Édition de la « Société nouvelle » (p. 21).
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IX


Ami, voici la viole et le luth,
chantez pour ceux-là de l’existence,
chantez telles danses,
oubliez que je suis là, tranquille près de vous,
d’où mes yeux vous mirent, comme de loin.

Je ne puis chanter que mon rêve : voici,
j’aime d’âme et de corps et du plus loin
une seule aux doux yeux, seule pour ma faim
elle est près de moi même quand elle est loin.