Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/L’Alouette huppée

Pour les autres éditions de ce texte, voir L’Alouette huppée.

Traduction par Émile Chambry.
FablesSociété d’édition « Les Belles Lettres » (p. 74r).
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L’ALOUETTE HUPPÉE

Une alouette huppée, prise au lacs, disait en gémissant : « Hélas ! pauvre oiseau infortuné que je suis ! Je n’ai dérobé à personne ni or, ni argent, ni quoi que ce soit de précieux : c’est un petit grain de blé qui a causé ma mort. »

Cette fable s’applique à ceux qui, pour un profit mesquin, s’exposent à un grand danger.