Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Baguette divinatoire

Henri Plon (p. 71-75).
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Baguette divinatoire, rameau fourchu de coudrier, d’aune, de hêtre ou de pommier, à l’aide duquel on découvre les métaux, les sources cachées, les trésors, les malélices et les voleurs.

Il y a longtemps qu’une baguette est réputée nécessaire à certains prodiges. On en donne Une aux fées et aux sorcières puissantes. Médée, Circé, Mercure, Bacchus, Zoroastre, Pythagore, les sorciers de Pharaon, voulant singer la verge de Moïse, avaient une baguette ; Romulus prophétisait avec un bâton augurai. Les Alains et d’autres peuples barbares consultaient leurs dieux en fichant une baguette en terre. Quelques devins de village prétendent encore deviner beaucoup de choses avec la baguette. Mais c’est surtout à la fin du dix-septième siècle qu’elle fit le plus grand bruit : Jacques Aymar la mit en vogue en 1692. Cependant, longtemps auparavant, Delrio[1] avait indiqué, parmi les pratiques superstitieuses, l’usage d’une baguette de coudrier pour découvrir les voleurs ; mais Jacques Aymar opérait des prodiges si variés et qui surprirent tellement, que le père Lebrun[2] et le savant Malebranche[3] les attribuèrent au démon, pendant que d’autres les baptisaient du nom de physique occulte ou d’électricité souterraine.

Ce talent de tourner la baguette divinatoire n’est donné qu’à quelques êtres privilégiés. On peut éprouver si on l’a reçu de la nature ; rien n’est plus facile. Le coudrier est surtout l’arbre le plus propre. Il ne s’agit que d’en couper une branche fourchue, et de tenir dans chaque main les deux bouts supérieurs. En mettant le pied sur l’objet qu’on cherche ou sur les vestiges qui peuvent indiquer cet objet, la baguette tourne d’elle-même dans la main, et c’est un indice infaillible.

Avant Jacques Aymar on n’avait employé la baguette qu’à la recherche des métaux propres à l’alchimie. À l’aide de la sienne, Aymar fit des merveilles de tout genre. Il découvrait les eaux souterraines, les bornes déplacées, les maléfices, les voleurs et les assassins. Le bruit de ses talents s’étant répandu, il fut appelé à Lyon, en 1672, pour dévoiler un mystère qui embarrassait la justice. Le 5 juillet de cette même année, sur les dix heures du soir, un marchand de vin et sa femme avaient été égorgés à Lyon, enterrés dans leur cave, et tout leur argent avait été volé. Cela s’était fait si adroitement qu’on ne soupçonnait pas même les auteurs du crime. Un voisin fit venir Aymar. Le lieutenant criminel et le procureur du roi le conduisirent dans la cave. Il parut très-ému en y entrant ; son pouls s’éleva comme dans une grosse fièvre ; sa baguette, qu’il tenait à la main, tourna rapidement dans les deux endroits où l’on avait trouvé les cadavres du mari et de la femme. Après quoi, guidé par la baguette ou par un sentiment intérieur, il suivit les rues où les assassins avaient passé, entra dans la cour de l’archevêché, sortit de la ville par le pont du Rhône, et prit à main droite le long de ce fleuve. — Il fut éclairci du nombre des assassins en arrivant à la maison d’un jardinier, où il soutint opiniâtrement qu’ils étaient trois, qu’ils avaient entouré une table et vidé une bouteille sur laquelle la baguette tournait. Ces circonstances furent confirmées par l’aveu de deux enfants de neuf à dix ans, qui déclarèrent qu’en effet trois hommes de mauvaise mine étaient entrés à la maison et avaient vidé la bouteille désignée par le paysan. On continua de poursuivre les meurtriers avec plus de confiance. La trace de leurs pas, indiqués sur le sable par la baguette, montra qu’ils s’étaient embarqués. Aymar les suivit par eau, s’arrêtant à tous les endroits où les scélérats avaient pris terre, reconnaissant les lits où ils avaient couché, les tables où ils s’étaient assis, les vases où ils avaient bu.

Après avoir longtemps étonné ses guides, il s’arrêta enfin devant la prison de Beaucaire et assura qu’il y avait là un des criminels. Parmi les prisonniers qu’on amena, un bossu qu’on venait d’enfermer ce jour même pour un larcin commis à la foire fut celui que la baguette désigna. On conduisit ce bossu dans tous les lieux qu’Aymar avait visités : partout il fut reconnu.

En arrivant à Bagnols, il finit par avouer que deux Provençaux l’avaient engagé, comme leur valet, à tremper dans ce crime ; qu’il n’y avait pris aucune part ; que ses deux bourgeois avaient fait le meurtre et le vol, et lui avaient donné six écus et demi.

Ce qui sembla plus étonnant encore, c’est que Jacques Aymar ne pouvait se trouver auprès du bossu sans éprouver de grands maux de cœur, et qu’il ne passait pas sur un lieu où il sentait qu’un meurtre avait été commis sans se sentir l’envie de vomir.

Comme les révélations du bossu confirmaient les découvertes d’Aymar, les uns admiraient son étoile et criaient au prodige, tandis que d’autres publiaient qu’il était sorcier. Cependant on ne put trouver les deux assassins, et le bossu fut rompu vif.

Dès lors plusieurs personnes furent douées du talent de Jacques Aymar, talent ignoré jusqu’à lui. Des femmes mêmes firent tourner la baguette. Elles avaient des convulsions et des maux de cœur en passant sur un endroit où un meurtre avait été commis ; ce mal ne se dissipait qu’avec un verre de vin.

Aymar faisait tant de bruit, qu’on publia bientôt des livres sur sa baguette et ses opérations. M. de Vagny, procureur du roi à Grenoble, fit imprimer une relation intitulée Histoire merveilleuse d’un maçon qui, conduit par la baguette divinatoire, a suivi un meurtrier pendant quarante-cinq heures sur la terre, et plus de trente sur l’eau. Ce paysan devint le sujet de tous les entretiens. Des philosophes ne virent dans les prodiges de la baguette qu’un effet des émanations des corpuscules, d’autres les attribuèrent à Satan. Le père Lebrun fut de ce nombre, et Malebranche adopta son avis.

Le fils du grand Condé, frappé du bruit de tant de merveilles, fit venir Aymar à Paris. On avait volé à mademoiselle de Condé deux petits flambeaux d’argent. Aymar parcourut quelques rues de Paris en faisant tourner la baguette ; il s’arrêta à la boutique d’un orfèvre, qui nia le vol et se trouva très-offensé de l’accusation. Mais le lendemain on remit à l’hôtel le prix des flambeaux ; quelques personnes dirent que le paysan l’avait envoyé pour se donner du crédit.

Dans de nouvelles épreuves, la baguette prit des pierres pour de l’argent, elle indiqua de l’argent où il n’y en avait point. En un mot, elle opéra avec si peu de succès, qu’elle perdit son renom. Dans d’autres expériences, la baguette resta immobile quand il lui fallait tourner. Aymar, un peu confondu, avoua enfin qu’il n’était qu’un charlatan adroit, que la baguette n’avait aucun pouvoir, et qu’il avait cherché à gagner de l’argent par ce petit procédé…

Pendant ses premiers succès, une demoiselle de Grenoble, à qui la réputation d’Aymar avait persuadé qu’elle était douée aussi du don de tourner la baguette, craignant que ce don ne lui vînt de l’esprit malin, alla consulter le père Lebrun, qui lui conseilla de prier Dieu en tenant la baguette. La demoiselle jeûna et prit la baguette en priant. La baguette ne tourna plus : d’où l’on conclut que c’était le démon ou l’imagination troublée qui l’agitait.

On douta un peu de la médiation du diable, dès que le fameux devin fut reconnu pour un imposteur. On lui joua surtout un tour qui décrédita considérablement la baguette. Le procureur du roi au Châtelet de Paris fit conduire Aymar dans une rue où l’on avait assassiné un archer du guet. Les meurtriers étaient arrêtés, on connaissait les rues qu’ils avaient suivies, les lieux où ils s’étaient cachés ; la baguette resta immobile.

 
 

On fit venir Aymar dans la rue de la Harpe, où l’on avait saisi un voleur en flagrant délit ; la perfide baguette trahit encore toutes les espérances.

Néanmoins la baguette divinatoire ne périt point ; ceux qui prétendirent la faire tourner se multiplièrent même, et ce talent vint jusqu’en Belgique. Il y eut à Heigne, près de Gosselies, un jeune garçon qui découvrit les objets cachés ou perdus au moyen de la baguette de coudrier. Cette baguette, disait-il, ne pouvait pas avoir plus de deux ans de pousse. — Un homme, voulant éprouver l’art de l’enfant de Heigne, cacha un écu au bord d’un fossé, le long d’un sentier qu’on ne fréquentait presque pas. Il fit appeler le jeune garçon et lui promit un escalin s’il pouvait retrouver l’argent perdu. Le garçon alla cueillir une branche de coudrier, et tenant dans ses deux mains les deux bouts de cette baguette, qui avait la forme d’un Y, après avoir pris différentes directions, il marcha devant lui et s’engagea dans le petit sentier. La baguette s’agitait plus vivement. Il passa le lieu où l’écu était caché ; la baguette cessa de tourner. L’enfant revint donc sur ses pas ; la baguette sembla reprendre un mouvement très-vif ; elle redoubla vers l’endroit qu’on cherchait. Le devin se baissa, chercha dans l’herbe et trouva le petit écu, à l’admiration de tous les spectateurs.

Sur l’observation que le bourgeois fit, pour essayer la baguette, qu’il avait perdu encore d’autre argent, le jeune garçon la reprit, mais elle ne tourna plus. — On se crut convaincu de la réalité du talent de l’enfant. On lui demanda qui l’avait instruit. « C’est le hasard, dit-il ; ayant un jour perdu mon couteau en gardant les troupeaux de mon père, et sachant tout ce qu’on disait de la baguette de coudrier, j’en fis une qui tourna, qui me fit retrouver ce que je cherchais et ensuite beaucoup d’autres objets perdus. »

C’était très bien. Malheureusement d’autres épreuves, examinées de plus près, ne réussirent pas, et on reconnut que la baguette divinatoire était là aussi une petite supercherie. Mais on y avait cru un siècle et des savants avaient fait imprimer cent volumes pour l’expliquer.

« Faut-il rassembler des arguments pour prouver l’impuissance de la baguette divinatoire ? ajoute M. Saignes[4]. Que l’on dise quel rapport il peut y avoir entre un voleur, une source d’eau, une pièce de métal et un bâton de coudrier. On prétend que la baguette tourne en vertu de l’attraction. Mais par quelle vertu d’attraction les émanations qui s’échappent d’une fontaine, d’une pièce d’argent ou du corps d’un meurtrier tordent-elles une branche de coudrier qu’un homme robuste tient fortement entre ses mains ? D’ailleurs, pourquoi le même homme trouve-t-il des fontaines, des métaux, des assassins et des voleurs quand il est dans son pays, et ne trouve-t-il plus rien quand il est à Paris ? Tout cela n’est que charlatanisme. Et ce qui détruit totalement le merveilleux de la baguette, c’est que tout le monde, avec un peu d’adresse, peut la faire tourner à volonté. Il ne s’agit que de tenir les extrémités de la fourche un peu écartées, de manière à faire ressort. C’est alors la force d’élasticité qui opère le prodige. »

Cependant on croit encore à la baguette divinatoire dans le Dauphiné et dans le Hainaut ; les paysans n’en négligent pas l’usage, et elle a trouvé des défenseurs sérieux. Formey, dans l’Encyclopédie, explique ce phénomène par le magnétisme. Ritter, professeur de Munich, s’autorisait récemment du galvanisme pour soutenir les merveilles de la baguette divinatoire ; mais il n’est pas mort sans abjurer son erreur.

L’abbé de la Garde écrivit au commencement avec beaucoup de foi l’histoire des prodiges de Jacques Aymar ; en 1692 même, Pierre Garnier, docteur médecin de Montpellier, voulut prouver que les opérations de la baguette dépendaient d’une cause naturelle Dans sa Dissertation physique en forme de lettres à M. de Sèvre, seigneur de Fléchères, etc., in-12. Lyon, 1692. ; cette cause naturelle n’était, selon lui, que les corpuscules sortis du corps du meurtrier dans les endroits où il avait fait le meurtre et dans ceux où il avait passé. Les galeux et les pestiférés, ajoute-t-il, ne transpirent pas comme les gens sains, puisqu’ils sont contagieux ; de même les scélérats lâchent des émanations qui se reconnaissent, et si nous ne les sentons pas, c’est qu’il n’est pas donné à tous les chiens d’avoir le nez fin. Ce sont là, dit-il page 23, des axiomes incontestables. « Or, ces corpuscules qui entrent dans le corps de l’homme muni de la baguette l’agitent tellement, que de ses mains la matière subtile passe dans la baguette même, et, n’en pouvant sortir assez promptement, la fait tourner ou la brise : ce qui me paraît la chose du monde la plus facile à croire… »

Le bon père Ménestrier, dans ses Réflexions sur les indications de la baguette, Lyon, 1694, s’étonne du nombre de gens qui devinaient alors par ce moyen à la mode. « A combien d’effets, poursuit-il, s’étend aujourd’hui ce talent ! Il n’a point de limites. On s’en sert pour juger de la bonté des étoffes et de la différence cle leurs prix, pour démêler les innocents des coupables, pour spécifier le crime. Tous les jours cette vertu fait de nouvelles découvertes inconnues jusqu’à présent. »

Il y eut même en 1700, à Toulouse, un brave homme qui devinait avec la baguette ce que faisaient des personnes absentes. Il consultait la baguette sur le passé, le présent et l’avenir ; elle s’abaissait pour répondre oui et s’élevait pour la négative. On pouvait faire sa demande de vive voix ou mentalement. « Ce qui serait bien prodigieux, dit le père Lebrun, si plusieurs réponses (lisez la plupart) ne s’étaient trouvées fausses[5]. »

Un fait qui n’est pas moins admirable, c’est que la baguette ne tourne que sur les objets où l’on a intérieurement l’intention de la faire tourner. Ce serait donc du magnétisme ? Ainsi quand on cherche une source, elle ne tournera pas sur autre chose, quoiqu’on passe sur des trésors enfouis ou sur des traces de meurtre.

Pour découvrir une fontaine, il faut mettre sur la baguette un linge mouillé : si elle tourne alors, c’est une preuve qu’il y a de l’eau à l’endroit qu’elle indique. Pour trouver les métaux souterrains, on enchâsse successivement à la tête de la baguette diverses pièces de métal, et c’est un principe constant que la baguette indique la qualité du métal caché sous terre, en touchant précisément ce même métal.

Nous répétons qu’on ne croit plus à la baguette, et que cependant on s’en sert encore dans quelques provinces. Il fallait autrefois qu’elle fût de coudrier ou de quelque autre bois spécial ; depuis, on a employé toute sorte de bois, et même des côtes de baleine ; on n’a plus même exigé que la baguette fût en fourche.

Voici le secret de la baguette divinatoire et le moyen de la faire tourner, tiré du Grand Grimoire, page 87[6] :

Dès le moment que le soleil paraît sur l’horizon, vous prenez de la main gauche une baguette vierge de noisetier sauvage, et la coupez de la droite en trois coups, en disant : « Je te ramasse au nom d’Éloïm, Mutrathon, Adonaï et Sémiphoras, afin que tu aies la vertu de la verge de Moïse et de Jacob pour découvrir tout ce que je voudrai savoir. » Et pour la faire tourner, il faut dire, la tenant serrée dans ses mains, par les deux bouts qui font la fourche : « Je te commande, au nom d’Éloïm, Mutrathon, Adonaï et Sémiphoras, de me révéler… » (On indique ce qu’on veut savoir.)

Mais voici encore quelque chose sur cette matière, qui n’est pas épuisée. Nous empruntons ce qui suit au Quarterly Magazine :

« La baguette divinatoire n’est plus employée à la découverte des trésors, mais on dit que, dans les mains de certaines personnes, elle peut indiquer les sources d’eau vive. Il y a cinquante ans environ que lady Newark se trouvait en Provence dans un château dont le propriétaire, ayant besoin d’une source pour l’usage de sa maison, envoya chercher un paysan qui promettait d’en faire jaillir une avec une branche de coudrier ; lady Newark rit beaucoup de l’idée de son hôte et de l’assurance du paysan ; mais, non moins curieuse qu’incrédule, elle voulut du moins assister à l’expérience, ainsi que d’autres voyageurs anglais tout aussi philosophes qu’elle. Le paysan ne se déconcerta pas des sourires moqueurs de ces étrangers ; il se mit en marche suivi de toute la société, puis tout à coup s’arrêtant, il déclara qu’on pouvait creuser la terre. On le fit ; la source promise sortit, et elle coule encore. Cet homme était un vrai paysan, sans éducation : il ne pouvait expliquer qu’elle était la vertu dont il était doué, ni celle du talisman ; mais il assurait modestement n’être pas le seul à qui la nature avait donné le pouvoir de s’en servir. Les Anglais présents essayèrent sans succès. Quand vint le tour de lady Newark, elle fut bien surprise de se trouver tout aussi sorcière que le paysan provençal. À son retour en Angleterre, elle n’osa faire usage de la baguette divinatoire qu’en secret, de peur d’être tournée en ridicule. Mais en 1803, lorsque le docteur Hulton publia les Recherches d’Ozanam, où ce prodige est traité d’absurdité (t. IV, p. 260), lady Newark lui écrivit une lettre signée X. Y. Z., pour lui raconter les faits qui étaient à sa connaissance. Le docteur répondit,

 
 
demandant de nouveaux renseignements à son correspondant anonyme. Lady Newark le satisfit, et alors le docteur désira être mis en rapport direct avec elle. Lady Newark alla le voir à Woolwich, et, sous ses yeux, elle découvrit une source d’eau dans un terrain où il faisait construire sa résidence d’été. C’est ce même terrain que le docteur Hulton a vendu depuis au collège de Woolwich, avec un bénéfice considérable à cause de la source. Le docteur ne put résister à l’évidence lorsqu’il vit, à l’approche de l’eau, la baguette s’animer tout à coup, pour ainsi dire, s’agiter, se ployer, et même se briser dans les doigts de lady Newark.

On cite encore en Angleterre sir Charles H. et miss Fenwik comme étant doués de la même faculté que lady Newark, et à un degré plus élevé encore. Cette faculté inexplicable a une grande analogie avec celle qui distingue les Zahoris espagnols ; mais ceux-ci ne se servent pas de la baguette de coudrier. Voy. Bletton et Paramèle.


  1. Disquisit. magic, lib. III, sect. ult.
  2. Dans ses Lettres, qui découvrent l’illusion des philosophes sur la baguette et qui détruisent leurs systèmes (in-12, Paris, 1693), et dans son Histoire des pratiques superstitieuses.
  3. Dans ses réponses au père Lebrun. On écrivit une multitude de brochures sur cette matière.
  4. Des erreurs et des préjugés, etc., t. I, p. 165.
  5. Histoire des pratiques superstitieuses, t. II, p. 357.
  6. Ce secret est aussi dans le Dragon rouge, p. 83.