Ennéades (trad. Bouillet)/VI/Livres 4 à 5/Notes


LIVRES IV, V.
L’ÊTRE UN ET IDENTIQUE EST PRÉSENT PARTOUT TOUT ENTIER, I, II.

Ces livres sont le vingt-deuxième et le vingt-troisième dans l’ordre chronologique.

Th. Taylor a traduit ces deux livres en anglais, mais ils n’ont pas été imprimés. Cependant il en a communiqué le manuscrit à Creuzer, qui en a tiré quelques notes pour son édition.

Le paragraphe 7 du livre V a été traduit en français par M. Barthélemy Saint-Hilaire ; De l’École d’Alexandrie, p. 279.

Les livres IV et V ont été tous deux commentés par Porphyre dans ses Principes de la théorie des intelligibles. Voyez notre tome I, p. LXXV-LXXXVI.

Ils donnent lieu à des rapprochements avec les doctrines de Philon et de Numénius (Voy. p. 345, notes).

Ils sont cités par Olympiodore (Voy. p. 332, note).

Saint Augustin parait avoir eu connaissance de ces livres par la traduction de Victorinus (Voy. notre tome II, p. 56) et leur avoir fait des emprunts, autant qu’on en peut juger par les rapprochements importants que nous avons signalés dans les notes (p. 305, 307-308, 310-311, 316, 328, 334-335, 337, 344-345, 349, 352, 354, 356).

D’ailleurs, par la doctrine qu’il expose ici, Plotin devait se trouver en conformité d’idées sur ce sujet avec beaucoup d’auteurs chrétiens, tels que saint Athanase (Voy. p. 354, note) et Fénelon (p. 307, 321, 357-358, 362, notes). C’est ce qui explique pourquoi le P. Thomassin a fait une étude approfondie de ces livres de notre auteur (Voy. p. 307, 309, 312, 315, 326, 342, 348, 355-356, 358, 362).

Ibn-Gébirol, que nous avons eu souvent occasion de citer, paraît s’être aussi inspiré de la doctrine néoplatonicienne sur l’ubiquité de Dieu (Voy. p. 310, 351, notes).