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Présentation sommaire de la Défense du Paganisme par l'Empereur Julien, édition de 1769. modifier

Je ne reviens pas ici sur l'intérêt que présente cet ouvrage de Jean-Baptiste Boyer d'Argens, dans la controverse des philosophes des Lumières contre «l'Infâme», au premier rang desquels on trouve Voltaire et Frédéric II de Prusse (parmi d'autres). Comme pour l'édition de 1764 de la Défense du paganisme qui se trouve en cours d'édition sur Wikisource, je renvoie les esprits curieux à la synthèse de José-Michel Moureaux[1], qui donne un aperçu détaillé des circonstances des éditions de 1764 et 1769 (notamment la dédicace à d'Alembert dans l'édition de 1769, alors qu'elle était au duc Ferdinand de Brunschwick dans l'édition de 1764, ainsi que les circonstances de l'édition pirate par Voltaire, sur la base de la traduction de Boyer d'Argens). En un mot, l'édition sur Wikisource de 1769 est indispensable, parce qu'elle n'est pas identique à celle de 1764 ; au contraire, elle en est un remaniement profond : une autre dédicace, plus de notes et des commentaires plus abondants. Mais surtout un ton offensif contre le Catholicisme qu'on ne trouve pas dans l'édition de 1764 (qui cherche au contraire à masquer ses intentions, en adoptant un ton irénique - que lui reprochera Voltaire - tout en justifiant le paganisme de l'empereur Julien).

Cette édition de 1769, contrairement à celle de 1764, est en 2 Tomes, du fait des commentaires abondants de Boyer d'Argens.

Des indications biographiques et bibliographiques, ainsi qu'une partie de la correspondance de Boyer d'Argens sont disponibles sous forme numérique sur ces pages de l'Université de Trèves en Allemagne[2].

Notes et références modifier

  1. . J.-M. Moureaux, D'Argens éditeur de Julien, SVEC 267, 1989, pages 139-198. À quoi on peut ajouter la thèse universitaire de Jean Molino, le bon sens du Marquis d'Argens: un philosophe en 1740. Référence complète : Molino, Jean: Le bon sens du Marquis d'Argens: un philosophe en 1740. Thèse pour le doctorat ès-Lettres présentée à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Paris. Tome 1 – 3, Paris: s.e., 1972. 1500 feuilles dactylographiées.
  2. On y trouvera en particulier la table des matières de la thèse de J. Molino
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