Discussion Auteur:Simonne Ratel
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modifier- [1] 0° Cocktail
Éléments biographiques et bibliographiques
modifier- Simonne Ratel dans Les Nouvelles Littéraires du 26 décembre 1931
- Simone Ratel publie des entretiens dans Comoedia.
- La géographie de la Femme de France — La Vallée au sourire sauvage par Simonne Ratel avec portrait, 7 juin 1931 La Femme de France [2]
- Sur la maison des Bories :
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6452105k/f3.item Edmond Jaloux
- [3]
- Sur dialogues à une seule voix :
- [4] de Paul Reboux
- Prix Minerva
- [5] GB et photo
- croquis dans l’Oeuvre [6]
- par Simonne Ratel :
- Revue des lectures 1945 : http://www.cealex.org/sitecealex/diffusion/PFE%20Web/PFE_003_W/PFE_003_007_w.pdf
- Voir Simone Ratel, « La cour de la reine Marguerite », in Revue du Seizième Siècle 11 (1924) et 12 (1925). référence
- de mon bien aimé repose en moi par claire cailleaux [7]
- « Geneviève Savigné » ou le chemin de la solitude [8]
- Paris-soir le 8 avril 1939 [9] Verduret, Mignonnet et la petite Velours
- Comoedia : Insuffisance du réalisme et mystère de l'imagination enfantine [10]
- Comoedia 26 janvier 1934 [11]
Notre très distinguée collaboratrice et amie Mlle Simonne Ratel vient d'avoir la grande douleur de perdre son père, M. Camille Ratel, décédé à Fontainebleau. Nous prions Simone Ratel de trouver ici l'expression de toute notre sympathie attristée.
- Comoedia 4/02/1935 [12]
Paradoxes bien féminins.
Tout paradoxe ne cache-t-il pas une vérité profonde ? disait Jules Renard.
Notre aimable collaboratrice Simone Ratel s'en était allée, l'autre jour, trouver Mme Colette aux fins d'une interview. Et notre, confrère L'Ordre rapporte que l'auteur de La Naissance du Jour s'interrompit d'écrire un conte pour recevoir sa jeune consœur.
— Vous aimez écrire, vous ? lui demanda-t-elle.
— Non, Madame, non, pas du tout, répondit Simone Ratel.
- Alors, vous êtes vraiment un écrivain, conclut Mme Colette.
On croyait jusqu'ici que les véritables écrivains aimaient leur métier.
Mme Colette pense sans doute à Jean de Tinan qui disait : « Nos plus beaux écrits le sont sur la fumée de nos cigarettes. »
HORATIO.
(Lire la suite en deuxième page)- Marianne Monestier, Elles étaient cent et mille - 1972 [13]
- Le matin, Simone Ratel arrive chez moi Je ne l'attendais pas
- depuis l'occupation, elle avait, comme Denise (Clairouin) et moi-même, refusé tout travail journalistique et littéraire. Elle continuait à écrire mais "pour après la guerre"…
- …, Simone Ratel était venue me supplier de partir immédiatement si je ne voulais pas courir le risque d'être « cueillie » à mon tour
- Nécrologie : Paru: l'actualité littéraire, intellectuelle et artistique, Janvier 50 [14]
Malade depuis quelques semaines, Simone Ratel s'est éteinte en son domicile de Rueil, où elle résidait depuis un an. Cette délicate romancière s'était fait apprécier par des œuvres d'une grande fraîcheur comme Trois parmi les autres, La Maison de Bories, qui remporta le prix Interallié 1932, Le Raisin vert, Les Contes de la Terre et de la Mer, et d'exquis livres pour enfants : Ben Kiki l'invisible, Le Poussin chaussé, Coq-en-fer, etc.
- L’Archer [15]
Mlle Simone Ratel est une femme de lettre exquise, modeste et originale. Elle aurait pu comme tant d’autres de ses consœurs galvauder son talent et le mettre au service de tous les « Sex appeal » qui encombrent la littérature et le théâtre. Elle aurait pu écrire des « Machardises » avec un style plus ou moins noble, elle aurait pu enfanter des toi et moi, mes seins sont à moi, et des fariboles du même genre qui ne riment à rien, tout au plus à gagner quelques vignettes bancaires en spéculant sur le fameux vers de Monselet. Elle a préféré à ces succès trop faciles écrire un délicieux roman — un essai plutôt, Trois parmi les autres, qui lui valut le Prix Minerva 1930.
Aujourd’hui, à travers la flore littéraire qui est bien moins intéressante que la vraie — les fleurs n’ont pas d’ambition ni de muflerie — elle nous promène avec Dialogues à une seule voix (Éditions du Tambourin, 142, rue Montmartre).
Je ne sais si, selon Jules Benda, les clercs ont trahi ! Peut-être M. Jules Benda a des formules absolues, mais Mlle Simone Ratel ne trahit point l'intérêt qu'elle nous distribue largement, spirituellement. Car Simone Ratel est pétillante d'esprit, d'humour, de malice. Ce qui ne veut point dire qu'elle est rosse. Ah ! non. Elle respire l'indulgence — une indulgence peut-être souriante et sceptique.
Elle connaît tant de gens et si différents ! Alfred Fabre Luce sérieux ne peut être comparé à Joseph Delteil, cet écolier qui buissonne un peu partout. Et certes Paul Morand n'a guère d'affinités avec Mauriac ou Henri Massis. Jean Cocteau et René Behaine rueraient aux brancards si on les attelait ensemble : et René Crevel, surréaliste impénitent, enverrait aux gémonies Edouard Schneider.
Cette forme d'interview auprès d'un douzain et plus d'écrivains notoires, choisis soit pour leur position intellectuelle, soit par leur influence, nous vaut des pages pétries d'esprit et du meilleur, avec un appoint délicieux d'ironie.
Mlle Simone Ratel est une artiste très cultivée, une intuitive, et une des plus agréables personnes qu'on puisse connaître et apprécier.