Encyclopédie méthodique/Arts académiques/Equitation/Cabriole (équitation)

Panckoucke (1p. 38-39).

CABRIOLE. Petit saut vif f par lequel le cheval lève le devant, &enfuite le derrière, imitant le faut des chèvres. Voye^^AiWiS, ^

Ceft un faut que £ût le cheval fans s’élancer on aller en avant, enforte qu’étant en Tair, il montre les fers & détadie des ruades ; ce qu’on appelle iifarer ou aauer C aiguillette. On la nomme autre* ment (àut de ferme à ferme. La cabriole eft un ma* nège par haut te le plus difficile de tous les airs releva. On dit qu’un cheval fe préfente de lui-même à cabrioles, qu’il fe met oc lui • même k cabrioles t ^rfqull fai| d « | iams égaux & danslft main, c’est-à-dire sans forcer la main & sans peser sur la bride. Il y a plusieurs sortes de cabrioles. Cabriole droite, cabriole en arrière, cabriole de côté, cabriole battue ou frisée, cabriole ouverte. Quand le cheval n’épare qu’à demi, sans détacher des nudcs & nouer raiguiUette, on donne à la é4*w/r lenonde^ « ; &f4i&. On lui donne celui dee/ » « —’ ^. ». ? « * » « > » « lie » d’étendre les jambes en arne « » Il Je » trouffe fous lui, conme sïl les Touloit retirer dans Iç ventre, & retombe prefque les Soatre pteds enfemble, fans avoir montré les fers, t-our apprendre à un cheval à bien manier è «  « w /M, 1 le faut mettre entre deux pilliers, & lui taire lever premièrement le devant, enfuite le aernére, lorfque le devant eft encore en l’air. » ’our cela on (efert des aides de la gaule & du poinçon. Lorfqu’on veut faiFe feire des eaHoUs au Cheval & lui faire nouer l’aiguillette, on le founent de la main & des talons. Quelques-uns ont tfit faire la croii à eatriolts, comme on dit faire la croix à courbettes, faire la croix à ballotades, ce qui ne fe peut pas. Les chevaux qui feroicnt la croix a f ^* lolu, fenblereient tenir dn ramineue & du renf, 8f ne travailîeroient pas félon la iufteffe du man^e j dbtre qu’un cheval, quelque vigoureux auil (oit, ne peut &ire d’une haleine toute la Croix a ca » r uUs.