Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Oiseaux

Henri Plon (p. 502).
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Oiseaux. Naudé conte que l’archevêque Laurent expliquait le chant des oiseaux, comme il en fit en jour l’expérience à Rome devant quelques prélats ; car il entendit un petit moineau qui avertissait les autres par son chant qu’un chariot de blé venait de verser à la porte Majeure, et qu’ils trouveraient là de quoi faire leur profit[1].

À la côte du Croizic, en Bretagne, sur un rocher au fond de la mer, les femmes du pays vont, parées avec recherche, les cheveux épars, ornées d’un beau bouquet de fleurs nouvelles ; elles se placent sur le rocher, les yeux élevés vers le ciel, et demandent avec un chant sentimental aux oiseaux de leur ramener leurs époux et leurs fiancés[2]. Voy. Augures, Corneille, Hibou, etc.


  1. Apologie pour les grands personnages accusés de magie.
  2. Cambry, Voyage dans le Finistère.