Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Noyer

Pour les autres éditions de ce texte, voir Le Noyer.

Traduction par Émile Chambry.
FablesSociété d’édition « Les Belles Lettres » (p. 67r-68r).
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LE NOYER


Un noyer qui se trouvait au bord d’une route et que les passants frappaient à coups de pierres, se disait en soupirant : « Malheureux que je suis de m’attirer tous les ans des insultes et des douleurs ! »

Cette fable vise les gens qui ne retirent que des désagréments de leurs propres biens.