalier de La Salle et d’autres missionnaires et aventuriers avaient porté la croix et le drapeau de la France dans le désert du Saint-Laurent, des grands lacs au Mississipi et au golfe du Mexique, et jusque dans le Texas.

Les établissements anglais sur l’Atlantique se trouvèrent ainsi, peu à peu, flanqués, à l’ouest, par une chaîne de forts français, qui, entre Montréal et la Nouvelle-Orléans, s’élevaient à plus de soixante, et dont les principaux étaient : Détroit (1683), Kaskaskia (1684), Vincennes (1690)j la Nouvelle-Orléans (1717) et Pittsburg ou fort Duquesne (1754).

Ces progrès des Français devaient naturellement exciter la susceptibilité de l’Angleterre, et les hostilités ne tardèrent pas à éclater. Pendant la guerre du roi Guillaume (1690-1697), les colons eurent beaucoup à souffrir des incursions des Français, et essayèrent vainement d’entamer le Canada.

La guerre de la reine Anne (1702-1713) eut pour résultat la prise de l’Acadie aux Français et sa réunion à l’empire Britannique, sous le nom de Nouvelle-Écosse.

Pendant la guerre du roi George (1744-1748), la ville de Louisbourg, la principale place forte des Français en Amérique, fut emportée, le 28 juin 1745, par les troupes de la Nouvelle-Angleterre, commandées par William Pepperell, riche commerçant du Maine. Cette guerre fut terminée par le traité d’Aix-la-Chapelle (18 octobre 1748), qui rendit Louisbourg aux Français, à la grande mortification des colons.

En 1749, le gouvernement de la Virginie concéda, par l’ordre de la métropole, à la compagnie de l’Ohio, 500, 000 acres de terre situés entre le Monongohela et le Kanawha et sur l’Ohio, dans une région dont la France réclamait à juste titre la propriété. Aussi les Français s’opposèrent-ils aux établissements tentés par les concessionnaires. Les autorités virginiennes, relevant la querelle, chargèrent George Washington, qui n’avait encore que 22 ans, mais qui, pendant trois ans, avait rempli les fonctions d’adjudant général du district septentrional de la Virginie, d’aller porter leurs plaintes et leurs remontrances au chef des établissements français sur l’Ohio. Washington accomplit sa mission avec autant de courage que de jugement, et son rapport décida la Virginie à soutenir ses prétentions par les armes.

C’est alors (1754) que commença cette longue série d’hostilités connue, en Amérique et en France, sous le nom de guerre indienne.

À l’arrivée du général Braddock, envoyé d’Angleterre comme commandant en chef des troupes royales (printemps de 1755), quatre expéditions furent simultanément organisées contre les Français. Toutes quatre échouèrent, par suite de l’incapacité des généraux anglais ; celle que dirigeait Braddock contre le fort Duquesne, et à laquelle Washington prit part en qualité de colonel, se termina par un véritable désastre. Pendant les deux campagnes qui suivirent (1756-1757), l’énergie et les talents du marquis de Montcalm, commandant en chef du Canada, donnèrent aux armes françaises une supériorité marquée. En 1758, 50, 000 Anglais ouvrirent la campagne. Les forts Louisbourg, Frontenac et Duquesne tombèrent entre leurs mains. Ces avantages furent balancés par la défaite subie à Ticonderoga par les généraux Abercrombie et lord Hove ; Montcalm les battit avec des forces quatre fois inférieures en nombre. L’exploit culminant de la campagne et de la guerre fut la prise de Québec par l’armée du général Wolfe, après la sanglante bataille d’Abraham (13 septembre 1758), dans laquelle périrent Wolfe et Montcalm. Cet événement termina virtuellement la guerre en Amérique ; mais on continua à se battre en Europe et sur l’Océan, jusqu’au traité de Paris (1763), traité si désastreux pour la France, et qui donna à la Grande-Bretagne le Canada et toutes ses dépendances.

Nous sommes maintenant arrivés aux faits qui éveillèrent le sentiment patriotique des colonies, et qui eurent pour conséquence la déclaration de leur indépendance.

En 1764, le Parlement de la Grande-Bretagne porta une loi établissant un droit sur le sucre terré, l’indigo, le café, la soie, les mélasses, les calicots, etc., produits par les colonies d’Amérique. Les colons s’y soumirent, non, toutefois, sans adresser à la métropole des plaintes et des remontrances, auxquelles celle-ci répondit par une loi qui soumettait à un timbre proportionnel tout document commercial, vente ou transaction (22 mars 1765). L’agitation fut immense ; la résistance fut résolue dans un congrès réuni à New-York le premier mardi d’octobre, et le 1er novembre, jour de l’application de la loi du timbre, les cloches sonnèrent dans tout le pays, les pavillons furent mis en berne pour marquer les « funérailles de la liberté. » Les transactions s’opérèrent partout sans papier timbré et les tribunaux décidèrent de la validité des contrats. En même temps, des associations se formèrent pour prévenir l’introduction des marchandises anglaises, jusqu’au rappel de la loi. Ces manifestations de l’opinion publique forcèrent le Parlement à prendre en considération ce rappel. Sur les énergiques discours de Pitt et de Burke, qui se firent les avocats du rappel, sur les observations de Franklin, que la Chambre des communes cita à sa barre, le Parlement rapporta cette loi néfaste (18 mars 1766).

Cette leçon, dont la Grande-Bretagne aurait dû tirer profit, ne l’éclaira pas cependant : elle ne put se résoudre à abandonner le système des taxes imposées à l’Amérique et, en 1767, le Parlement vota une nouvelle Loi qui établissait des droits sur le papier, le verre, le thé, et quelques autres articles importés dans les colonies. Les colons renouvelèrent immédiatement leurs associations contre l’importation, ce qui produisit un tel effet en Angleterre, que le gouvernement se vit obligé d’abolir tous les droits, à l’exception de celui de 3 pence sur la livre de thé, lequel fut maintenu. Les Américains ne combattaient pas le montant des impôts, mais le principe lui-même. La conséquence ne se fit pas attendre. Les cargaisons de thé expédiées à New-York et à Philadelphie furent renvoyées ; celles qui avaient été débarquées à Charleston ne furent pas mises en vente. À Boston, dix-sept personnes déguisées en Indiens abordèrent, pendant la nuit du 18 décembre 1773, les navires chargés de la denrée frappée d’interdiction et en jetèrent quarante-deux caisses à la mer.

Quoique le mouvement fût général, le gouvernement anglais considéra la province de Massachusetts et, en particulier, la ville de Boston comme le foyer de la résistance à l’autorité ; et c’est Boston qu’il résolut de frapper. Le Parlement vota un bill qui fermait le port de cette ville et transportait à Salem le siège du gouvernement colonial. D’autres bills imposèrent des garnisons à toutes les colonies et décidèrent que ceux des agents du gouvernement colonial qui se refuseraient à faire exécuter les lois seraient transportés en Angleterre pour être jugés. Ces actes, considérés comme une violation des chartes et privilèges des colonies, portèrent à son comble l’indignation du peuple.

Le 5 septembre 1774, cinquante-cinq délégués, représentant toutes les colonies, sauf la Géorgie, et parmi lesquels se trouvaient Washington, Patrick Henry, Richard-Henry Lee, Edward et John Rutledge, Christophe Godsdear, Samuel et John Adams, Roger Sherman, Philippe et William Livingston, John Jay, se réunirent à Philadelphie et constituèrent ce que l’on nomma le « vieux congrès continental. » Ce congrès, qui choisit pour président Peyton Randolph, de la Virginie, et pour secrétaire Charles Thomson, de la Pensylvanie, vota une déclaration établissant le droit des colons à s’imposer eux-mêmes, à rédiger leurs lois, le droit de jugement par le jury, le droit de réunion, le droit de pétition. Cette déclaration protestait contre le maintien d’une armée permanente dans les colonies sans leur assentiment, et, en même temps, contre onze lois promulguées depuis l’avènement de George III, au mépris des droits et privilèges des colonies.

Le conflit devenait de plus en plus inévitable et le peuple s’y prépara énergiquement. C’est le 19 avril 1775 que coula le premier sang de la révolution. Le gouvernement provincial du Massachusetts avait établi à Concord des dépôts d’armes et de munitions. Le général Gage, gouverneur de la colonie, les envoya détruire ; mais, à leur retour, les soldats rencontrèrent à Lexington les citoyens armés, et il s’ensuivit un combat dans lequel les Anglais perdirent 273 tués et blessés ; ils effectuèrent leur retraite vers Boston avec la plus grande difficulté. Boston fut immédiatement bloquée, Ticonderague et Crown-Point furent pris. Le combat de Bunker’s-Hill (17 juin) prouva aux généraux anglais qu’ils avaient devant eux des adversaires résolus à vaincre ou à mourir.

Le second congrès continental se réunit à Philadelphie, le 10 mai 1775. Le 15 juin, il nomma George Washington général en chef des troupes levées ou à lever pour la défense des colonies. Le 7 juin 1776, Richard-Henry Lee proposa au congrès de secouer définitivement le joug de la métropole ; et, après un long débat, les treize colonies furent déclarées libres et indépendantes sous le nom d’États-Unis d’Amérique (4 juillet 1776).

En juin et juillet, 3, 000 soldats anglais, commandés par les généraux Clinton et sir Peter Parker, tentèrent de détruire le fort placé sur l’Île Sullivan, près de Charleston (Caroline du Sud). Le fort était défendu par le colonel Moultrie et 400 hommes. Après une action de dix heures et une perte de 200 hommes, les Anglais furent forcés de se retirer. Les Américains n’avaient perdu que 10 tués et 20 blessés.

Peu après l’évacuation de Boston par les troupes anglaises (17 mars), Washington s’établit à New-York avec la plus grande partie de son armée. Le 22 août, lord Howe et son frère, sir William Howe, débarquèrent, avec 24, 000 hommes, sur l’île Longue (Long-Island), à 14 kilom. de la ville. Les Américains, qui ne comptaient que 17, 000 hommes, composés en majeure partie de recrues, furent battus à Long-Island (27 août). Il s’ensuivit une série de désastres, et, à la fin de l’année, Washington avait été obligé de reculer au delà de la Delaware avec un peu moins de 4, 000 hommes. La cause de l’indépendance semblait perdue ; mais Washington conservait sa robuste confiance dans le succès final. L’indolence et la prudence craintive du général Howe l’empêchèrent de profiter de ses avantages, et deux succès remportés à Trenton (26 décembre) et à Princeton (3 janvier 1777) relevèrent tous les courages.

La campagne de 1777 fut couronnée par la capitulation du général anglais Burgoyne à Saratoga (17 octobre). Le 6 février 1778, un traité de commerce et d’alliance fut conclu entre Louis XVI et les commissaires des États-Unis. Des troupes françaises arrivèrent peu après en Amérique et donnèrent aux événements une tournure de plus en plus avantageuse. Dans les États du Sud, où il n’existait pas d’armée régulière américaine, les officiers patriotes Marion, Sumter, Morgan et Greene avaient organisé des guérillas qui, par des escarmouches incessantes, décimaient les forces ennemies.

Le 19 octobre 1781, lord-Cornwallis capitula, à Yorktown, entre les mains de Washington et de Rochambeau, tandis que la flotte anglaise de l’Hudson se rendait au comte d’Estaing. Cette victoire termina la guerre et assura l’indépendance des États-Unis.

Adams, Franklin, Jay et Laurens, chargés par le congrès de négocier la paix, en signèrent à Paris, le 30 novembre 1782, les articles préliminaires ; le traité définitif porte la date du 3 septembre 1783. L’Angleterre y reconnaît formellement la liberté, la souveraineté et l’indépendance des États-Unis. Cette indépendance fut reconnue également par le Danemark et la Suède, en février 1783 ; par l’Espagne, en mars ; par la Hollande, en avril, et par la Russie, en juillet. New-York, le dernier point de la côte encore occupé par les Anglais, fut évacué le 25 novembre 1783.

Mais la confédération n’avait pas encore de constitution suffisante, et le peuple comprit bientôt que son existence politique ne serait assurée qu’autant qu’il aurait un gouvernement général puissant. Le travail d’élaboration de la constitution dura six années.

Rédigée par Thomas Jefferson, elle devait, pour avoir force de loi, réunir les suffrages des deux tiers des treize États composant alors la confédération. Ces États l’adoptèrent successivement par des conventions particulières.


En 1789, tous les États, sauf deux, avaient donc ratifié la constitution, et, le 4 mars de la même année, elle commença à être mise en vigueur. New-York fut désignée comme la capitale de la confédération ; ce ne fut que le 16 juillet 1790 que le siège du gouvernement fut transféré à Washington. George Washington, premier président, élu à l’unanimité, fut installé le 30 avril 1789, avec John Adams comme vice-président. À partir de cette époque et jusqu’à la guerre civile de 1861, l’histoire des États-Unis se confond avec celle de ses présidents ; on la trouvera aux articles biographiques consacrés à chacun d’eux. Nous nous contenterons de donner ici la liste chronologique de ces présidents, avec la simple indication des principaux actes qui ont signalé leur administration.

1. George Washington, 4 mars 1789, réélu le 4 mars 1793. — Vice-président, John Adams. — Adoption de la constitution. — Création de la Banque. — Formation des partis politiques.— Admission dans l’Union des États de Vermont (1791), de Kentucky (1792), de Tennessee (1796).

2. John Adams, 4 mars 1797. — Vice président, Thomas Jefferson. — Guerre avec la France (1798-1800).

3. Thomas Jefferson, 4 mars 1801, réélu le 4 mars 1805. — Vice-présidents, Aaron Burr et George Clinton. — Admission de l’Ohio (1802). — Acquisition de la Louisiane (1803). — Guerre avec les États barbaresques (1804).

4. James Madison, 4 mars 1809, réélu le 4 mars 1813. — Vice-présidents, George Clinton et Elbridge Gerry. — Guerre avec la Grande-Bretagne (1812-1814). — Admission de la Louisiane (1812), de l’Indiana (1816). — Fondation de la Société américaine de colonisation (1817).

5. James Monroë, 4 mars 1817, réélu le 4 mars 1821. — Vice-président, Daniel-D. Tompkins, réélu avec Monroë en 1821. — Différend du Missouri, qui, pour la première fois, divise sérieusement le pays sur la question de l’esclavage. — Admission du Mississipi (1817), de l’Illinois (1818), de l’Alabama (1819), du Maine (1820), du Missouri (1821).

6. John Quincy Adams, 4 mars 1825. — Vice-président, John-C. Calhown. — Loi des tarifs (1828), basée sur le principe de la protection et qui eut, plus tard, pour résultat des complications politiques de la nature la plus sérieuse.

7. Andrew Jackson, 4 mars 1829, réélu le 4 mars 1833. — Vice-présidents, John-C. Calhown et Martin Van Buren. — Classifications des partis : whigs et démocrates. — Extinction de la dette nationale. — Guerre avec les Indiens Séminoles de la Floride. — Admission de l’Arkansas (1836) et du Michigan (1837).

8. Martin Van Buren, 4 mars 1837. — Vice-président, Richard-M. Johnson. — Crise financière. — Continuation de la guerre avec les Séminoles (terminée en 1842).

9. William Harrison, 4 mars 1841, mort le 4 avril 1841. — Vice-président, John Tyler, qui lui succède, en vertu de la constitution.

10. John Tyler, 4 avril 1841. — Vice-président, le président du sénat, élu par ce corps. — Annexion du Texas (1845).

11. James Polk, 4 mars 1845. — Vice-président, George-M. Dallas. — Guerre du Mexique (1846-1848). — Annexion du Nouveau-Mexique et de la Californie (1848). — Admission du Wisconsin (1848).

12. Zacharie Taylor, 4 mars 1849, mort en exercice le 9 juillet 1850. — Vice-président, Millard Fillmore. — Découverte de l’or en Californie. — Admission de la Californie (1850).

13. Millard Fillmore, 9 juillet 1850. — Vice-président, le président du sénat, élu par ce corps. — Invasion de Cuba par des flibustiers américains, commandés par le général Lopez (1851). — Premier traité de commerce avec le Japon.

14. Franklin Pierce, 4 mars 1853. — Vice-président, William-R. King. — Acquisition de l’Arizona (1853). — Bill Kansas-Nebraska (1854), esclavagisme. — Organisation du territoire de Washington (1853). — Expédition de Walker au Nicaragua (1851-1855).

15. James Buchanan, 4 mars 1857. — Vice-président, John-C. Breckinridge. — Constitution esclavagiste du Kansas (1858). — Affaire de John Brown (1859). — Admission du Minnesota (1857), de l’Orégon (1859). — Lutte électorale (1860). — Sécession de la Caroline du Sud (20 décembre 1860), du Mississipi (9 janvier 1861), de la Floride (10 janvier), de l’Alabama (11 janvier), de la Géorgie (19 janvier), de la Louisiane (26 janvier), du Texas (1er février).

16. Abraham Lincoln, 4 mars 1861, réélu le 4 mars 1865. — Vice-présidents, Hannibal Hamlin et Andrew Johnson. — Guerre civile. — Abolition de l’esclavage (résolution du congrès du 2 décembre 1862 et proclamation du président du 1er janvier 1863).

17. Andrew Johnson, 15 avril 1865. — Vice-président, le président du sénat, élu par ce corps. — Fin de la guerre civile.

L’élection de M, Lincoln à la présidence fut, comme on le sait, le signal de la guerre civile qui a déchiré les États-Unis pendant plus de quatre ans. Nous avons fait ailleurs (V. Amérique, guerre de l’) le récit de ces graves événements, en nous arrêtant, naturellement, à la date où cet article a été publié. Nous allons retracer sommairement la conclusion de ces fratricides hostilités.

Nous avons laissé l’armée fédérale, après les sanglantes batailles de Wilderness, de Spottsylvania et de Southannah (5-19 mai 1864), en face des formidables retranchements de la vallée du Chickahoming, où est venue se fondre, en 1862, l’armée de Mac-Clellan. Après un assaut inutile donné à ces ouvrages (3 juin), et dans lequel les fédéraux perdirent 6,000 hommes, le général Grant tourna la position et, par une marche rapide, se porta devant Petersburg, petite ville située sur l’Appomattox, et qui est la sentinelle avancée de Richmond. Une impétueuse attaque effectuée contre la ville (17 juin) ayant échoué, Grant en commença résolument le siège. Semblable au héros de Virgile :

Nunc hos, nunc illos aditus, omnemque pererrat
Certe locum, et variis assultibus irritus urget.

Nous ne pouvons raconter dans tous ses détails la magnifique épopée de ce siège, pendant lequel fédéraux et confédérés déployèrent un héroïsme égal. Avec la ténacité qui forme le côté saillant de son caractère, Grant ne recula pas d’une semelle. Il étendit graduellement ses lignes, resserra la valeureuse armée du général Lee dans un cercle de fer et attendit patiemment l’exécution du plan de campagne confié à ses lieutenants, et dont la réussite devait fatalement faire tomber Richmond entre ses mains.

En occupant Atlanta (Géorgie), le 1er septembre 1864, le général Sherman, le plus heureux des lieutenants de Grant, s’était éloigné de plus de 160 kilomètres de sa base d’opérations. Perdu, pour ainsi dire, au milieu d’une population hostile, pressé en face et en queue par les confédérés, qui interceptaient ses communications, Sherman prit un parti héroïque : il chercha, en se dirigeant vers l’Est, à gagner l’Atlantique et à s’appuyer sur la flotte fédérale. C’était une tâche aussi rude que difficile ; le succès qui la couronna fut le résultat de la rapidité de ses mouvements et de la surprise dans laquelle cette décision plus que téméraire jeta les confédérés. Le 14 décembre, il atteignit l’Atlantique et investit aussitôt Savannah, qui, évacuée le 21, par le général Hardee, fut immédiatement occupée par les fédéraux. Disons tout de suite que l’évacuation de Savannah entraîna celle de Charleston, de Wilmington et de Mobile. À ce moment, la confédération du Sud, de plus en plus étouffée, n’avait plus que deux armées qui méritassent ce nom : celle de Johnston, dans la Caroline du Nord, et celle de Lee, à Richmond et à Petersburg.

Après avoir donné à ses soldats un mois de repos, Sherman se remit en marche vers le milieu du mois de janvier 1865. Malgré les efforts que fit pour l’arrêter le général confédéré Johnston, il traversa la Caroline du Sud, une partie de la Caroline du Nord, s’avançant lentement, mais résolument, dans la direction de la capitale du Sud, et livrant presque chaque jour des combats, dans lesquels il n’avait pas toujours l’avantage, mais qui ne le détournèrent pas un instant du but vers lequel il tendait. Les plus graves de ces rencontres furent celles de Kinston (10 mars 1865), d’Averysboro et de Goldsboro (15 et 21 mars).

Pendant que ces événements se passaient en Géorgie et dans les Carolines, un autre des lieutenants de Grant, le général Sheridan traversait dans toute sa longueur la vallée de la Shenandoah, repoussant partout les confédérés, et, à la fin de mars 1865, il franchissait le James-River et ralliait, avec ses troupes victorieuses, l’armée de siège devant Petersburg et Richmond.

Ainsi, les plans du lieutenant général Grant avaient été accomplis ; l’armée de la Virginie occidentale (celle de Lee) se trouvait, par la fait, réduite aux abois.

Sherman s’était avancé si près qu’il pouvait, à la fois, donner la main au lieutenant général et tenir en échec l’armée de Johnston, désormais incapable de communiquer avec Lee, encore moins de lui venir en aide. Sheridan, parti d’une direction tout opposée, avait atteint le théâtre même des opérations de Grant, après avoir annihilé l’armée du général confédéré Early, qui lui était opposée.

Le moment était venu de frapper le dernier coup. Le 1er avril, Richmond fut attaqué sur tous les points à la fois. Lee lutta héroïquement pendant deux jours ; le 8 au soir, sur une armée qui comptait à peine 70,000 hommes, il avait perdu 15,000 tués et blessés et autant de prisonniers. Le 3, il fut forcé d’évacuer la ville qu’il défendait si intrépidement depuis de longues années et avec des forces si disproportionnées. Il fut poursuivi immédiatement et avec une vigueur dont les fédéraux n’avaient pas, jusque-là, donné d’exemple. C’est en vain que le 6 avril, à Farmville, son arrière-garde, commandée par le général Ewell, soutint un combat héroïque et se sacrifia pour le salut général : Lee dut s’incliner devant la destinée. Il capitula le 9 avril et obtint les conditions les plus honorables.

La prise de Richmond et le désarmement de l’armée de Lee furent, pour la confédération du Sud, le signal d’une dissolution si rapide que le monde en fut frappé d’étonnement. Le triomphe du Nord était complet et le président Lincoln paraissait décidé à user sagement de la victoire. Malheureusement, il n'en eut pas le temps : le 14 avril, il tombait sous le revolver de Booth, tandis qu’à la même heure M. Seward, son premier ministre, l’un des hommes politiques les plus remarquables de notre époque, était très-grièvement blessé par Payne, un autre assassin. En vertu de la constitution, ce fut le vice-président de la république, M. Andrew Johnson, qui prit les rênes du gouvernement. Quelques jours après son installation, Johnston capitulait, aux mêmes conditions que Lee, et le territoire du Sud n’était plus occupé que par des fractions d’armée qui, l’une après l’autre, firent leur soumission. Le 10 mai, Jefferson Davis, ex-président de la confédération du Sud, était capturé avec sa famille et envoyé prisonnier à la forteresse Monroe.

Ainsi s’est terminée, au bout de quatre années, une guerre civile qui, par sa gravité, l’acharnement des adversaires et le sang versé, reste jusqu’ici sans égale dans l’histoire. Mais le résultat en a été immense, et l’affranchissement de toute une race d’hommes, le triomphe d’un principe aussi sacré, ne pouvaient être achetés trop cher.

Au moment où nous écrivons (1871), c’est le général Grant qui est à la tête de la république des États-Unis.

— Bibliogr. L’importance que les États-Unis ont acquise depuis près d’un siècle qu’ils sont constitués en République et le rôle qu’ils sont appelés à jouer sur la scène du monde nous engagent à donner autant d’extension que possible à la liste des ouvrages qui les concernent. Pour la facilité des recherches, cette liste comprendra les divisions suivantes : 1° Géographie, histoire naturelle, statistique ; 2° itinéraires et voyages ; 3° histoire ; documents historiques ; mémoires ; 4° état politique et social, lois, mœurs et coutumes, antiquités, etc. ; 5° littérature, biographie, bibliographie.

— I. Géographie, histoire naturelle, statistique. A complete historical, chronological and géographical american atlas..., according to the plan of Le Sage's atlas (Philadelphie, 1825, in-fol., 53 cartes) ; American atlas, by G.-W. Colton (New-York, gr. in-fol., 63 cartes) ; The american geography, or a view of the present situation of the United-States of America, by I. Morse (Londres, 1792, in-8o, 2 cartes et 1 tabl.) ; An historical and geographical memoir of the North American continent, its nations and tribes, by J.-B. Gordon (Dublin, 1820, in-4o) ; The history and topography of the United-States, by J.-H. Hinton (Boston, 1834, 2 tom, en 1 vol. in-4o ; il y a une édit. de 1830, 2 vol. in-8o) ; A Gazetteer of the United-States of America, by J. Hayward (Hartford, 1852, in-8o, portr.) ; le Pilote américain, par E. Blunt, traduit de l’anglais, par P. Magré (Paris, impr. roy. 1826, in-8o, cartes ; édit. angl., New-York, 1817, in-8o) ; Tableau du climat et du sol des États-Unis d’Amérique, par Volney (nouv. édit., Paris, 1822, in-8o, cartes) ; Climatology of the United-States, etc., by L. Blodget (Philadelphie, 1857, in-8o) ; Meteorology, comprising.... especially the climatic features peculiar to the région of the United-States, by S. Forry (New-York, 1843, pet. in-fol., fig.) ; Meteorological register for the years 1826-1830, from observations made by the surgeons of the army, and others at the military posts of the United-States, prepared under the direction of T. Lawson ; to which is appended the meteorological register for 1822-1825, compiled by J. Lowell (Philadelphie, 1840, in-8o) ; Contributions to the nalural history of United-States, by L. Agassiz (Boston, 185S-1862, tom. I-IV, in-4», pi. ; cet ouvrage est annoncé comme devant former 10 vol.) ; Geology of the United-States, by J.-D. Dana (Philadelphie, 1849, in-4o, et atlas in-fol., tom. Vil do l’Exploring expédition) ; American geology, by E. Emmons (Albany, 1855, part, I et 11 ; 1857, part. VI, in-8<>, avec atlas in-4<> et l carte géologique des États-Unis ; les part. III-V n’avaient pas encore été publiées en 1858) ; A catalogue of american minerais, with their localities, including ail which are known to exist in the United-States and Bri-

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tish provinces, etc., by S. Robinson (Boston, 1825, in-8o) ; The metalïic wealth of the UnitedStates, by J. Whitney (Philadelphie, 1834, in-8o) ; À System of mineralogy, by J.-D. Dana (New-York, 1854, 4° édit., corr. et augin.,

2 tom. en 1 vol. in-8o) ; Suppléments to J.-D, Dana’s System of mineralogy. (New-Haven, 1855, 1856, 3 br. in-so, extr. du The American Journ. of sciences and arts) ; Flora A merics septentrionalis, by F. Pursh (Londres, 1814, 2 vol. in-8o, fig. color.) ; The american flora, by A.-B. Strong (New-York, 4 vol. in-4<>, avec 182 pi.) ; Flora of North America, by J. Torrey and A. Gray (New-York, 1838 1842, 3 vol. in-8o ; c’est, selon Trùbner, l’ouvrage le plus exact et le plus complet qui

ait encore été fait sur la flore de l’Amérique du Nord) ; Histoire des arbres forestiers de l’Amérique septentrionale, par F.-A. Michaux (Paris, 1810-1813, 4 vol. in-8o, pi. ; trad. en angl. par l’auteur : The north american sylva ; Paris, 1817-1819, 4 vol. gr. in-8», lig. color. de Redouté ; le même ouvrage, avec des notes de J.-J, Smith, Philadelphie, 1854,

3 vol. in-8o, iig. color.) ; The north american sylva, or a description of the forest trees of the United-States, etc., not described in the work of F.-A. Michaux, by T. Nuttall (Philadelphie, 1854, 3 vol. in-8o, avec 121 pi. color. ; complém. indispens. de l’ouvr. précéd.) ; The fruits of America, by C.-M. Hovey (Boston, 1847, in-8o, avec 48 pi. color. et portr. ; New-York, 1852, gr. in-8o)  ; The fruits and trees of America, uy A.-J. Dowing ; new édit., revised and corrected by Ch. Dowing (New-York, 1857, in-12, 14« édit.) ; Vegetuble matéria medica of the United-States, by W. Barton (Londres, 1821, 2 vol. in-4o) ; Médical flora, or manual of the médical botany of the United-States of North America, by C.-S. Rafinesque (Philadelphie, 1828-1830,2 vol. in-12,

fig.) ; Fauna amencana, being a description of the mammiferous animais inhabiting North America, by R. Harlan (Philadelphie, 1825, in-8o) ; The quadrupeds of North America, by J.-J. Audubon and J. Bachman (New-York, 1854, 3 vol. in-so de texte avec 155 pi. color. ; la ire édit. est de Philadelphie, 1843-1S49,

3 vol. in-S°, avec 150 pi. color.) ; Mammals of North America, by S.-F. Baird (Philadelphie, 1859, ’ in-4o, avec 87 pi.) ; American orni-" thology, or the nalural history of birds inhabiting the United-States, not given byWilson, by Ch.-Lucien Bonaparte (Philadelphie, 1825,

4 vol. in-4», fig.) ; Observations on the nomenclature ofWilsons Omithology, by the same (Philadelphie, 1S2G, in-8o) ; American ornithology, byWilson, mith notesby Jardine, etc. (New-York, 1852, in-s°, pi.) ; The birds of America, from drawings made in the UnitedStates and their territories, by J.-J. Audubon (New-York, 1828-1840, 4 vol. in-fol., fig. color.) ; Ornitholngicalbiography, bytho same (New-York et Édimbourg, 1831-1849, 5 vol. in-8o) ; American herpetology, by R. Harlan (Philadelphie, 1827, in-so) ; North american herpetology, by J.-E. Holbrook (Philadelphie,

1843, 5 vol. in-4», pi. color.) ; Fish and fishing of the United-Sates, and Ûritish provinces of North America, by Frank Forrester (New-York, 1849, 1850, in-S<>) ; American eniomo-

| logy, etc., by Th. Say (Philadelphie, 1824-1S28, 3 vol. in-8u, avec 18 pi. color.) ; Catalogue of the shells of United-States, with their localities, by C.-M.Wheat ley (New-York, 1842, in-s°) ; the terrestrial mollushs and shells of the United-States, by A. Binney (Boston, 1857,3 vol. in-8o et 1 vol. de pi.) ; The complète writings of ^ Th. Say on theconchologyof the United-States, ’ edited by W.-G. Binney (New-York, 1858, in-8o, avec75 pi.) ; Annals of the Lyceumof nalural history of New-York (New-York, 1823-185G, in-8o, pi., tom. I-VI) ; Journal of the Academy ofnatural sciences of Philadeiphia (Philadelphie, 1817-1S56, in-8o, tom. I-VI) ; Pharmacopœia of the United-States of America, by authorily of médical convention, held at Washington, A. D. 1850 (Philadelphie, 1850, in-12, 20 édit.) ; Description statistique, historique et politique des États-Unis, par Warden (Paris, 1820, 5 vol. in-so, fig. et cartes ; la lro édit., Édimbourg, 1819, 3 vol. in-8o, en angl.) ; Annales statistiques des États-Unis, par Seybert, trad. de l’anglais par G. Scheffer (Paris, 1820, in-8o, avec 00 tabl.) ; Censns of the United-States population, 1790-1830 (Washington, 1835, in-fol.) ; Census fiflh, 1830 (Washington, 1832, in-8o) ; Census sixth, 1840 (Washington, 1841, in-fol.) ; idem, Compendium, 1840 (Washington, 1841, in-fol.) ; Census seventh, 1850 (Washington, 1853, in-4o) ; idem, Iieport of superintendent (Washington, 1S53, in-8o) ;.idem, Compendium (Washington, 1854, in-8o) ; Census eighlh, 1SS0 (Washington, 1804-1865, 3 vol. in-4o, contenant : I. Agriculture ; H. Population ; III. Manufactures) ;Collections of the american statistical association (Boston, 1843 et ann. suiv., iu-8o) ; Statistical view of the United-States, embracing its territory, population, etc., hy J.-D.-B. deBow (Washington, 1854, in-8o) ; Population of the United-States in 18S0, compiled from the original relurns of the 8th census {Washington, 1864, in-4o) ; Historicat and statistical information respecting the history, condition, and prospects of the indiun tribes of the United-

j States, collecledandprepared byH.-R. Schoolcraft (Philadelphie, 1851-1857, part. I-VI,

6 vol. in-4o, pi. color.).

— II. Itinéraires et voyages. The stranger in America, comprising sketches of the manners, society, and natural peculiarities of the

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United-States, by F. Lieber (Philadelphie, 1835, in-8o) ; Roux de Rochelle, États-Unis d’Amérique (Paris, 1837, in-8o ; fait partie de l’Univers pittoresque) ; Itinéraire pittoresque du fleuve Hudson et des parties latérales de l’Amérique du Nord, d’après les dessins originaux pris sur les lieux, par J. Milbert (Paris, 1828-1829, 2 vol. gr. in-4o et

atlas gr. in-fol) ; The Créât West : guide and handboofe to the Western, North Western and Pacific States and territories, by E.-H. Hall (New-York, 1865, in-16, carte) ; Voyage de Newport à Philadelphie, par de Chastellux (Newport, 1781, in-4o) ; Voyage dans l’Amérique septentrionale, par do Chastellux (Paris, 178C, 2 tom. en 1 vol. in-S°) ; Nouveau voyage dans les États-Unis de l’Amérique septentrionale, par Brissot de Warville (Paris, 1791, 3 vol. in-8o) ; Voyage dans les États-Unis d’Amérique, par de La Rochefoucauld-Liancourt (Paris, 1799, 8 vol. in-so) ; Travels in America, in 1800, by T. Ashe (Londres, 1808, 3 vol. in-12 ; New-York, 1811, in-8o) ; Travels through the northern parts of the United-States, 1807-1808, by E.-A. Kendall (New-York, lS09,3 vol.in-So} ;2y«aWsi/iro !i ;7/j the United-States of America, 180G-1SU, by J. Melish (Philadelphie, 1815,2 vol. in-8» ; Philadelphie et Londres, 1818, 2 vol. in-s°) ; Voyage aux États-Unis d’Amérique, par miss Wright, trad. de l’anglais par J.-T. Parisot (Paris, 1822, 2 vol. in-s°) ; Account of an expédition from Pittsburg to the Jlocky mountains, 1819-1820, compiled from the notes of major Long, by E. James (Londres, 1823, 3 vol. in-8o) ; Voyage dans l’Amérique septentrionale, par V. Collot (Paris, 1827, 2 vol. in-so, et atlas) ; Bernhard von Saxe-Weimar, Jleise duch North America (Weimar,

1828-1830, 3 vol. in-8o, fig. ; il y a une édit. angl., Philadelphie, 1828, 2 vol. in-8 ?) ; H. Gudehus, Meine auswanderung nach America

(Hildesheim, 1829, 2 vol. in-8o) ;H. Murray’s, Historical account of discoveries and travels in North America (Londres, 1S30, 2 vol. in-8") ; Travels in North America, by B. Hall (Édimbourg, 1830, 3 vol. in-8o) ; Ci’neo meses en los Éstados-Unidos y la America del Norte, porRamon de La Sagra (Paris, 1830, in-8o) ; Voyage aux États-Unis, par miss Martineau, trad. de l’angl. par B. Laroche (Paris, 1839, 2 vol. in-8o) ; Voyage dans l’intérieur de l’Amérique du Nord, 183,2-1834, par Maximilien de Wied-Neuwied (Paris, 1844, 3 vol. gr. in-8o et atlas) ; Narrative of the United-States exploring expédition exécuted in the years 1838 to 1842, under command of Ch. Wilkes (Philadelphie, 1845,5 vol.gr.in-4° ; Philadelphie, 1849, 5 vol. in-so, fig.) ; New-York, 1852, 5 vol. gr. in-8o, fig.) ; The western world, or travels in the United-States, in 1846-1847, by A. Mackay (Philadelphie, 18(9,

2 vol. in-12) ; Eight years travels and adventures among the North America Indians, by Ûatlin (Londres, 1851, 2 vol. in-8o, grav.) ; Huit mois en Amérique, lettres et notes de voyage, 1864-1865, par E. Duvergier de Hauranne (Paris, 18G7, 2 vol. gr. in-18) ; Réminiscences of America in 1869, by two Englishmen (Londres, 1870, pet. in-8»).

— III. Histoire ; documents historiques, mémoires. A complète historj) of the UniledStates of America, by F. Butler (1822, 3 vol. in-8o) ; History of United-States, 1607-1SOS, by D. Ramsay (Philadelphie, 1824, 3 vol. in-8o) ;.A political and civil history of the United-States of America, 1763-1797, by T. Pitkin (New-Haven, 1828, 2 vol. in-8») ; Précis de l’histoire des États-Unis d’Amérique, par Pelet de la Lozère (Paris, 1845, in-8o) ; History of United-States of America, by J. Grahame (Philadelphie, 1848, 2 vol. in-8o, portr.) ; The history of the United-States of America, by R. Hildreth (Londres, 1850,

3 vol. in-8o ; New-York, 1849-1852, G vol. in-8o) ; History of the Uniied - States, by Emma Willard (New -York, 1854, in-so) ; Histoire politique des États-Unis, 1620-1789, par E. Laboulaye (Paris, 1855, in-8o) ; The national history of the United-States, by B.-J. Lossing (New-York, 1855, 2 vol. in-so, fig.) ; The history of United-States, from their colonisation to the end of the twenty-sixth congress, in 1841, by G. Tucker (Philadelphie, 1855-1857, 4 vol. in-so) ; Histoire des ÉtatsUnis depuis la découverte du continent américain, par G. Bancroft, trad. de l’anglais par Isabelle Gatti de Gamond (Paris, 1861-1862, 8 vol. in-8o ; la première édition complète en angl. est de Boston, 1S5G-1860, 8 vol. gr, in-S°, avec plans, portr., etc. ; c’est la quinzième édition des premiers volumes) ; History of the american war, by W, Gordon (Londres, 1788, 4 vol. in-8o) ; The history of the american révolution, by D. Ramsay (Phi- ’ ladelphie, 1789, 2 vol. in-8) ; Histoire politique et philosophique de la révolution de l’Amérique septentrionale, par J. Chas et Lebrun (Paris, an IX [1801], in-8«) : The pictural fieldbook of american révolution, or illustration by peu and pencil of the history of the war of independence, by B.-J. Lossing (New-York, 1852, 2 vol. in-so,

fig.) ; History of the american révolution, by G. Bancroft (Boston, 1855, 3 vol. in-8o) ; The second war with England, by J.-C. Headley (New-York, 1853, 2 vol. in-8") ; The war of 1812, a history of the war with Great-Britain, etc. (Toronto, 1862, in-8o) ; The war between the United-States and Mexico, illustraled, by C. Nebel, with description of each battle, by G.-W. Kendall (New-York, 1842,

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gr. in-fol., 12 pi. color.) ; Thirty years view, or a history of a working government from 1820 to 1850, by T.-H. Benton (New-York, 1854-1856, in-8o, t. I-II) ; Narrative of the expédition of an american squadron to the China seas and Japan, performed in the years 1852, 1853 and 1854, under the command of Commodore M.-C. Perry, by order of the government of the United-States ; compiled, by F.-L. Hawks (édit. du gouvern., Washington, 1S56, 2 vol. in-4o, avec cartes et pi.

color. ; édit. personn., New-York, 1856,1 vol. in-8o, cartes et pi.) ; 27ie Ilemembrancer, or impartial repository of public events (1775-1784, 17 vol. in-8o) ; The Parliamentary réguler (1775-1779, 17 vol. in-8o) ; A collection of state papers, relative to the first acknowledgment of the sovereignty of the UnitedStates of America (Londres, 1782, in-8o) ; The diplomatie correspondence of the american révolution, published by Jared-Sparks (Boston, 1829-1830, 12 vol. in-8») ; Memoirs ofmy own time, by gênerai J. Wilkinson (Philadelphie, 1816,3 vol. in-8o) ; Memoirs, correspondence and private papers of Th. Jelferson (Londres, 1829,4 vol, in-so) ; The writings of Th. Jelferson, with explanatory notes by H.-A. Washington (New-York, 1854, 9 vol. in-8o) ; The life and works of John Quincy Adams, édited by C.-F. Adams (Boston, 1856, 10 vol. in-8o) ; Works of A. Hamilton, comprising his correspondence, and his political and officiai writings, édited by J.-C. Hamilton (New-York, 1857-1853, in-8», t. I-II) ; The history of the war for the préservation of the fédéral Union, by L.-H. Whitney (Philadelphie, 1863, in-so, t. 1) ; Geschichte des vierjxhrigen Bûrgerlcrieges in den Vereinigten Staaten von America, von C. Sander (Francfort, 1865, in-8o).

— IV. État politique et social, lois, mœurs et coutumes, antiquités, etc. Recherches historiques et politiques sur les États-Unis de l’A mérique septentrionale, par Condorcet (Paris, 178S, 4 vol. in-8o) ; De la constitution américaine et de quelques calomnies dont elle a été l’objet de nos jours, par A.-J. Beaumont (Paris, 1831, in-S°) ; la Puissance américaine ou Origine, institutions, esprit politique, ressources, etc., des États-Unis, par Guillaume-Tell Poussin (Paris, 2 vol. 1848, in-S°, 30 édit. augm.) ; Lettres sur l’Amérique du Nord, par Mich.-Chevalier (Paris, 2 vol. in-8o, 4» édit.) ; F. von Raumer, Die Vereinigten Staaten von Nordamerica (Leipzig, 1815, 2 vol. in-8o, carte) ; De la démocratie en Amérique, par Alexis de Tocquevilie (Paris, 1838-1840,4 vol. in-SO ; 1850, 2 vol. gr. in-18, 130 édit.) ; Thomas Jefferson, étude historique sur la démocratie américaine, par C. de Witt (Paris, 1801, in-8o) ; The constitutional history of the United-States of America, by G.-W. Curtis (New-York, 1845, 2 vol. in-so), The American Statemen : a political history exhibiting the oriyin, nature, and practical opération of constitutional government in the United-States ; the rise and progress of parties, etc., by A.-W. Young (New-York, 1S55, 1 fort vol. in-8o) ; X. Eyma, la République américaine, ses institutions, ses hommes (Bruxelles, 1861, 2 vol. in-8o) ; les l’rente-quatre étoiles de l’Union américaine, histoire des États et des territoires, par le même (Bruxelles, 1861, 2 vol. in-so) ; The Nation : the foundalion of civil order and political life in the UnitedStates, hy E. Mulford (New-York, 1870, in-8») ; The New World compared with Old, a description of american governmenls, institutions and enterprises, and of those of ils great rivais at the présent time, parlicularly England and France, by G.-A. Townsend (Warsaw, 1870, in-8o, fig.) ; History of the navy of the United-Sttites, by J. Fenimore Cooper, confinued to 1855 (New-York, 1850, 3 t. en 1 vol. in-8o, portr. ; il y a une traduct. franc, par P. Fessé, Paris, 1845-1846, 4 part, en 2 vol. in-8o, avec plans) ; Encyclopxdia of the trade and commerce of the United-States, more particularly of the Southern and Western States, by J.-D.-B. deBow (Washington, 1853, 2 vol. in-80,2e édit.) ; The Southern States, by the same (Washington, 185G, in-8o) ; A commercial review of the South and West, by the same (New-Orléans, L™ sér., janv. 1846 à juin 1852, 12 vol. in-8o ; 2c sér., 1852-1856, t. XIII-XX ; Washington, 1856, 3o sér., t. XXI, publ. mens.) ; Jleport of the commercial relations of the United-States with ail foreigns nations, by E. Flagg (Washington, 1856, t. I-11I. in-4o, publication offic.) ; Légal bibliography, or a Thésaurus of american, engiish, irisk and scotch law-books, byT.-G. Marvin (Philadelphie, 1847, in-8o) ; The constitution of the United-States with the latest amendments (New-York, 1865, in-16) ; Éléments of the laio and practice of législative Assemblies in the United-States of America, by L.-S. Cushing (Boston, 185G, in-8o) ; American diplomatie code, embracing the treaties and conventions between the United-States and foreign powers, from 1778 to 1834, by J. Elliot (Washington, 1S34, 2 vol. in-8o) ; A gênerai abridgment and Digest of the american lato, with occasional notes and comments, by N. Dane (Boston, 1823,9 vol. in-so) ; American law Ilegister, edited by A.-J. Fish and H. Whartôn (publ. mensuellement à Philadelphie) ; American admirally, its juridiction and practice, by E.-C. Benedict (New-York, 1850, in-S°) ; American commercial law, by F. Chamberlin (Hartford, 1S70, in-18) ; A treatise on american rail-way law, by E.-L. Pierce (New-York, 1857, in-so) ; Railbroad laws and cAar1022

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ters, etc. (Boston, 1851, 2 vol. in-8<>) ; Éléments of médical jurisprudence, by Th.-R. Beck and J.-B. Beck (Albany, 1850,10e édit-, 2 vol. in-8o) ; Principles of médical jurisprudence, by A. Dean (New-York, f850, in-8o) ; Courts martial, by Capt. W.-C. de Hart (New-York, 1846, in-8o) ; Military laws of UnitedStates, by capt. A.-R. Hetzel (Washington, 1846, in-8», 3<= édit.) ; A practical treatise on tke law of slavery, by J.-D. Wheeler (New-York, 1837, in-8o ; nous n’indiquons cet ouvrage que pour mémoire) : De l’esclavage, far W.-E. Channing, précédé d’une étude sur esclavage aux États-Unis, par E, Laboulaye (Paris, 1855, in-12) ; M.-F. Paz Soldan, Examen de las penitenciarias de los EstadosUnidos (New-York, 1853, gr. in-8o, plans) ; Universal Dictionary of weighis and measures, ancient and modem, reduced to tke standards of tke United-Stales of America, by J.-H. Alexander (Baltimore, 1850, gr. in-8o) ; American coins and coinage, by J.-R. Eckfeldt and W.-C. Dubois (New-York, 1852, in-8o) ; The american numismatical manual of the currency or money of the aborigines and colonial States, and Uniled-States coins, by M.-W. Dickeson (Philadelphie, 1859, in-4o, avec 19 pi.) ; Arch&ologia americana, transactions and collections of the american antiquarian Society (Worcester, 1820, t. 1er-, Cambridge, 1836, t. II ; Boston, 1857, t. III, 3 vol. in-8o)i American antiquities, by A.-W. Bradford (New-York, 1843, in-8o) ; Archxologg of the United States, by S.-F. Haven (Washington, 1856, in-4o).

— V. Littérature, biographie, bibliographie. E.-A. Vail, De la littérature et des hommes de lettres des États-Unis d’Amérique (Paris, 1841, in-8o) ; American biography, edited by J. Sparks, etc. (New-York, l" sér., 10 vol. in-12, portr. ; Boston, 1844-1847, 2« sér., 15 vol. in-12, pi.) ; American biography, by J. Belknap, witk additions and notes, by F.-M.Hubbard (New-York, 1844, 3 vol. in-18) ; American national portrait Gallery « New-York, 4 vol. gr. in-8o, avec 144 portr.) ; The illustrated american biography, by A.-D. Jones (New-York, 1853, in-8<>, t. Ier ; l’ouvrage doit former 6 vol.) ; Portraits of eminent Americans nom living, by J. Livingston (New-York, 1853, 2 vol. in-8<>) ; Memoirs of eminent persous, by J.-E. Hall (Philadelphie, 1827, in-8o, portr. et fac-simil.) ; American biographical and historical dictionary by W. Allen (Boston, 1833, in-8o, 2e édit.) ; Librnry of american biography, by J. Sparks (Boston, 1840-184S, 25 vol. in-12) ; Biographical animal, containing memoirs of eminent persans recently decessed, by R.-W. Griswold (New-York, 1841, in-12) ; Biographical notices of distinguished men in New-England, by A, Bradford (Boston, 1842, in-12) ; American biographical sketchbook, by W. Hunt (Albany, 1848, in-8o) ; The liuing auihors of America, by Powell (New-York, 1850 in-17) ; Lives of eminent literary and scientific men of America (New-York, 1850, in-12) ; The prose writers of America, by R.-W. Griswold (Philadelphie, 1852, in-so) ; The poets and poetry of America, by the same (Philadelphie, 1858, in-8") ; Cyclopxdia of american littérature, embracing personal and critical notices of authors, from the carliest period to the présent day mith illustrations, by Evertand GeorgeDuyckinck (New-York, 1856, 2 vol. gr. in-8») ; The United-States manual of biography and history, by J.-V. Marshall (Philadelphie, 1855, in-8o) ; American éloquence ; a collection ofspeeches andaddresses by the most eminent orators of America, loith biographical slcetches and illustratives notes, by F. Moore (New-York, 1857, 2 vol. in-8o) ; AmericaJi genealogy, being a history of some of the selliers of North America, and their descendants, by J.-B. Holgate (New-York, 1851, in-s°) ; The Cymri of 76, or Welshmen and their descendants of the american révolution, by A. Jones (New-York,

1855, in-8o) ; American médical biography, by J. Thacher (Boston, 1828, in-8o, 15 portr.) ; Biography of the principal american military and naval heroes, by Th. Wiison (New-York, 1817-1819, 2 vol. in-12) ; American Bcgisler (Philadelphie, 1807à 1810, 7 vol. in-8<>) ; American quarterly reviem (Philadelphie, 1827 à 1837, 22 vol. III-8° ; Robert Walsh en était l’éditeur) ; Memoirs of the american Academy of arts and sciences (Boston, 1785-1818, anc. sér., 4 vol. in-4o ; 1833-1855, nouv. sér., 5 vol. in-4o) ; Proceedings of the american Academy of arts and sciences (Boston, 1847-1855, in-8o, vol. I-III) ; Proceedings of the american Association for the adnancement of science (Philadelphie, 1849 ; Boston, 1850 ; Churleston, 1850 ; Washington, 1851-1852 ; Cambridge, 1853 1856, 9 vol. in-8<>) ; The american publishers’Circular and literary Gazette, issned Weefcly by the Book publishers’Association (New-York, in-4o, depuis le 1er sept. 1855) ; Bibliotheca americana, by Warden (Paris, 1831, aussi 1840, in-8o) ; Bibliotheca americana nova, by O. Rico (Londres, 1832-1835, 2 part. in-S°) ; Ludewig, The littérature of local american history (New-York, 1846, in-8o) ; Bibliographical guide to american littérature, by N. Trùbner (Londres, 1859, in-8o) ; Historical nuggels.• bibliotheca americana, by H. Stevens (Londres, 1862, 2 vol. petit in-8o) ; Ch. Leclère, Bibliotheca americana (Paris, 1867, gr. in-8o) ; Library company of Philadelphia catalogue of books (Philadelphie, 1855-1356, 3 vol. in-8») ; New-York state li-

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braty catalogue (New-York, 1855-185C, 3 vol. gr. in-8») ; Catalogue of the library of congress authors (Washington, 1864, in-4o) ; Index to the catalogue of books of the public library of the city of Boston (Boston, 1861-1866, 2 forts vol. gr. in-8» ; la Bibliothèque nationale de Paris possède un exemplaire de cet ouvrage).