Framès/Partie I/VII

Imprimerie Poupart-Davyl et Cie (p. 14-15).

VII


Plus riche qu’un nabab du pays de Golconde,
Framès s’amouracha d’une adorable blonde,
Qu’un beau soir de première il vit à l’Opéra,
Et qui dans certain monde avait nom miss Cora.
C’était une beauté d’une élégance exquise,
Le pied cambré, la main petite, une marquise
De Lawrence, drapée avec un art divin
Dans ses riches atours de gaze et de satin.

Ses lèvres de carmin, ses épaules nacrées,
Son chatoyant regard aux flèches acérées,
Tout troublait, fascinait, et les tentations
Autour d’elle épandaient d’invisibles rayons.