...Voici l'histoire des transformations des grandes roses tracée en quelques lignes (fig. 2).
D'abord, ainsi que nous venons de le dire (exemple A), la projection de
la voûte intérieure se traduit par un plein cintre, quoique les
arcs-doubleaux
de cette voûte soient des tiers-points. Vers le milieu du XIIIe siècle
cependant, il semble que dans la Champagne, province où l'on poussait
les conséquences de l'architecture laïque à outrance, on voulut éviter ce
mélange du plein cintre et de l'arc brisé, ou plutôt ce qu'il y avait d'illogique
à donner extérieurement un plein cintre comme projection d'une
voûte en tiers-point. L'architecte de la cathédrale de Reims inscrit les
grandes roses sous un arc en tiers-point, ainsi que le montre l'exemple
B; et comme pour mieux faire sentir la projection des arcs-doubleaux
de la voûte, l'espace a est ajouré. La reonde verrière n'est plus alors
qu'une immense fenêtre ouverte sous le grand formeret. Ce n'est plus la
rose de l'Île-de-France. Dans cette dernière province, berceau de l'école
laïque du XIIIe siècle, la rose, jusqu'à la fin du XIIIe siècle. reste la reonde
verrière, c'est-à-dire qu'elle demeure circonscrite par un formeret plein
cintre. Telles sont les roses des pignons du transsept de la cathédrale de
Paris, qui datent de 1257. Mais, à cette époque, ce cercle de la rose s'inscrit
dans un carré, comme le montre l'exemple C. Les écoinçons b sont
aveugles et les écoinçons inférieurs c ajourés au-dessus d'une claire-voie
dont nous parlerons tout à l'heure. À la même époque on va plus loin:
on isole le formeret de la voûte, qui devient un dernier
arc-doubleau...
Cette œuvre est également dans le domaine public dans tous les pays pour lesquels le droit d’auteur a une durée de vie de 100 ans ou moins après la mort de l’auteur.
Cette œuvre est dans le domaine public aux États-Unis car elle a été publiée avant le 1er janvier 1929.
...Voici l'histoire des transformations des grandes roses tracée en quelques lignes (fig. 2). D'abord, ainsi que nous venons de le dire (exemple A), la projection de la voûte intérieure se traduit par un plein cintre, quoique les arcs-doubleaux de c