Fêtes galantes (1902)/À Clymène

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Fêtes galantesVanierOC, 1 (p. 103-104).
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À CLYMÈNE


Mystiques barcarolles,
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
      Couleur des cieux,

Puisque ta voix, étrange
Vision qui dérange
Et trouble l’horizon
      De ma raison,

Puisque l’arôme insigne
De ta pâleur de cygne
Et puisque la candeur
      De ton odeur,

Ah ! puisque tout ton être,
Musique qui pénètre,
Nimbes d’anges défunts,
      Tons et parfums,


A sur d’almes cadences
En ses correspondances
Induit mon cœur subtil,
      Ainsi soit-il !