Dictionnaire philosophique/Garnier (1878)/Air

Éd. Garnier - Tome 17
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AIR.
SECTION PREMIÈRE[1].


On compte quatre éléments, quatre espèces de matière, sans avoir une notion complète de la matière. Mais que sont les éléments de ces éléments ? L’air se change-t-il en feu, en eau, en terre ? Y a-t-il de l’air ?

Quelques philosophes en doutent encore ; peut-on raisonnablement en douter avec eux ? On n’a jamais été incertain si on marche sur la terre, si on boit de l’eau, si le feu nous éclaire, nous échauffe, nous brûle. Nos sens nous en avertissent assez ; mais ils ne nous disent rien sur l’air. Nous ne savons point par eux si nous respirons les vapeurs du globe ou une substance différente de ces vapeurs. Les Grecs appelèrent l’enveloppe qui nous environne atmosphère, la sphère des exhalaisons ; et nous avons adopté ce mot. Y a-t-il parmi ces exhalaisons continuelles une autre espèce de matière qui ait des propriétés différentes[2].

[3] Les philosophes qui ont nié l’existence de l’air disent qu’il est inutile d’admettre un être qu’on ne voit jamais, et dont tous les effets s’expliquent si aisément par les vapeurs qui sortent du sein de la terre.

Newton a démontré que le corps le plus dur a moins de matière que de pores. Des exhalaisons continuelles s’échappent en foule de toutes les parties de notre globe. Un cheval jeune et vigoureux, ramené tout en sueur dans son écurie en temps d’hiver, est entouré d’une atmosphère mille fois moins considérable que notre globe n’est pénétré et environné de la matière de sa propre transpiration.

Cette transpiration, ces exhalaisons, ces vapeurs innombrables, s’échappent sans cesse par des pores innombrables, et ont elles-mêmes des pores. C’est ce mouvement continu en tous sens qui forme et qui détruit sans cesse végétaux, minéraux, métaux, animaux.

C’est ce qui a fait penser à plusieurs que le mouvement est essentiel à la matière, puisqu’il n’y a pas une particule dans laquelle il n’y ait un mouvement continu. Et si la puissance formatrice éternelle, qui préside à tous les globes, est l’auteur de tout mouvement, elle a voulu du moins que ce mouvement ne pérît jamais. Or ce qui est toujours indestructible a pu paraître essentiel, comme l’étendue et la solidité ont paru essentielles. Si cette idée est une erreur, elle est pardonnable, car il n’y a que l’erreur malicieuse et de mauvaise foi qui ne mérite pas d’indulgence.

Mais qu’on regarde le mouvement comme essentiel ou non, il est indubitable que les exhalaisons de notre globe s’élèvent et retombent sans aucun relâche à un mille, à deux milles, à trois milles au-dessus de nos têtes. Du mont Atlas à l’extrémité du Taurus, tout homme peut voir tous les jours les nuages se former sous ses pieds. Il est arrivé mille fois à des voyageurs d’être au-dessus de l’arc-en-ciel, des éclairs et du tonnerre.

Le feu répandu dans l’intérieur du globe, ce feu caché dans l’eau et dans la glace même, est probablement la source impérissable de ces exhalaisons, de ces vapeurs dont nous sommes continuellement environnés. Elles forment un ciel bleu dans un temps serein, quand elles sont assez hautes et assez atténuées pour ne nous envoyer que des rayons bleus, comme les feuilles de l’or amincies, exposées aux rayons du soleil dans la chambre obscure. Ces vapeurs, imprégnées de soufre, forment les tonnerres et les éclairs. Comprimées et ensuite dilatées par cette compression dans les entrailles de la terre, elles s’échappent en volcans, forment et détruisent de petites montagnes, renversent des villes, ébranlent quelquefois une grande partie du globe.

Cette mer de vapeurs dans laquelle nous nageons, qui nous menace sans cesse, et sans laquelle nous ne pourrions vivre, comprime de tous côtés notre globe et ses habitants avec la même force que si nous avions sur notre tête un océan de trente-deux pieds de hauteur ; et chaque homme en porte environ

vingt mille livres.
RAISONS DE CEUX QUI NIENT L’AIR.


Tout ceci posé, les philosophes qui nient l’air disent : Pourquoi attribuerons-nous à un élément inconnu et invisible des effets que l’on voit continuellement produits par ces exhalaisons visibles et palpables ?

L’air est élastique, nous dit-on ; mais les vapeurs de l’eau seule le sont souvent bien davantage. Ce que vous appelez l’élément de l’air, pressé dans une canne à vent, ne porte une balle qu’à une très petite distance ; mais dans la pompe à feu des bâtiments d’York, à Londres, les vapeurs font un effet cent fois plus violent.

On ne dit rien de l’air, continuent-ils, qu’on ne puisse dire de même des vapeurs du globe ; elles pèsent comme lui, s’insinuent comme lui, allument le feu par leur souffle, se dilatent, se condensent de même.

La grande objection que l’on fasse contre le système des exhalaisons du globe est qu’elles perdent leur élasticité dans la pompe à feu quand elles sont refroidies, au lieu que l’air est, dit-on, toujours élastique. Mais, premièrement, il n’est pas vrai que l’élasticité de l’air agisse toujours ; son élasticité est nulle quand on le suppose en équilibre, et sans cela il n’y a point de végétaux et d’animaux qui ne crevassent et n’éclatassent en cent morceaux, si cet air qu’on suppose être dans eux conservait son élasticité. Les vapeurs n’agissent point quand elles sont en équilibre ; c’est leur dilatation qui fait leurs grands effets. En un mot, tout ce qu’on attribue à l’air semble appartenir sensiblement, selon ces philosophes, aux exhalaisons de notre globe.

Si on leur fait voir que le feu s’éteint quand il n’est pas entretenu par l’air, ils répondent qu’on se méprend, qu’il faut à un flambeau des vapeurs sèches et élastiques pour nourrir sa flamme, qu’elle s’éteint sans leur secours, ou quand ces vapeurs sont trop grasses, trop sulfureuses, trop grossières, et sans ressort. Si on leur objecte que l’air est quelquefois pestilentiel, c’est bien plutôt des exhalaisons qu’on doit le dire : elles portent avec elles des parties de soufre, de vitriol, d’arsenic, et de toutes les plantes nuisibles. On dit : L’air est pur dans ce canton ; cela signifie : Ce canton n’est point marécageux ; il n’a ni plantes, ni minières pernicieuses dont les parties s’exhalent continuellement dans les corps des animaux. Ce n’est point l’élément prétendu de l’air qui rend la campagne de Rome si malsaine, ce sont les eaux croupissantes, ce sont les anciens canaux qui, creusés sous terre de tous côtés, sont devenus le réceptacle de toutes les bêtes venimeuses. C’est de là que s’exhale continuellement un poison mortel. Allez à Frescati, ce n’est plus le même terrain, ce ne sont plus les mêmes exhalaisons.

Mais pourquoi l’élément supposé de l’air changerait-il de nature à Frescati ? Il se chargera, dit-on, dans la campagne de Rome de ces exhalaisons funestes, et, n’en trouvant pas à Frescati, il deviendra plus salutaire. Mais encore une fois, puisque ces exhalaisons existent, puisqu’on les voit s’élever le soir en nuages, quelle nécessité de les attribuer à une autre cause ? Elles montent dans l’atmosphère, elles s’y dissipent, elles changent de forme ; le vent, dont elles sont la première cause, les emporte, les sépare ; elles s’atténuent, elles deviennent salutaires de mortelles qu’elles étaient.

Une autre objection, c’est que ces vapeurs, ces exhalaisons, renfermées dans un vase de verre, s’attachent aux parois et tombent, ce qui n’arrive jamais à l’air. Mais qui vous a dit que si les exhalaisons humides tombent au fond de ce cristal, il n’y a pas incomparablement plus de vapeurs sèches et élastiques qui se soutiennent dans l’intérieur de ce vase ? L’air, dites-vous, est purifié après une pluie. Mais nous sommes en droit de vous soutenir que ce sont les exhalaisons terrestres qui se sont purifiées, que les plus grossières, les plus aqueuses, rendues à la terre, laissent les plus sèches et les plus fines au-dessus de nos têtes, et que c’est cette ascension et cette descente alternative qui entretient le jeu continuel de la nature.

Voilà une partie des raisons qu’on peut alléguer en faveur de l’opinion que l’élément de l’air n’existe pas. Il y en a de très spécieuses, et qui peuvent au moins faire naître des doutes ; mais ces doutes céderont toujours à l’opinion commune. On n’a déjà pas trop de quatre éléments. Si on nous réduisait à trois, nous nous croirions trop pauvres. On dira toujours l’élément de l’air. Les oiseaux voleront toujours dans les airs, et jamais dans les vapeurs. On dira toujours : L’air est doux ; l’air est serein ; et jamais : Les vapeurs sont douces, sont sereines.

SECTION II[4].
vapeurs, exhalaisons.

Je suis comme certains hérétiques : ils commencent par proposer modestement quelques difficultés ; ils finissent par nier hardiment de grands dogmes.

J’ai d’abord rapporté avec candeur les scrupules de ceux qui doutent que l’air existe. Je m’enhardis aujourd’hui, j’ose regarder l’existence de l’air comme une chose peu probable.

1° Depuis que je rendis compte de l’opinion qui n’admet que des vapeurs, j’ai fait ce que j’ai pu pour voir de l’air, et je n’ai jamais vu que des vapeurs grises, blanchâtres, bleues, noirâtres, qui couvrent tout mon horizon ; jamais on ne m’a montré d’air pur. J’ai toujours demandé pourquoi on admettait une matière invisible, impalpable, dont on n’avait aucune connaissance ?

2° On m’a toujours répondu que l’air est élastique. Mais qu’est-ce que l’élasticité ? c’est la propriété d’un corps fibreux de se remettre dans l’état dont vous l’avez tiré avec force. Vous avez courbé cette branche d’arbre, elle se relève ; ce ressort d’acier que vous avez roulé se détend de lui-même : propriété aussi commune que l’attraction et la direction de l’aimant, et aussi inconnue. Mais votre élément de l’air est élastique, selon vous, d’une tout autre façon. Il occupe un espace prodigieusement plus grand que celui dans lequel vous l’enfermiez, dont il s’échappe. Des physiciens ont prétendu que l’air peut se dilater dans la proportion d’un à quatre mille[5] ; d’autres ont voulu qu’une bulle d’air pût s’étendre quarante-six milliards de fois.

Je demanderais alors ce qu’il deviendrait ? à quoi il serait bon ? quelle force aurait cette particule d’air au milieu des milliards de particules de vapeurs qui s’exhalent de la terre, et des milliards d’intervalles qui les séparent ?

3° S’il existe de l’air, il faut qu’il nage dans la mer immense des vapeurs qui nous environnent, et que nous touchons au doigt et à l’œil. Or les parties d’un air ainsi interceptées, ainsi plongées et errantes dans cette atmosphère, pourraient-elles avoir le moindre effet, le moindre usage ?

4° Vous entendez une musique dans un salon éclairé de cent bougies ; il n’y a pas un point de cet espace qui ne soit rempli de ces atomes de cire, de lumière et de fumée légère. Brûlez-y des parfums, il n’y aura pas encore un point de cet espace où les atomes de ces parfums ne pénètrent. Les exhalaisons continuelles du corps des spectateurs et des musiciens, et du parquet, et des fenêtres, des plafonds, occupent encore ce salon : que restera-t-il pour votre prétendu élément de l’air ?

5° Comment cet air prétendu, dispersé dans ce salon, pourra-t-il vous faire entendre et distinguer à la fois les différents sons ? faudra-t-il que la tierce, la quinte, l’octave, etc., aillent frapper des parties d’air qui soient elles-mêmes à la tierce, à la quinte, à l’octave ? chaque note exprimée par les voix et par les instruments trouve-t-elle des parties d’air notées qui la renvoient à votre oreille ? C’est la seule manière d’expliquer la mécanique de l’ouïe par le moyen de l’air. Mais quelle supposition ! De bonne foi, doit-on croire que l’air contienne une infinité d’ut, ré, mi, fa, sol, la, si, ut, et nous les envoie sans se tromper ? En ce cas, ne faudrait-il pas que chaque particule d’air, frappée à la fois par tous les sons, ne fût propre qu’à répéter un seul son, et à le renvoyer à l’oreille ? mais où renverrait-elle tous les autres qui l’auraient également frappée ?

Il n’y a donc pas moyen d’attribuer à l’air la mécanique qui opère les sons ; il faut donc chercher quelque autre cause, et on peut parier qu’on ne la trouvera jamais.

6° À quoi fut réduit Newton ? Il supposa, à la fin de son Optique, que « les particules d’une substance dense, compacte et fixe, adhérentes par attraction, raréfiées difficilement par une extrême chaleur, se transforment en un air élastique ».

De telles hypothèses, qu’il semblait se permettre pour se délasser, ne valaient pas ses calculs et ses expériences. Comment des substances dures se changent-elles en un élément ? comment du fer est-il changé en air ? Avouons notre ignorance sur les principes des choses.

7° De toutes les preuves qu’on apporte en faveur de l’air, la plus spécieuse, c’est que si on vous l’ôte vous mourez ; mais cette preuve n’est autre chose qu’une supposition de ce qui est en question. Vous dites qu’on meurt quand on est privé d’air, et nous disons qu’on meurt par la privation des vapeurs salutaires de la terre et des eaux. Vous calculez la pesanteur de l’air, et nous, la pesanteur des vapeurs. Vous donnez de l’élasticité à un être que vous ne voyez pas, et nous à des vapeurs que nous voyons distinctement dans la pompe à feu. Vous rafraîchissez vos poumons avec de l’air, et nous avec des exhalaisons des corps qui nous environnent, etc.

Permettez-nous donc de croire aux vapeurs ; nous trouvons fort bon que vous soyez du parti de l’air, et nous ne demandons que la tolérance[6].


QUE L’AIR OU LA RÉGION DES VAPEURS N’APPORTE POINT LA PESTE.


J’ajouterai encore une petite réflexion : c’est que ni l’air, s’il y en a, ni les vapeurs, ne sont le véhicule de la peste. Nos vapeurs, nos exhalaisons, nous donnent assez de maladies. Le gouvernement s’occupe peu du dessèchement des marais, il y perd plus qu’il ne pense : cette négligence répand la mort sur des cantons considérables. Mais pour la peste proprement dite, la peste native d’Égypte, la peste à charbon, la peste qui fit périr à Marseille et dans les environs soixante et dix mille hommes en 1720, cette véritable peste n’est jamais apportée par les vapeurs ou par ce qu’on nomme air ; cela est si vrai qu’on l’arrête avec un seul fossé : on lui trace par des lignes une limite qu’elle ne franchit jamais.

Si l’air ou les exhalaisons la transmettaient, un vent de sud-est l’aurait bien vite fait voler de Marseille à Paris. C’est dans les habits, dans les meubles, que la peste se conserve ; c’est de là qu’elle attaque les hommes. C’est dans une balle de coton qu’elle fut apportée de Seide, l’ancienne Sidon, à Marseille. Le conseil d’État défendit aux Marseillais de sortir de l’enceinte qu’on leur traça sous peine de mort, et la peste ne se communiqua point au dehors : Non procedes amplius[7]. Les autres maladies contagieuses, produites par les vapeurs, sont innombrables. Vous en êtes les victimes, malheureux Velches, habitants de Paris ! Je parle au pauvre peuple qui loge auprès des cimetières. Les exhalaisons des morts remplissent continuellement l’Hôtel-Dieu ; et cet Hôtel-Dieu, devenu l’hôtel de la mort, infecte le bras de la rivière sur lequel il est situé. Velches ! vous n’y faites nulle attention, et la dixième partie du petit peuple est sacrifiée chaque année ; et cette barbarie subsiste dans la ville des jansénistes, des financiers, des spectacles, des bals, des brochures, et des filles de joie[8].


DE LA PUISSANCE DES VAPEURS.


Ce sont ces vapeurs qui font les éruptions des volcans, les tremblements de terre, qui élèvent le Monte-Nuovo, qui font sortir l’île de Santorin du fond de la mer Égée, qui nourrissent nos plantes, et qui les détruisent. Terres, mers, fleuves, montagnes, animaux, tout est percé à jour ; ce globe est le tonneau des Danaïdes, à travers lequel tout entre, tout passe et tout sort sans interruption.

On nous parle d’un éther, d’un fluide secret ; mais je n’en ai que faire ; je ne l’ai vu ni manié, je n’en ai jamais senti, je le renvoie à la matière subtile de René, et à l’esprit recteur de Paracelse.

Mon esprit recteur est le doute, et je suis de l’avis de saint Thomas Didyme qui voulait mettre le doigt dessus et dedans.


  1. Questions sur l’Encyclopédie, première partie, 1770. (B.)
  2. Questions sur l’Encyclopédie, première partie, 1770. (B.)
  3. Ce paragraphe et les neuf suivants sont extraits des Singularités de la nature, chapitre xxxi. Voyez Mélanges, année 1768.
  4. Dans la première partie des Questions sur l’Encyclopédie, il n’y avait point ici de seconde section : ce qu’on y lit aujourd’hui formait, dans la neuvième partie, publiée en 1772, un article particulier, intituléVapeurs, Exhalaisons. (B.)
  5. Voyez Musschenbroeck, chapitre de l’air. (Note de Voltaire.)
  6. Voyez le chapitre xxxi des Singularités de la nature (Mélanges, année 1768). Nous remarquerons seulement qu’il s’échappe des corps : 1° des substances expansibles ou élastiques, et que ces substances sont les mêmes que celles qui composent l’atmosphère, aucun froid connu ne les réduit en liqueur ; 2° d’autres exhalaisons qui se dissolvent dans les premières sans leur ôter ni leur transparence ni leur expansibilité. Le froid et d’autres causes les précipitent ensuite sous la forme de pluie ou de brouillards. M. de Voltaire, en écrivant cet article, semble avoir deviné en partie ce que MM. Priestley, Lavoisier, Volta, etc., ont découvert quelques années après sur la composition de l’atmosphère. (K.)
  7. Job, XXXIII, 2.
  8. Ces plaintes contre l’Hôtel-Dieu devinrent générales en 1773, c’est-à-dire l’année suivante, lorsqu’un incendie eut réduit en cendres une partie de cet établissement. Marmontel se chargea même de plaider le transfèrement de l’hôpital hors de Paris, dans une épître au roi, intitulée la Voix des pauvres. « On fait répandre dans le public, dit Grimm à ce propos, que ce changement est aussi le projet de l’administration ; et, moi seul, je prédis et soutiens que l’Hôtel-Dieu sera reconstruit à la même place où il a été réduit en cendres, et que l’ancienne barbarie subsistera. C’est que les administrateurs font semblant de céder au public ; mais leur vœu secret est que les choses restent dans l’état où elles sont, et ce vœu prévaudra même sur la volonté du roi. » Grimm n’imaginait guère pourtant que ses paroles seraient encore de mise cent ans plus tard. (G. A.)


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