Édition de la « Société nouvelle » (p. 50-51).
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XXIII


Toutes chansons au bois résonneront ;
tous les printemps vert pâle fleuriront,
toute banquette au bois s’enchantera de liserons,
le rire par le bois tarira.

Croyez en la voix des pauvres bûcherons ; —
toutes chansons au bois se flétriront,
dans les baisers froids du printemps vert pâle,
tout le bois frilera.

Oubliez les chansons des pauvres bûcherons,
octobre vert pâle passera sur les bois,
toute banquette au bois s’enchantera de liserons,
le rire par le bois trillera.


Toutes chansons au bois résonneront ;
tous les autommes pâles y béniront
les idylles des pauvres bûcherons ;
par les lamentos des automnes vert pâle
tout le bois, tout le bois rira.