Discussion:Ludovico

Statistiques

modifier

65500 mots (soit un peu moins de 4h et demi de lecture à 250 mots/mn)

Critique

modifier
  • Mercure de France 8 janvier 1817 [1]


Résumé chatGPT

modifier

Chapitre I

modifier

Le texte décrit une scène où un amateur d’art visite la maison d’un peintre habile pour voir ses œuvres. Le peintre n’est pas à la maison, mais son fils de douze ans est en train de dessiner attentivement. L’amateur de peinture est impressionné par les dessins du jeune garçon et exprime son admiration en disant qu’il voit en lui un génie rare. La mère du garçon, nommée mistress Lewis, est présente et répond modestement en disant que son fils a simplement un talent pour le dessin et l’application nécessaire pour le rendre profitable.

L’amateur insiste en disant que le garçon a réellement du génie et deviendra peut-être célèbre un jour. La mère réagit avec tristesse et inquiétude, suggérant qu’elle redoute que la flatterie ne corrompe son fils. L’amateur, convaincu du talent du garçon, pense que la mère est une femme faible qui pourrait entraver le développement de son fils. Il se trompe, car la mère, en réalité, est éclairée et a une aversion pour le mot « génie » en raison de ses connotations négatives. Elle a un système d’éducation basé sur la raison, la modestie et le travail acharné, et craint que la célébrité ne corrompe son fils.

Le texte passe ensuite à l’histoire d’Agnès Rumney, la mère de mistress Lewis. Agnès était instruite par son père, un pasteur, et avait une éducation solide sans arrogance ni jalousie envers les autres. Elle avait une simplicité naturelle, une force d’âme, une sensibilité profonde et une piété fervente. Elle était à la fois utile et aimable, possédant une connaissance limitée mais solide. Elle était aimée et respectée par les habitants de son village pour sa bonté et son aide envers eux.

L’auteur discute ensuite de la vie et de la culture dans le comté de Cumberland, où la propriété de la terre est répartie de manière plus égale, créant une société de personnes simples et vertueuses. Le texte revient ensuite à Agnès et insinue qu’elle aura un rôle important dans la suite de l’histoire.

Chapitre 2

modifier

Dans le chapitre 2, Agnès, âgée de dix-neuf ans, vit avec sa famille à New-Kirchdale. Lord S*** revient après quatre ans d’absence, accompagné d’amis, dont le peintre paysagiste M. Lewis. Agnès et sa famille sont charmés par l’enthousiasme et l’éloquence de M. Lewis. Ce dernier est également impressionné par Agnès, sa modestie, son esprit et sa culture. M. Lewis visite régulièrement la famille Rumney et finit par exprimer son amour pour Agnès. Le pasteur et sa femme acceptent avec enthousiasme la proposition de mariage malgré la modestie financière de M. Lewis. Ils se marient et Agnès accompagne M. Lewis dans ses explorations artistiques. Cependant, elle ressent l’inquiétude que leur style de vie irrégulier et prolongé chez ses parents entraîne des dépenses excessives pour eux. Malgré son bonheur, elle commence à s’inquiéter de l’avenir et de la séparation d’avec sa famille.

Chapitre 3

modifier

Alfred Lewis, fils d’un homme ruiné par sa passion pour la mécanique, avait un talent naturel pour la peinture. Malgré une éducation libérale et des dispositions artistiques, il avait des traits de légèreté et d’impétuosité. Encouragé par son père à suivre son génie artistique, il négligea l’application et la discipline nécessaires à son développement. Après la mort de ses parents et son mariage avec Agnès, il poursuivit la peinture, mais aussi d’autres intérêts tels que la mécanique et la poésie, sans cohérence ni succès. Sa négligence financière et sa tendance à se laisser distraire par ses idées l’entraînèrent dans des difficultés financières. Malgré des débuts prometteurs en tant qu’artiste, il fut critiqué pour son manque de régularité et d’engagement envers son travail. Son déménagement à Manchester et plus tard à York ne fit qu’aggraver ses problèmes. Malgré la naissance de plusieurs enfants, sa situation financière se détériora, et son attitude désinvolte face à la réalité le conduisit à des échecs répétés.

Chapitre 4

modifier

Le texte relate l'histoire d'Agnès et de son mari, M. Lewis. Agnès quitte Manchester à contrecœur malgré les liens chaleureux qu'elle avait tissés avec les habitants. M. Lewis, convaincu de trouver plus de reconnaissance et de succès à York, s'y installe. Il est accueilli avec enthousiasme, courtisé et admiré pour ses talents artistiques et littéraires. Cependant, sa confiance en son génie le pousse à négliger son travail, à accumuler des dettes et à se retirer pour écrire un poème. Pendant ce temps, Agnès subvient aux besoins de leur famille en fabriquant et vendant des gants. M. Lewis finit par avoir du succès avec ses œuvres, mais son comportement inconséquent et ses dépenses excessives mènent à leur ruine. Agnès lutte pour subvenir aux besoins de sa famille, et le couple perd même un de leurs enfants à cause de la pauvreté. Le mari et la femme prient pour l'aide divine et finissent par trouver un certain équilibre entre les difficultés et leurs talents.

Chapitre 5

modifier

Le texte raconte l’histoire de Ludovico, un enfant intelligent et sensible qui vit des moments difficiles après la mort de son frère et le départ de son père. Malgré sa tristesse, Ludovico canalise son chagrin en dessinant des portraits de sa mère et de sa petite sœur, qu’il vend lors d’une foire. Il réalise que son talent peut devenir une source d’aide pour sa famille. Sa mère lui enseigne que le génie réside dans la persévérance et la maîtrise d’une compétence, et que le succès dépend de l’effort et de la confiance en Dieu. Ludovico réalise qu’il peut être un soutien pour sa mère et trouve un moyen de contribuer à leur situation difficile.

Chapitre 6

modifier

Dans cette conversation, Mistriss Holmes annonce à la famille Lewis que M. Lewis a été arrêté et emprisonné pour une dette envers M. Bradley, son tailleur. Madame Holmes justifie cette arrestation en disant que M. Lewis aurait dû payer sa dette depuis longtemps et qu’il s’est comporté de manière insouciante. Ludovico, le fils de la famille, s’interroge sur la méchanceté de ceux qui ont fait arrêter son père, tandis que sa mère explique que bien que ce ne soit pas méchant dans le sens légal, c’est souvent cruel. Ludovico souhaite rédiger une lettre émouvante à M. Bradley pour plaider en faveur de la libération de son père. Plus tard, Ludovico rencontre M. Bradley et tente de le persuader en lui offrant des habits et en promettant de payer la dette. M. Bradley est ému, mais il refuse de libérer M. Lewis sans garanties financières plus solides. Ludovico est partagé entre la reconnaissance et la colère face à cette situation.

Chapitre 7

modifier

Ce texte raconte l'histoire de Ludovico, un jeune garçon dont le père est en prison. Ludovico essaie de gagner de l'argent en vendant des petits portraits pour payer la dette de son père et le libérer. Sa mère, Agnès, veut le protéger des mauvaises influences de la prison et décide de le faire travailler chez un tailleur. Malheureusement, Ludovico perd une partie de son argent lorsque le colporteur à qui il confie ses dessins disparaît. Cependant, un étranger bienveillant lui donne des biscuits et achète un de ses portraits, ce qui redonne espoir à Ludovico. Malgré les difficultés, Ludovico continue à travailler dur pour aider sa famille et son père en prison, tout en évitant de suivre l'attitude orgueilleuse de son père envers les talents artistiques.

En résumé, Ludovico, un jeune garçon, vend des portraits pour libérer son père de prison, mais rencontre des obstacles en cours de route. Sa mère veut le protéger de l'influence négative de son père, et Ludovico fait preuve de détermination pour aider sa famille.

Chapitre 8

modifier

Le texte raconte l'histoire de Ludovico, un jeune garçon qui, pour aider sa famille, vend des dessins et des peintures sur les marchés. Un jour, il trouve par terre un billet de banque de cinq guinées. Malgré la tentation de garder l'argent, Ludovico cherche à rendre le billet à son propriétaire. Cependant, il ne parvient pas à trouver la personne à qui appartient le billet. Sa famille utilise l'argent pour libérer son père de prison, où il était détenu pour dettes. Pour rembourser la dette du billet trouvé, Ludovico et sa mère travaillent dur. En cherchant d'autres objets dans les affaires de Ludovico, ils découvrent un reçu de soixante-huit pièces de Timothée Jackson à John Higgins, mais ne savent pas où se trouve Thorp-Ferme, le lieu de la transaction. Malgré les difficultés, Ludovico et sa mère restent déterminés à rembourser la dette et à préserver leur intégrité.

Résumé : Ludovico, un jeune artiste, trouve un billet de banque de cinq guinées, mais cherche à le rendre à son propriétaire. L'argent est utilisé pour libérer son père de prison. Cependant, ils découvrent un reçu de soixante-huit pièces sans connaître le lieu de la transaction. Malgré cela, Ludovico et sa mère travaillent dur pour rembourser la dette et préserver leur intégrité.

Chaptitre 9

modifier

Dans ce texte, Ludovico, un jeune garçon talentueux en peinture, arrive sur une place de marché avec des images peintes à vendre. Une vieille femme lui raconte comment elle a vendu ses étuis de papier, qu'il lui avait donnés gratuitement, aux élèves d'une école à Fullneak. Ludovico décide de se rendre à Fullneak pour vendre ses dessins aux élèves.

Il rencontre un colporteur qui lui avait acheté ses dessins précédemment. Le colporteur lui propose un nouvel accord pour des portraits. Ludovico accepte et gagne de l'argent pour sa famille. Ensuite, il se rend à Fullneak, où il est accueilli chaleureusement par les élèves d'une école. Cependant, en raison de sa grande marche et de son travail acharné, Ludovico tombe malade.

Après sa guérison, une dame inconnue visite Ludovico et sa famille. Elle offre à son père, M. Lewis, un emploi d'enseignant de dessin à Chapel-Town, ce qui apporte un soulagement financier à la famille. Cependant, M. Lewis envisage d'emprunter de l'argent à M. Higgins pour acheter de nouveaux vêtements, ce que Ludovico refuse, craignant qu'ils ne puissent pas rembourser cet argent. Finalement, M. Lewis quitte la maison en colère. Sa femme, Agnès, se rend chez un mercier qui accepte de lui avancer de l'argent pour les vêtements de son mari. Le texte se termine par l'attente anxieuse d'Agnès pour le retour de M. Lewis.

Ce texte raconte l'histoire d'une famille confrontée à des difficultés financières et aux sacrifices qu'ils sont prêts à faire pour s'en sortir. Ludovico, malgré son jeune âge, montre un grand sens de la responsabilité en refusant de prendre l'argent de M. Higgins sans garantie de remboursement, ce qui souligne son caractère charitable et honnête.

Le matin suivant, M. Lewis se sentait malade et honteux de son ivresse de la veille. M. Higgins est venu chercher son billet de banque et son reçu, perdus lors de l'incident avec Ludovico. M. Higgins a exprimé sa compréhension pour les excès humains causés par les passions. Il a proposé de donner une guinée de récompense pour le billet de cinq guinées. Ludovico a accepté, mais il manquait d'argent pour compléter la somme. Sa mère a donné ses gants en guise de paiement supplémentaire. M. Higgins a accepté les gants avec gratitude.

Ensuite, Ludovico a révélé que six de ses tableaux avaient été endommagés lors de l'incident avec M. Higgins. M. Higgins a remis six schillings pour compenser la perte. Ludovico a été touché par ce geste et a senti la fierté d'avoir gagné quelque chose par son travail. Ensuite, M. Higgins a donné deux guinées supplémentaires comme récompense pour avoir retrouvé son reçu. Ludovico a été réticent à les accepter, mais sa mère l'a encouragé à les prendre comme une bénédiction de la Providence. M. Higgins a également conseillé à Ludovico de toujours prendre des reçus pour éviter les problèmes futurs.

M. Lewis a reconnu que le conseil de M. Higgins était sensé malgré les inconvénients apparents. Enfin, M. Higgins a pris congé de la famille de manière polie, montrant du respect envers le père, de la tendresse envers Agnès et de l'affection envers Ludovico.

  1. Deux vol. in-12. Prix : 5fr., et 6fr. par la poste. Chez Arthus Bertrand, rue Hautefeuille, n°. 23.
Revenir à la page « Ludovico ».