Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Les Mouches
Pour les autres éditions de ce texte, voir Les Mouches.
LES MOUCHES
Du miel s’étant répandu dans un cellier, des mouches y volèrent et se mirent à le manger. C’était un régal si doux qu’elles ne pouvaient s’en détacher. Mais leurs pattes s’y étant engluées, elles ne purent prendre l’essor, et se sentant étouffer, elles dirent : « Malheureuses que nous sommes, nous périssons pour un instant de plaisir. »
C’est ainsi que la gourmandise est souvent la cause de bien des maux.