Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang/Spanheim
SPANHEIM ou SPONHEIM, bg des États prussiens (Prov. Rhénane), à 12 k. N. O. de Kreutznach. Anc. titre de comté, anc. abbaye de Bénédictins. — Le comté de Spanheim, formé vers le xe s., est resté dans la même famille jusqu'en 1437. Le 1er comte connu, Éverard de Neubourg, vivait vers 1064. Un de ses descendants, Jean I, eut, entre autres fils, Jean, tige des comtes de Sayn-Witgenstein (V. witgenstein), et Simon II, qui continua les comtes de Spanheim. Après l'extinction de la maison de Neubourg-Spanheim, le comté fut divisé entre la maison de Bade et un comte de Veldenz, d'où il passa à la branche palatine de Simmern, qui bientôt devint électorale ; mais, par l'effet de sous-partages, la partie palatine de Spanheim fut tantôt un apanage indépendant, tantôt la propriété commune de plusieurs coseigneurs (il y en avait 3 en 1673). — Le comté de Spanheim se divisait en Comté Antérieur (ch.-l. Kreutznach), et Comté Ultérieur, partagé lui-même en 5 bailliages (Birkenfeld, Castellaun, Traërbach, Allenbach et Vinteberg). Les margraves de Bade possédaient la plus grande partie du 1er et moitié du 2e; le reste était partagé entre les princes de la maison palatine. Auj. le comté de Spanheim est compris presque tout entier dans la Prusse Rhénane et dans la principauté oldenbourgeoise de Birkenfeld.