Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang/Laybach

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LAYBACH, Æmonia chez les anciens, Labacum, au moyen âge, v. murée des États autrichiens, capit. de l’Illyrie et de la Carniole, à 98 kil. N.-E. de Trieste ; 20 000 h. Évêché ; château fort, qui sert auj. de prison ; lycée, gymnase, séminaire, école normale, observatoire, bibliothèque ; société d’agriculture, et des arts. Produits chimiques ; faïence, soieries et rubans de soie, etc. Grand commerce avec l’Italie, la Croatie, la Bavière. — Laybach existait dès le temps des Romains : elle fut agrandie par les Francs au IXe siècle, appartint successivement aux Slaves, aux ducs de Bavière, à des seigneurs particuliers, et finit par se donner à l’Autriche. Laybach fut prise en 1797 par Bernadotte, et en 1809 par Macdonald. Il s’y tint en 1820-21 un congrès qui avait pour objet la destruction du régime constitutionnel établi dans le roy. de Naples à la suite de l’insurrection de 1820. — Le gvt de L., formé des anciens duchés de Carniole et de Carinthie, est borné au N. par l’archiduché d’Autriche, à l’O. par le Tyrol, la Vénétie et le gvt de Trieste, au S. par la Croatie, à l’E. par la Styrie, et est divise en 5 cercles : Laybach, Neustadt, Adelsberg, Klagenfurt et Villach ; 900 000 hab. — Le cercle de L., entre ceux de Klagenfurt et de Villach au N., la Styrie à l’E., le cercle de Neustadt au S., celui d’Adelsberg et le gouvt de Trieste à l’O., compte 165 000 h.