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Livre:Carnoy - Littérature orale de la Picardie.djvu
-PARTIE LEGENDES +PARTIE ---- LEGENDES
-’ ’ if’ jl- ; r : l }.g L îi Ax ·’ ’A »r-3, 7 £r, ï\(, ’ L 5 E ;-jîsiç, sp ? ul à’ ’:·s ;.§ j ·\, · ’ îa9¢’ gl ;] ; ’, ? ’ > A »/, (·, · y », x, . J-): J, \ «v ’¤· »· ° ;"É" L )îi’î”—)fi FG Q’ ? lÉ ?*§ ÃÈÈ"s Q\’* ? !Ã’:>=Ã ïf¥’ ?i\:’rï, Q" Til ; LEGENDES A. — LES FÉES E’l’ LES LUTINS § 1. — LES FÉES s f- ’ans les +{{petit titre|LES FÉES}} Dans les
-jusqu’ici ]’ai pu +jusqu’ici j’ai pu
-joué ’ } ? ?· par les fèes se +joué par les fées se
-Partout ou dans +Partout où dans
-ici q¤’une sorcière +ici qu’une sorcière
-diable on du bon Dien. On +diable ou du bon Dieu. On
-nombre ï dénominations +nombre de dénominations
-et surto t dans +et surtout dans
-les latins et +les lutins et
-réunissaient é certains +réunissaient à certains
-leur a manche a ramon n — manche +leur « manche à ramon » – manche
-balai — et +balai – et
-: a èaute baies, saute +: Saute haies, saute
-sont. » +sont.
-4 LITTÉRATURE ORALE Et +Et
-rendre it ces +rendre à ces
-aux bols etaux buissons +aux bois et aux buissons
-sont. n De +sont. De
-les latins dans +les lutins dans
-sorcières. LA 1’ÉB QUI sn CHANGE EN ENFANT NE jeune +sorcières. TOC ===La Fée qui se change en enfant=== Une jeune
-petite ’ fille. +petite fille.
-de l’enfaut. Mais +de l’enfant. Mais
-mère qualiâa leurs +mère qualifia leurs
-ne pûlnt SC soumettre +ne point se soumettre
-vieilles COutu1i’1€S (Tautrefois. ’ +vieilles coutumes d’autrefois.
-DE LA PICARDIE 5 L’enfant +L’enfant
-maison, s’appl-ocha du +maison, s’approcha du
-— « Ohl Dieu, +— Oh ! Dieu,
-Pour sur que +Pour sûr que
-6 Ltrrxânarunsi omtn de +de
-mon lôieu l n ’ ’ " Après +mon Dieu !... Après
-ses parentes’qui passait +ses parentes qui passait
-fort expérte en +fort experte en
-matière. ’ - « Voici +matière. — Voici
-faire, —lul dit +faire, lui dit
-? » La +? La
-DE LA mcannm 7 tint +tint
-: ]’¤.i bien +: J’ai bien
-neuf cents et quelques ms ; jmniujenïivunntdepetinpau bouillants La +neuf cent et quelques ans ; Jamais je n’ai vu tant de petits pots bouillants ! La
-non à sa +non à sa
-: - « Méchante +: — Méchante
-petite Elle ? +petite fille ?
-! - Ah +! — Ah
-bien Enel Si +bien fine ! Si
-petite iil1e !... +petite fille !...
-l’enfant !’Ahl ah ! ali ! +l’enfant ! Ah ! ah ! ah !
-est iinel Elle ’ a +est fine ! Elle a
-bien... · — Qpoi faire ? je suis +bien... — Quoi faire ? Je suis
-enfant mourra., — ]’y consens +enfant mourra. — J’y consens
-8 Lmàuwns ours — +—
-! » Et +! Et
-sautant de ci de là dans +sautant de-ci de-là dans
-elle avise l’ouvert1·e de +elle avisa l’ouverture de
-chantant z · ’ j’ai bien +chantant : J’ai bien
-neuf cents et +neuf cent et
-; jamais je +; Jamais je
-pots bouillmts ! +pots bouillants !
-par une.musique à +par une musique à
-façon. ’ Elle +façon. Elle
-fées. — jugez de +fées. Jugez de
-garde, â partir +garde, à partir
-chérubin. (Conti en +chérubin. Conté en
-1881, d Paris, par Madam : A. Carnoyj. +1881, à Paris, par Madame A. Carnoy. </div>
-DE ;]-A PICAIIDIE 9 § II. — ins LUTINSI ’ gi 1 gl as latins picards +{{petit titre|LES LUTINS}} Les lutins picards
-l’homme, sou ! Gris" vent destinés +l’homme, souvent destinés
-d’avoir etüeiut un +d’avoir enfreint un
-ou ne bètes ; ILs ne sontpour saut pas +ou de bêtes. Ils ne sont pourtant pas
-chanson, ttc. Ce +chanson, etc. Ce
-lorsqu’un mortel les a +lorsqu’un mortelles a
-Ils errentisurtout dans +Ils errent surtout dans
-! ’ - o v. Souvent +! Souvent
-la u campagne, +la campagne,
-et s’enû1yant en +et s’enfuyant en
-sous diB’érents noms +sous différents noms
-le Goblin, le +le Gobelin, le
-baptême, q ui égare +baptême, qui égare
-la Her-minette, sorte +la Herminette, sorte
-le 4Mouton blanc, +le Mouton blanc,
-sans tète, le +sans tête, le
-IO LFITÉRATURE ORALE Il ardve aussi +Il arrive aussi
-a 110f8 affaire à Il !} S0 !’Cl¢i’, COIIIIIIC OD le VCITI. din ! Pl¤Sî¢\ll’8 contes +a alors affaire à un sorcier, comme on le verra dans plusieurs contes
-recueil. · ’ LÉGBNDB nu nrâxàrnmn N ménétrier +recueil. TOC === Légende du ménétrier === Un ménétrier
-forêt d’Hei. Ily avant +forêt d’Heilly avant
-homme ne-s’en inquiétait +homme ne s’en inquiétait
-un LA PICARDIE 1 x idée +idée
-échapper à— un animal ·tel que +échapper à un animal tel que
-une féte de +une fête de
-ne ’ les +ne les
-et 1’homme trouva +et l’homme trouva
-pouvait $2115 avoir +pouvait sans avoir
-en vint à +en vînt à
-12 Lirrénarunn 0B.aLn arrière +arrière
-violoneux net se +violoneux et se
-retarder oe moment +retarder ce moment
-à Panimal un +à l’animal un
-en le +en jetait le
-de a branles +de « branles
-« cotillons. ». +« cotillons ».
-on LA mcannm 13 Tremblant +Tremblant
-dicté ’par la +dicté par la
-loup s’arréta, tout · étonné, +loup s’arrêta, tout étonné,
-merveilleux du- mauvais I violon-dont il +merveilleux du mauvais violon dont il
-acteurs n’étaie¤t venus +acteurs n’étaient venus
-de latins, de +de lutins, de
-les latins de +les lutins de
-« goblins, » des « houppeux, s des +« goblins », des « houppeux », des « fioles », des «
-14 ’r.r1·1’1§ mt’ruRE ORALE ûoles, » des ez herminettes +herminettes
-de toute taille, vêtus +de toutes tailles, vêtus
-il commence un +il commença un
-plaisir IBS yeux +plaisir les yeux
-petits latins. Et +petits lutins. Et
-valse, latins, houppeux, +valse, lutins, houppeux,
-ronde v autour +ronde autour
-de violon ; — « Allons, +de violon. — Allons,
-des latins, enfourche +des lutins, enfourche
-la da¤se-l » crièrent +la danse ! crièrent
-amis. · s Din-Don +amis. Din-Don
-le fut pas +le fit pas
-cabriole, saura par dessus le +cabriole, sauta par-dessus le
-et retombe sur +et retomba sur
-du loup.. - « Allons, +du loup. — Allons,
-! Balance : vos +! Balancez vos
-tout $Dn sang-froid +tout son sang-froid
-à jouet sur +à jouer sur
-filles. · — +filles. —
-! » cria +! cria
-Din-Don. ·, +Din-Don.
-on IÃA rremnm IS — Et +Et
-et latins se +et lutins se
-délirante. jamais le +délirante. Jamais le
-les latins étaient +les lutins étaient
-pas üché de +pas fâché de
-bonne compagm’ " °el ’ Et +bonne compagnie ! Et
-Din-Don frap- · pait sans +Din-Don frappait sans
-son archetil ne +son archet il ne
-comment. Àu bout +comment. Au bout
-échevelée, ile loup +échevelée, le loup
-les latins prirent +les lutins prirent
-le r néné trier, les +le ménétrier, les
-une ber minette venant +une herminette venant
-Din-Don. Cedernier s’arrèta, fit +Din-Don. Ce dernier s’arrêta, fit
-16 · LITTÉRATURE 0RALE ’ -< « Amis, +— Amis,
-bientôt paraitre et +bientôt paraître et
-Sans cettè gentille +Sans cette gentille
-ici ’surpris par +ici surpris par
-agréable. je sais +agréable. Je sais
-nous. ’ - Oui +nous. — Oui
-! » crièrent les latins. Et +! crièrent les lutins. Et
-diamant · ; +diamant ;
-pour 4 sa fille ou’un bonnet +pour sa fille ou un bonnet
-lui conâèrent quelque +lui confièrent quelque
-des latins. Il otïrit au +des lutins. Il offrit au
-et +et enfermé
-DE LA PICARDIE. 17 ëîzfénné dans +dans
-sons véritable- ’ ïnent divins. LJ — « Encore +sons véritablement divins. — Encore
-fiole. i. ’s— Encore +fiole. — Encore
-! » répétèrent +! répétèrent
-autres latins. ’ilîe ménétrier +autres lutins. Le ménétrier
-Les latins, sans +Les lutins, sans
-le violoùèux s’a1·rêta et les latins se +le violoneux s’arrêta et les lutins se
-après · avoir +après avoir
-ménétrier. ’ ’ Resté +ménétrier. Resté
-pièces U +pièces
-18 LITTÉRATURE ORALE d’or, +d’or,
-des latins, qu’il +des lutins, qu’il
-monde. (Conté en +monde. Conté en
-Madame Elisa Carnoy, +Madame Élisa Carnoy,
-de soixante-quinqc ans, d Warloy-Baillon [Somme] II mas wrms nr mas naux nossus la Kai, Eux bossus +de soixante-quinze ans, à Warloy-Baillon (Somme). === Les Lutins et les deux bossus === Deux bossus
-environs " ’ d’Acheux. +environs d’Acheux.
-partit Pour Albert, +partit pour Albert,
-« Hippe (1). » (1) Flippc, boisson +« flippe » . Flippe, boisson
-cidre, d’cau-de-vie et +cidre, d’eau-de-vie et
-DE LA PICARDIE 1 9 Le +Le
-« iiippe » +« flippe »
-vint. Q n’avait-il à +vint. Qu’avait-il à
-Le bossn se +Le bossu se
-petit bnssu entonna +petit bossu entonna
-commença Malbrougl : de.sa ’ voix +commença Malbrough de sa voix
-du juif errant, du Roi Dagobert +du Juif errant, du ’’Roi Dagobert
-20 LITTÉRATURE ORALE Saint-El0£, eniin de +Saint-Éloi’’, enfin de
-il s’engagea. résolument +il s’engagea résolument
-tue tète : · Tout +tue tête : Tout
-du bois ]embrassai Nanette, Tout +du bois, J’embrassai Nanette ; Tout
-du bois ]’l’embr¤£sai mis fois +du bois, J’l’embrassai trois fois
-petits appels. dans +petits appels dans
-ravir. ’ — « Tiens +ravir. — Tiens
-qu’est-ce donc. que +qu’est-ce donc que
-des latins, des goblins, sans +des lutins, des gobelins, sans
-aux goblins qu’un +aux gobelins qu’un
-que l.B premier VCIILI. » Et, +que le premier venu. Et,
-son pan- +son pantalon,
-DE LA PICARDIE 21talon, le +le
-refrain :-Tout letlong du bois, j’embrassai Nanette +refrain : Tout le long du bois, J’embrassai Nanette
-bois, j’l’embrassai trois +bois, J’l’embrassai trois
-de latins étaient +de lutins étaient
-les goblins le +les gobelins le
-: - « Oui, +: — Oui,
-de ’ nous +de nous
-zz Lrrrânawnn omtn années à. passer +années à passer
-ici l... O qu’importe ! +ici !... Qu’importe !
-le voulez bien, mes +le voulez-bien, mes
-les goblins. » Le +les gobelins. Le
-le latin avait +le lutin avait
-petit goblin vêtu +petit gobelin vêtu
-profondément — ce +profondément – ce
-degré — et +degré – et
-: - ce Mon +: — Mon
-errant de ci de là par +errant de-ci de-là par
-fort enchantés, si +fort enchantés si
-DE LA PICARDIE 2 ; regretter +regretter
-nôtres, ’ami ? +nôtres, ami ?
-me connais- ’ sez pas +me connaissez pas
-où 1’on chante +où l’on chante
-serviteur. >> Et +serviteur. Et
-Bossu accom pagna ce +Bossu accompagna ce
-les latins s’étaient +les lutins s’étaient
-des goblins lui +des gobe lins lui
-genoux. A peine il eut donné +genoux. À peine eut-il donné
-des latins venait +des lutins venait
-par des deux petits +par deux des petits
-24 Lxrrtmrvns ORALE Le +Le
-commença. jamais le +commença. Jamais le
-des latins brillaient +des lutins brillaient
-des goblins fit un’signe et +des gobelins fit un signe et
-offrait [la prairie. · Moitié +offrait la prairie. Moitié
-les goblins et +les gobelins et
-repas de- ces +repas de ces
-accepta l’ofïre du +accepta l’offre du
-de toute sorte, venus +de toutes sortes, venus
-couvrirent 1’herbe humide +couvrirent l’herbe humide
-les latins se +les lutins se
-des goblins pour +des gobelins pour
-virent man- +virent manger
-DE LA PICARDIE 25 g€1’l’un après +l’un après
-plats diiïérents qu’il +plats différents qu’il
-des latins étaient +des lutins étaient
-des latins ; +des lutins ;
-aux latins : -·· « Eh bien I leur +aux lutins : — Eh bien ! leur
-Chantons ct dansonsl — +Chantons et dansons ! —
-dansons I répétèrent +dansons ! répétèrent
-festin. » Thomas +festin. Thomas
-deux goblins, ’ et +deux gobelins, et
-mardi, Mereredi, jeudi, +mardi, Mercredi, jeudi,
-26 LITTÉRATURE ORALE Vendredi, samedi, Bt c’est +Vendredi, samedi, Et c’est
-et ne. tarda +et ne tarda
-des latins. Quand +des lutins. Quand
-amis. · - « Mais, +amis. — Mais,
-des latins est +des lutins est
-; mereredi, trois +; mercredi, trois
-: ’ Lundi, mardi, Mereredi, jeudi..... — +: Lundi, mardi, Mercredi, jeudi... —
-ni mereredi, ni +ni mercredi, ni
-samedi !..... Ah +samedi !... Ah
-des latins et des goblins, ils +des lutins et des gobelins, ils
-savants !..... Ce +savants !... Ce
-! je veux +! Je veux
-bien. » Et +bien. Et
-\ DE LA PICARDIE 27 ’ ’ Lundi, mardi, Mereredi, jeudi, +Lundi, mardi, Mercredi, jeudi,
-et puis..... C’est +et puis... C’est
-fini. ° s Tous les latins s’étaient +fini. Tous les lutins s’étaient
-le Bosssu : — « En +le Bossu : — En
-des latins. Le +des lutins. Le
-les latins s’étaient +les lutins s’étaient
-28 LITTÉRATURE onauz chasse, +chasse,
-des goblins. ’ - Ce +des gobelins. — Ce
-désire P.... Ah +désire ?... Ah
-pour ’vous et ·beaucoup pour +pour vous et beaucoup pour
-hommes. » Les latins apportèrent +hommes. Les lutins apportèrent
-Les latins enlevèrent +Les lutins enlevèrent
-DE LA PICARDIE 29 soigneusement +soigneusement
-boîte d’ar- ’ gent. jugez de +boîte d’argent. Jugez de
-bosse. T ’ - « Ce +bosse. — Ce
-de qmes latins va +de mes lutins va
-faire · pour +faire pour
-sauveur. » Et +sauveur. Et
-et au delà tous +et au-delà tous
-petit Bossu de +petit bossu de
-leur reconnaissance.-On dansa +leur reconnaissance. On dansa
-les goblins quittèrent +les gobelins quittèrent
-Paradis. Thomas tout joyeux reprit +Paradis. Thomas, tout joyeux, reprit
-et · ne +et ne
-pas àrentrer à +pas à rentrer à
-des latins. L’autre +des lutins. L’autre
-— « Oh +— Oh
-go LITTÉRATURE oRALE nommé +nommé
-bosse. ]’irai ce +bosse. J’irai ce
-nuit. » Vers +nuit. Vers
-campagne. Achaque buisson +campagne. À chaque buisson
-sur ie talus +sur le talus
-le loini tain, répondaient +le lointain, répondaient
-sa tète. Et +sa tête. Et
-des latins... Pierre +des lutins... Pierre
-à ’lui connues, +à lui connues,
-des Hussards » +des hussards »
-se ’font servir +se font servir
-DE LA PICARDIE 31 Deux +Deux
-nouveau. H arriva +nouveau. Il arriva
-vive. ’ Mais +vive. Mais
-s’en doutàt, \ une +s’en doutât, une
-de goblins, aussi +de gobelins, aussi
-écoutant ’ la +écoutant la
-des Hussards. » - Notre +des hussards ». Notre
-hommes n’y. tenant +hommes n’y tenant
-tout efirayé, mais +tout effrayé, mais
-des latins, le +des lutins, le
-des go’blins s’approcha +des gobelins s’approcha
-et Pentraîna dans +et l’entraîna dans
-des latins se +des lutins se
-la lmse commença. +la danse commença.
-32 LITTÉRATURE 011ALE pauvre +pauvre
-tout essoufllé et +tout essoufflé et
-plus. I - « C’est +plus. — C’est
-nous t’inviterons à +nous l’inviterons à
-dit. » Et +dit. Et
-des latins Ht servir +des lutins fit servir
-on lit le +on fit le
-aux mets aussi +aux mets, aussi
-des goblins ne +des gobelins ne
-des latins se +des lutins se
-— « Mon +— Mon
-des goblins. Nous +des gobelins. Nous
-Mais, parbleul je +Mais, parbleu ! je
-! je suis +! Je suis
-commander. » · Tout +commander. Tout
-les goblîns se +les gobelins se
-DE LA PICARDIE 33 livrèrent +livrèrent
-les latins s’arrêtaient +les lutins s’arrêtaient
-Mardi, mereredi, jeudi, vendredi, +Mardi, mercredi, Jeudi, vendredi,
-finie. a-’ « Décidément, +finie. — Décidément,
-ces latins ont +ces lutins ont
-bien. » Et +bien. Et
-— « Peut-être, +— Peut-être,
-l’esprit. » Et +l’esprit. Et
-Vendredi, jeudi, Semaine ûnie. • - Mardi, +Vendredi, jeudi. Semaine finie. Mardi,
-Dimanche, mereredi. Troublé +Dimanche, mercredi. Troublé
-34 LITTÉRATURE 011ALE les +les
-désordre. a Les +désordre. Les
-les contînt, fit +les contint, fit
-à ’Pierre le +à Pierre le
-— « Lors +— Lors
-certains latins ne +certains lutins ne
-et ’pendant que +et pendant que
-vaincu ’par les +vaincu par les
-ces latins. Chaque +ces lutins. Chaque
-encore ûnir notre +encore finir notre
-autre A troupe de goblins, nos +autre troupe de gobelins, nos
-hier lpar un +hier par un
-tellement mêlé les +tellement mêlé, les
-ne LA PICARDIE 3S semaine +semaine
-le ~’moins. Tu +le moins. Tu
-va bien-nous divertir ; » Le +va bien nous divertir. Le
-des latins fit +des lutins fit
-et çleux goblins apportèrent +et deux gobelins apportèrent
-— « Si +— Si
-de m’oH’rir un +de m’offrir un
-bijou. » ; Mais +bijou. Mais
-de courre durée, +de courte durée,
-le latin se +le lutin se
-en tira...., la b0SSe enlevée à. Thomas +en tira... la bosse enlevée à Thomas
-Le pauve bossu +Le pauvre bossu
-s’enfuir, deux goblins le +s’enfuir, mais deux gobelins le
-après l’avoi.t déshabillé. +après l’avoir déshabillé.
-petits êtres, ne, se +petits êtres ne se
-mains, sauraient et +mains, sautaient et
-à demi-mort, de +à demi mort de
-ni qaprès, on +ni après, on
-scène. · —· « Ce +scène. — Ce
-le go- +le gobelin,
-36 I LITTÉRATURE 0RA1.E blin, tu +tu
-Allons, recom-YUCHQOHS la ronde !)) 4 Et +Allons, recommençons la ronde ! Et
-des latins les +des lutins les
-et Pentraînèrent dans +et l’entraînèrent dans
-Les latins faisaient +Les lutins faisaient
-aux goblins : +aux gobelins :
-les latins s’arrêtèrent, +les lutins s’arrêtèrent,
-sur 1’herbe de +sur l’herbe de
-à derni-mort dans +à demi mort dans
-des latins. +des lutins.
-DE LA PICARDIE Des +Des
-des goblins. Il en 2.V3.lÈ assez de SCS d€l.1X bosses. Oil HC le COIIIIUI plus à ACIICUX EY QUX €1’lVl1’011$ ql. I€ SOUS le IIOIII de Pierre Dossu-Bossu (1). » ’ Quant +des gobelins. Il en avait assez de ses deux bosses. On ne le connut plus à Acheux et aux environs que sous le nom de « Pierre Dossu-Bossu » . Quant
-présents » des latins, il +présents des lutins, il
-l’avait h vu +l’avait vu
-sa bosse. (Conté en +sa bosse <ref>Conté en
-d’Acheux [Somme]). A propos +d’Acheux (Somme). À propos
-Bossus, coute picard +Bossus, conte picard
-envieux, · dans +envieux, dans
-of old japan, by +of Old Japan, by
-(London, x87r), t. +(London, 1871), t.
-les latins enlèvent +les lutins enlèvent
-petit Peuple, n° +petit peuple, n°
-; Leg’endary Fictions +; Legendary Fictions
-the Irùb Celts, +the Irish Celts,
-p. too et p’. 104 +p. 100 et p. 104
-Labros, 5* série, 187 ; ; Pdlmanaeb provençal +Labros, 3e série, 1875 ; l’Almanach provençal
-1874, (1) Dosm-Bossu, qui à deux bosses. Pune au +1874, Dossu-Bossu, qui a deux bosses, l’une au
-l’autre u sur la poitrine +l’autre sur la poitrine.
-» A Le +» ` Le
-lait). jean-Bête s’en +lait). ]ean—Bête s’en
-il Cut üni de +il eut fini de
-coucher. Bientôt le +coucher. Bientot le
-pauvre Jean-Bête, qui +pauvre jean-Bête, qui
-lit. Jugez de +lit. jugez de
-plus d’emmene1· son +plus d’emmener son
-tnpéas (I) des environs. (Raconié le 4 aoû ! 1879, +tnpéas (1) des environs. (Raconté lc 4 aoû! 1879,
-M. Appollinaire Bcmaux, de Beaucourt-sur-I’HaIlu¢ [Somm¢]). (1) Tripéc, dîner oiïert +M. Appollinairc Bcmawc, ’ dc Beaucourt-sur-I’HaIlu¢ [Somme]). (1) Tripéc, diner oiïert
-Ainsi nomme de +Ainsi nommé de
-Panimal. îü. +Panimal. ûü .
-"îîî*’ <>l% ”É ’ ’ïëv ¥·’gs " l ; A, L.. l AI ; A VA N T-PROPOS Fx am ces dernier : temps, fetade de la Littérature populaire, +AVANT-PROPOS ’’Dans ces derniers temps, l’étude de la littérature populaire,
-dit Ju Folklore, ’ *"° a +dit du Folk-Lore, a
-progrès tre : sensible :. On fest mis à l’œu-vre sur +progrès très sensibles. On s’est mis à l’œuvre sur
-de document : précieux +de documents précieux
-soupçonné l’exi.¢tem : e. Les +soupçonné l’existence. Les
-MM. Laqel, E. +MM. Luzel, E.
-Cosquin, Bladi, Sébillot, Cénae-Moncaut, sont venu : compléter +Cosquin, Bladé, Sébillot, Cénac-Moncaut, sont venus compléter
-entrepris eu Angleterre, +entrepris en Angleterre,
-par Camphell, Kennedy, +par Campbell, Kennedy,
-Grimm, Kœbler, Gubematis, Pitre, Maspons, +Grimm, Kœhler, Gubernatis, Pitré, Maspons,
-etc. Mai : ces +etc. Mais ces
-II AVANT-PROPO$ font +font
-été explorées.· la +été explorées : la
-Lorraine, etc.., tandis +Lorraine, etc., tandis
-l’Auvergne, M Corse ne Pont été qziincidemment dans +l’Auvergne, la Corse ne l’ont été qu’incidemment dans
-quelque almonach local, grdce à +quelque almanach local, grâce à
-romancier qu’historient C’est +romancier qu’historien fidèle. C’est
-sauver M littérature +sauver la littérature
-de ’l’oubli que M collection +de l’oubli que la collection
-Maspero, Luqel, Bladé, +Maspero, Luzel, Bladé,
-Chansons popuMires, recueillis +Chansons populaires, recueillis
-du Pas-de-Calais).-La Littérature +du Pas-de-Calais). La Littérature
-ou d’/Ibbeville, et +ou d’Abbeville, et
-dans M Mélusine, M Romania, +dans la Mélusine, la Romania,
-si Pon s’en +si l’on s’en
-Chansons popuMires, on peut ajirmer +Chansons populaires, on peut affirmer
-AVANT-PROPO$ -111 qu’il +qu’il
-richesse. ’ ’ A cette +richesse. À cette
-et commodité faciles comprendre, +et de commodité faciles à comprendre,
-sa bûche, ou +sa bûche ou
-feu jlambait dans +feu flambait dans
-occupées àljilër le fin ou +occupées à filer le lin ou
-minuit. C’étai t un +minuit. C’était un
-moment ou les +moment où les
-la mére une telle ou +la mère une-telle ou
-fileuses interpellaât le +fileuses interpellât le
-veillée, po ; demander +veillée, pour demander
-chanson. Le vieux +chanson. ’’Le vieux
-histoire de. chercher +histoire de chercher
-les comméres cessaient de caqueter ; et +les commères cessaient de caqueter, et
-IV AVANT-PRQPOS un +un
-conteur rqraftait de +conteur repartait de
-son train.. Les +son train. Les
-« belle, » +« belle »
-femmes se’rangeaient le +femmes se rangeaient le
-Le a cotillon, » la « branle, » le « rigodon, » +Le « cotillon », la « branle », le « rigodon »
-le ejlzppe » +le « flippe »
-arrivait sou- +arrivait souvent
-AVAN’I’··P !O’POS v vent aux +aux
-bien dzyférentes, d’entrer· dans +bien différentes, d’entrer dans
-« veilloirs, » de soujler les +« veilloirs », de souffler les
-des jîleuses, et +des fileuses, et
-chasser a coups de bdton les +chasser à coups de bâton les
-chats, voirememe de +chats, voire même de
-veilleurs I Le +veilleurs ! Le
-Pâques. · #*# Cette +Pâques. Cette
-qui l’avaient-produite. L’atZsance générale +qui l’avaient produite. L’aisance générale
-puis l’in-dustrie est +puis l’industrie est
-aux paysans. ’ gue ne +aux paysans que ne
-pendant gue l’instruction +pendant que l’instruction
-donné ’ naissance +donné naissance
-toute déférente. L’inttrteur, le che ; soi a +toute différente. L’intérieur, le chez-soi a
-VI AVANT-PROPOS des +des
-un son arrivé +un sou arrivé
-ces vieilleries +ces « vieilleries
-chanson populaire} on +chanson populaire, on
-On à Phabitude de +On a l’habitude de
-de fétes, aux +de fêtes, aux
-aux A baptêmes +aux baptêmes
-chante, ’ce ne +chante, ce ne
-les ancétres, mais +les ancêtres, mais
-comprend dés lors +comprend dès lors
-est düîcile de +est difficile de
-AVANT·PROPOS vu paysan +paysan
-sens - souvent, +sens souvent,
-faire des maintenant, +faire dès maintenant,
-populaires. / $** Le +populaires. Le
-fort d%le à +fort difficile à
-la troisiémeaux Chansons. +la troisième aux Chansons.
-que fai recueillies +que j’ai recueillies
-aux latins, au +aux lutins, au
-vm AvAm-vnopos reste, ïordre suivi +reste, l’ordre suivi
-je domze pour ce qafil vaut, +je donne pour ce qu’il vaut,
-une classijîmtion véritablement scientüîque, si +une classification véritablement scientifique, si
-trouver. E. Hrzimr Cmmov. Warloy-Baillon +trouver. É. HENRY CARNOY Warloy-Baillon
-le 3l :¢gt¢mbre·1882. MJ le ’ \ —’f/ C 0\ +le 21 septembre 1882.’’ </div>