Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang/Quimper

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QUIMPER ou QUIMPER-CORENTIN, ch.-l. du Finistère, à 53 kil. S. E. de Brest, à 549 kil. O. de Paris, au confluent de l’Odet et de la Steyr, à 17 k. de l’Océan ; 11 488 h. Évêché, suffragant de Tours ; trib. 1re inst. ; collège, bibliothèque, société d’agriculture. Port, chemin de fer ; cathédrale, dédiée à Notre-Dame et à S. Corentin : la 1re pierre en fut posée en 1424 ; les flèches du portail n’ont été achevées qu’en 1856 ; belles promenades. Importation de vins, fers, planches ; entrepôt de sel, blés, cire, miel, toile de lin et de chanvre ; chevaux, beurre, suif, sardines ; poissons secs et salés, pêche de sardines ; construction de navires marchands. Patrie de Fréron, Hardouin, Bougeant, etc. — Nommée d’abord Corisopitum civitas, puis Quimper, des deux mots celtiques Kim-ber, confluent, elle reçut le nom de Quimper-Corentin de S. Corentin, son premier évêque. Souvent assiégée par les Anglais ; Charles de Blois y exerça, en 1345, les plus affreuses cruautés. Après la mort de Henri III, Quimper prit parti pour le duc de Mercœur ; elle se soumit à Henri IV en 1595.