Garrotté à l’envers aux jantes d’une roue
Seconde partie des Muses françoises, Texte établi par Despinelle, chez Matthieu Guillemot, (p. 222).
MVZAIN.
Garrotté à l’enuers aux iantes d’vne rouë
Tu te fuis tu te ſuis, maudißãt tes amours,
Quand tu finis ton rond tu cõmences ton cours,
Tourbillon eternel du deſtin qui se iouë :
Laſche ceſſe tes cris par trop entretenus,
Ie ſuis le compagnon de ta rouë indomptable,
Si tu aimes Iunon, i’aime außi ma Venus ;
Mais tu eus des plaiſirs qui me ſont inconnus,
Puis ie ſuis vne histoire, & tu n’es qu’vne fable.
A. D. V.