Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Boville

Henri Plon (p. 116-117).

Boville ou Bovelles, Bovillus (Charles de), Picard, mort vers 1553. Il veut établir, dans son livre De sensu, cette opinion que le monde est un animal, opinion d’ailleurs ancienne, renouvelée plusieurs fois depuis et assez récemment par Félix Nogaret[1] . On cite encore de Bovillus ses Lettres[2], sa Vie de Raymond Lulle, son Traité des douze nombres et ses Trois dialogues sur l’immortalité de l’âme, la résurrection et la fin du monde[3].

  1. Dans un petit volume intitulé La terre est un animal.
  2. Epistolœ complures super mafhematicum opus quadripartitum, recueillies avec les traités De duodecim numeris, De numeris perfectis, etc., à la suite du Liber de intellectu, de sensu, etc. In-fol., rare. Paris, H. Estienne, 4 510.
  3. Vita Raymundi eremitœ, à la suite du Commentarius in primordiale Evangelium Joannis. In—4°. Paris, 4 514. — Dialogi très deanimœ immortalitule, de resurrectione, de mundi excidio et illius instauratione, In-8°. Lyon, Gryphius, 1552.