Grand dictionnaire universel du XIXe siècle/ÉDOUARD (Île du PRINCE-), autrefois Saint-Jean, île de l’Amérique anglaise du Nord

Administration du grand dictionnaire universel (7, part. 1p. 202).

ÉDOUARD (Île du PRINCE-), autrefois Saint-Jean, île de l’Amérique anglaise du Nord, dans le golfe Saint-Laurent, à l’E. du Nouveau-Brunswick, au N. de la Nouvelle-Écosse, dont elle est séparée par le détroit de Northumberland, à l’O. de l’île Rovale, entre 46° 27’, 46° 37’ de lat. N. et 64° 26', 66° 44’ de long. O. Superficie, 563,183 hectares ; pop. 80,867 hab. Ch.-l. Charlotte-Town. Cette île, dont les côtes présentent de nombreuses baies, est généralement unie et d’une grande fertilité. Elle renferme de belles forêts, et l’on y élève de nombreux troupeaux de chevaux, de bêtes à cornes, de moutons, de porcs, de volailles. La rivière la plus importante est l’Hillsborough.

L’administration de l’île du Prince-Édouard se compose d’un lieutenant gouverneur assisté d’un conseil de neuf membres et d’une assemblée législative de dix-huit membres élus par le peuple. La pêche du hareng est la principale ressource des habitants. L’île du Prince-Édouard, comprise autrefois dans les possessions françaises du Canada, fut cédée aux Anglais en même temps que cette dernière contrée et partagée entre les seigneurs qui s’étaient le plus distingués dans les guerres de l’indépendance américaine.