Discussion:André (1851)
Édition origniale
modifier- 1835 Paris, Félix Bonnaire, éditeur / Victor Magen, libraire, cf. [1]
Critiques
modifier- 1835 : Revue de Paris [2] : André - Léoni par George Sand
- 1837 : Gazette des salons : journal des modes et de musique, artistique, littéraire et théâtral [3]
André, plus simple, plus naturel, mérite aussi moins de blâme. C’est le type d’une faiblesse de caractère, dont les exemples, pour n’être pas fréquens, sont malheureusement vrais. C’est un jeune homme capable d’un amour enthousiaste, mais à qui un fonds de nonchalance habituelle, et la nécessité de se soumettre à une volonté étrangère, supérieure, ont ôté l’énergie dont il aurait besoin. Triste est l’avenir de la jeune fille qui s’est appuyée sur lui avec ses rêves de bonheur. Pauvre fleur privée d’ombrage, il lui faudra se faner au premier souffle qui passera sur son calice. Les personnages du second plan sont esquissés avec vérité. Le père d’André est bien le gentilhomme campagnard qui ne connaît que la ferme et ses vanités paysannes ; puis, c’est Joseph Marteau, l’oracle du village, bon cœur, avec des formes rudes comme ses mains qu’a durcies le col de la bêche ; puis, Henriette, la grisette vive, légère, étourdie tout à la fois dans le bien comme dans le mal qu’elle fait. Somme toute, André est celui des romans de G. Sand qui vise le moins aux effets anti-naturels. Il laisse entrevoir quelque chose de ce qu’aurait produit le talent de son auteur, sans le funeste orgueil qui l’égara dans de fausses voies.
Statistique
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Vocabulaire - orthographe
modifier- poëte
- complétement
- grand'peur, grand'mère, grand'bête
- marjolet
- robe de guingan
- en traînant ses enferges
- dénûment
- gourmer
- pâtural/aux