Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Athénée 2


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ATHÉNÉE, grammairien grec, natif de Naucratis en Égypte, a fleuri au IIIe. siècle (A). C’était un des plus savans hommes de son temps : il avait tant lu, et il se souvenait de tant de choses, qu’on peut justement le nommer le Varron des Grecs [a]. De tous les ouvrages qu’il composa (B), il ne nous reste que celui qui avait pour titre Les Dipnosophistes, c’est-à-dire, les Sophistes à table [b], dans lequel il introduit un certain nombre de savans de toutes sortes de professions, qui discourent d’une infinité de choses à la table d’un bourgeois de Rome, nommé Larensius. Il y a une infinie variété de faits et de citations dans cet ouvrage d’Athénée, qui en rendent la lecture très-agréable à ceux qui sont assez habiles pour aimer l’antiquité avec connaissance de cause. Mais il ne faut point douter que les savans qui étaient contemporains de l’auteur, ne jugeassent moins avantageusement de son ouvrage que l’on n’en juge en ce siècle. Ces savans pouvaient aller à la source, et y avaient vu la plupart des choses qu’Athénée leur débitait : ainsi ils ne considéraient son ouvrage que du mauvais côté, que comme un entassement et une compilation de recueils. Mais pour nous, qui ne pouvons plus consulter qu’une très-petite partie des auteurs allégués par Athénée, et qui ne trouvons que dans son livre cent particularités curieuses dont il parle, nous regardons sa compilation comme un trésor très-précieux ; nous la considérons du beau côté, et nous transportons sur l’auteur l’estime que nous avons pour les raretés qu’il rapporte, qui ne sont devenues des raretés, que parce que les livres d’où il les avait tirées ne subsistent plus. C’est ainsi qu’il y a tel compilateur, dont notre siècle ne fait nul cas, qui serait admiré d’ici à mille ans, s’il arrivait dans la république des lettres les mêmes révolutions qui ont fait périr la plupart des livres des anciens auteurs grecs et romains. Nous ne pouvons pas répondre qu’il n’arrivera jamais rien de semblable. Ne blâmons donc pas ceux qui compilent, ils travaillent peut-être plus utilement pour les siècles à venir, que les auteurs qui n’empruntent rien de leurs confrères. On trouve dans les Dipnosophistes de notre auteur plusieurs traits de médisance, et plusieurs morceaux de la chronique scandaleuse, et bien des contes obscènes. Il ne nous reste point de livre qui ait été plus maltraité qu’Athénée par les copistes (C) ; toutes les éditions que l’on en a sont très-imparfaites (D). Quelqu’un avait fait un abrégé de cet ouvrage (E) ; M. Moreri s’est voulu mêler de dire un mot de cela, et s’est fort trompé (F). Tout ce qu’il a dit d’Athénée, et de deux autres personnes de ce nom, est défectueux (G). Nous verrons en quoi cela consiste dans la dernière remarque de cet article.

(A) Athénée...… a fleuri au IIIe. siècle. ] M. le Fèvre a censuré Helvicus qui, en citant Suidas, a mis Athénée sous l’empire d’Antonin Pius [1]. Ce sont deux fautes ; car Suidas le fait fleurir sous Marc Aurèle, et ne mérite pas en cela d’être copié, vu qu’Oppien, qui a dédié un poëme à l’empereur Caracalla [2], mourut avant Athénée. Il ne fallait donc pas qu’Helvicus plaçât Oppien 50 ans après celui-ci. C’est une faute que M. le Fèvre lui reproche, et il soutient qu’Athénée a vécu en même temps qu’Hérodien, qui a fini son histoire à l’an 238. Il est sûr qu’Athénée se met au-dessous d’Oppien à l’égard du temps. Καὶ τὸν ὀλίγῳ πρὸ ἡμῶν γενόμενον Ὀππιανὸν τὸν Κίλικα [3], et qui paulò ante nos vixit Oppianum Cilicem, dit-il, en parlant de plusieurs auteurs qui avaient écrit de la pêche. On objectera sans doute, qu’il dit ailleurs [4], qu’il a connu le poëte Pancrates, qui reçut quelque présent de l’empereur Hadrien ; mais cela ne forme point un grand embarras, il suffit de supposer que Pancrates était fort jeune en ce temps-là, qu’il vécut quatre-vingts ans, et qu’il mourut avant qu’Athénée fût parvenu à l’an 20 de sa vie. Vous trouverez par-là que rien n’empêche que celui-ci n’ait vécu jusques à l’empire de Gordien. Si M. de Tillemont se fût souvenu du passage grec d’Athénée que j’ai cité, la vieillesse qu’il eût cru devoir donner à cet écrivain lui eût paru plus surprenante ; car il le suppose fort âgé, en se figurant seulement que son ouvrage fut écrit après la mort de Commode, et la raison qu’il en donne est qu’Athénée avait connu le poëte Pancrates, célèbre du temps d’Hadrien [5]. Il ne désapprouve point Suidas, qui l’a placé sous Marc Aurèle : il fallait pourtant le désapprouver en conséquence du passage grec que l’on a vu ci-dessus. N’allez point me dire que ce n’est point Athénée qui se vante d’avoir connu le poëte Pancrates, et que ces paroles-là sont de Callixène le Rhodien, qu’il avait cité peu auparavant. Cette supposition n’est point recevable. Casaubon a fort bien vu que les paroles de Callixène manquent dans le livre d’Athénée [6] ; mais il a omis une très-forte raison de sa conjecture ; c’est que le passage dont il s’agit commence ainsi : Puisque j’ai fait mention de la ville d’Alexandrie. Callixène n’avait garde de parler de cette façon dans un ouvrage concernant cette ville-là [7]. C’est donc Athénée qui se sert de cette phrase, après avoir achevé de rapporter ce qu’il empruntait de Callixène.

(B) Il avait composé divers ouvrages. ] Il en avait écrit un des rois de Syrie, comme il nous l’apprend lui-même [8]. Vossius lui en attribue un autre sur les hommes illustres et les généraux d’armée qui s’étaient battus en duel [9]. Il se fonde sur ces paroles du IVe. livre : Ὅτι δὲ καὶ οἱ ἔνδοξοι καὶ οἱ γεμόνες ἐμονομάχουν καὶ ἐκ προκλήσεως τοῦτ᾽ ἐποίουν ἐν ἄλλοις εἰρήκαμεν [10]. Illustres quidem viros et exercituum duces provocatos singulare certamen non detrectâsse alibi diximus. Cette matière serait très-propre pour un traité particulier ; mais elle pourrait aussi être insérée comme un épisode dans un autre ouvrage, et surtout par un auteur qui battait autant de pays qu’Athénée en peu de temps, et qui aimait la rapsodie autant que lui. C’est pourquoi l’opinion de Vossius n’est pas fort certaine.

(C) Il ne nous reste point de livre plus mal traité qu’Athénée par les copistes. ] On ne saurait compter les omissions, les transpositions, les fausses leçons, vu leur grand nombre. Voilà des fautes qu’on peut imputer aux copistes ; mais pour la perte qu’on a faite d’une partie de l’ouvrage, il ne faut pas qu’on s’en prenne tant à eux. Il nous manque les deux premiers livres, le commencement du troisième, et la plus grande partie du dernier. Pour suppléer cette perte le mieux qu’il a été possible, on a imprimé avec ce qui nous reste d’entier l’abrégé de ce qui s’est perdu ; car, comme je dirai bientôt, on a encore l’abrégé de tout l’ouvrage.

(D) Toutes les éditions que l’on en a sont très-imparfaites. ] La première est celle qu’Alde Manuce donna l’an 1514. Marc Musurus, Grec de nation, l’assista de ses soins et de ses lumières. Cependant comme ils n’avaient pas de bons manuscrits, et qu’ils n’eurent pas l’exactitude nécessaire en corrigeant, il demeura une infinité de fautes dans leur travail. L’édition de Bâle, qui suivit celle-là, en 1535, apud Joannem Valderum, in-folio, par les soins de Jacques Bedrot, et de Christien Herlinus, ne valut pas mieux. Natalis Comes osa bien se hasarder à mettre en latin Athénée. Personne n’ignore qu’il avait de l’érudition. On connaît par sa Mythologie qu’il avait fort lu et fort étudié ; mais comme il n’entendait rien dans la critique, il est certain que sa traduction est du dernier pitoyable. C’est la première qui ait été publiée. Ante omnes alios (nam de Sangâ Romano vereor ut credendum sit Paulo Jovio,) latinum fecit Athenæum [11]. Quamvis rumor spargeretur Sangam patricium romanum, virum, ut aiunt, eximiæ doctrine, id præstitisse [12]. Casaubon ne marque pas en quel endroit Paul Jove a dit cela : c’est au livre de Piscibus romanis. Voici ses paroles : Sanga Romanus, poëta lepidus, cujus beneficio Athenæum Latinum legimus [13]. Mais ces cinq dernières paroles ne se trouvent point à l’édition de Bâle, en 1561, per Henricum et Petrum Pernam, ce qui montre que Paul Jove avait reconnu qu’il s’était trompé. Dalechamp, médecin célèbre, donna une seconde traduction, qui vaut mieux que celle de Natalis Comes, et qui aurait pu être beaucoup meilleure qu’elle n’est, si l’auteur avait eu moins de pratique. Mais comme il s’attachait à sa profession, et qu’il ne donnait à Athénée que le temps que ses malades lui laissaient de reste, il n’a point fait tout ce qu’on pouvait attendre de lui, quoique pendant près de trente années il ait consacré à cela tout le loisir qu’il pouvait trouver [14]. On en est demeuré là. L’édition de Dalechamp, le grec d’un côté, le latin de l’autre, avec le volume des notes de Casaubon, est le meilleur Athénée qu’on puisse acheter. M. l’abbé de Marolles a traduit en notre langue cet auteur grec. Je ne doute pas qu’il n’ait suivi comme son unique modèle la version latine, et qu’il n’ait commis beaucoup de fautes. Je ne connais cet ouvrage que par le Journal des Savans [15]. Il est in-4o., et fut imprimé à Paris, l’an 1680. C’est la première traduction française de l’original, et la dernière composition du traducteur. J’ai ouï dire qu’elle s’est si bien vendue, qu’on ne la trouve presque plus chez les libraires, et qu’elle est d’une cherté excessive [* 1]. Quant à ce qui a été débité touchant une traduction faite par Sanga, voyez ci-dessus les citations (11), (12), et (13).

(E) Quelqu’un avait fait un abrégé de son ouvrage des Dipnosophistes. ] Casaubon avoue de bonne foi que cet abréviateur lui est inconnu, et qu’il n’en connaît, ni le nom, ni le pays, ni le siècle [16]. Il le met néanmoins plus de 500 ans au-dessus de lui, et il est bien assuré qu’il le faut mettre au-dessus d’Eustathius [17], parce qu’Eustathius s’est servi plus d’une fois de l’abrégé d’Athénée préférablement à l’original, ce qui l’a fait tomber dans quelques fautes [18]. Casaubon prétend que cet abréviateur était quelque grammairien, qui entreprit sur Athénée la même chose qu’Hermolaüs avait entreprise sur l’ouvrage d’Étienne de Byzance, et qui mérite qu’en certaines choses on loue son érudition, et qu’en d’autres on blâme son manque d’exactitude [19]. Les manuscrits d’Athénée étaient déjà fort corrompus, quand cet abrégé fut fait. Deux raisons le prouvent : on voit dans l’abrégé plusieurs corruptions semblables à celles de ces manuscrits ; et l’abréviateur avoue qu’il passe certaines choses, parce qu’elles ont été falsifiées [20]. Casaubon avait le manuscrit de l’abrégé [21]. David Hoeschelius le lui envoya : il y manquait le premier livre et une partie du second, de sorte qu’on avait retranché du commencement presque tout ce qui en avait été inséré dans les éditions d’Athénée, pour suppléer ce qui s’est perdu des Dipnosophistes.

(F) M. Moréri s’est voulu mêler de parler de l’abrégé d’Athénée, et... s’est fort trompé. ] Voici ses paroles : Athénée a écrit un ouvrage des Dipnosophistes en quinze livres, qu’Hermolaüs de Byzance mit en abrégé, selon Suidas. Je ne dis rien de son péché d’omission : il est assez évident qu’il devait nous dire si ce que l’on a est l’ouvrage même, ou seulement l’abrégé qu’il nous annonce. Arrêtons-nous seulement aux péchés de commission. 1°. Il est faux qu’Hermolaüs de Byzance ait abrégé Athénée. 2°. Il est faux que Suidas le dise. 3°. Il est faux que Suidas ait parlé d’aucun abréviateur des Dipnosophistes. Casaubon me parut d’abord être la cause de l’égarement, la cause, dis-je, très-innocente ; car qui aurait jamais deviné que l’on broncherait sur ces paroles ? Putem confectam Constantinopoli ante annos quingentos et ampliùs hanc epitomen ab aliquo grammatico, qualis fuit Hermolaus Byzantius, auctor eorum excerptorum quæ hodiè pro Ἐθνικῶν Stephani libris in doctorum manibus versantur [22]. Mais j’ai trouvé dans la suite que c’est Charles Étienne, qui a trompé M. Moréri. Je pense que Volaterran est le premier qui a imputé faussement à Suidas d’avoir dit qu’Hermolaüs de Byzance avait abrégé Athénée. On releva cette faute de Volaterran dans l’édition d’Athénée de l’an 1535, comme on peut l’apprendre sans consulter cette édition, pourvu qu’on jette les yeux sur la Bibliothéque de Gesner. Quelque aisé qu’il fût de ne pas tomber dans la même faute, puisque Gesner la marquait, il est sûr que Charles Étienne, Lloyd, et Hofman y sont tombés tout de leur long ; et ils ont assuré, qui pis est, qu’il ne nous reste d’Athénée que l’abrégé d’Hermolaüs Byzantin : Opus, quod ad nos sanè haudquaquàm integrum pervenit : ejus epitome ab Hermolao Byzantio Tantum relicta : authore Suidâ.

(G) Ce qu’il a dit... de deux autres personnes de ce nom est fort défectueux. ] Ce sont Athénée l’historien et Athénée le philosophe. M. Moréri débite que le premier Athénée a écrit l’Histoire de Sémiramis, et que cette histoire se trouve dans le deuxième livre de Diodore de Sicile, et que Muret l’a décrite sans citer l’auteur. Il faut être bien peu attentif, lors qu’on ne sent pas que ces paroles renferment je ne sais quoi de contradictoire. Un historien met-il dans un petit coin de son ouvrage tout ce qu’un autre historien a écrit sur un long règne, sur un règne fécond en événemens ? Un critique comme Muret pourrait-il enfermer dans un de ses courts chapitres [23] toute la vie de Sémiramis ? Cela est absurde. Il fallait donc s’exprimer en cette manière, ou en quelque autre semblable : Diodore de Sicile rapporte une action de Sémiramis, et cite un auteur qui s’appelait Athénée. Muret rapporte la même action, sans citer personne. Conclure de là que cet Athénée avait composé l’histoire de Sémiramis, et par conséquent qu’il doit avoir place entre les historiens, c’est aller trop vite : sur ce pied-là Sénèque aurait fait l’histoire de presque tous les grands hommes ; car il n’y en a guère dont il ne rapporte quelque action, ou quelque sentence mémorable. Cela soit dit contre Vossius, qui, à tout hasard, met au nombre des historiens celui dont Diodore de Sicile fait mention ; mais il s’est bien gardé de dire positivement que cet Athénée ait fait l’histoire de Sémiramis.

À l’égard d’Athénée le philosophe, il est faux que Strabon, cité par M. Moréri, dise qu’il enseigna dans Rome la philosophie d’Aristote ; qu’étant retourné chez lui il fut accusé d’avoir dessein de former une république, et qu’on l’arrêta. Voici ce que Strabon en dit [24] : « Athénée, philosophe péripatéticien, natif de Séleucie dans la Cilicie, eut part au gouvernement, et fut démagogue [25] dans sa patrie, pendant quelque temps. Ensuite il devint intime ami de Muréna, et s’enfuit avec lui quand on eut découvert que Muréna avait conspiré contre Auguste. Il fut pris dans sa fuite ; mais l’empereur, ne le trouvant point coupable, le mit en liberté. Athénée retourna à Rome, et dit à ceux qu’il rencontra les premiers ces paroles d’Euripide :

» Ἥκω νεκρῶν κευθμῶνα καὶ σκότου πύλας
» Λιπῶν [* 2] ......................


» Je viens de quitter l’antre des morts, et les portes de l’enfer. » On ne saurait comprendre l’origine de ces faussetés de M. Moréri, car il semble qu’il soit plus malaisé de gâter ainsi les choses, que de les rapporter telles qu’on les trouve.

  1. * Cela n’est plus ; il existe une autre traduction française d’Athénée par Lefebvre de Villebrune, 1785-91, cinq volumes in-4o. : elle n’est pas estimée, étant infidèle et très-mal écrite.
  2. * Eurip. Hecuba, v. I.
  1. Voyez la préface de Casaub. sur Athénée.
  2. Δειπνοσοϕιςῶν βιϐλία πέντε καὶ δέκα. Deipnosophistarum libri quindecim. Vossius aurait mieux fait de ne pas employer deux fois dans la même page (c’est la 232e. de Histor. Græcis, ) le terme Δειπνοσοϕιςικῶν.
  1. Tanaq. Faber, Epistol. LXIII, lib. I, pag. 211, 212.
  2. Qui fut tué l’an 217.
  3. Athenæus, lib. I, pag. 13.
  4. Idem, lib. XV, pag. 677.
  5. Tillemont, Hist. des Empereurs, tom. II, pag. 809.
  6. Casaub., in Athen., pag. 958.
  7. Ἐν τοῖς περὶ Ἀλεξανδρείας. In suis libris de Alexandriâ. Athen., lib. XV, pag. 676.
  8. Athen., lib. V, pag. 211.
  9. Vossius, de Histor. græcis, pag. 232.
  10. Athen., lib. IV, cap. XIII, in fine.
  11. Casaubon., Præf. Animadv. in Athen.
  12. Dalechampius, Epist. dedic. Athenæi.
  13. Paulus Jovius, Piscibus romanis, cap. XXXI, pag. 104, edition. an. 1531, ex officinâ Frobenianâ.
  14. Ex Præfat. Casaubon. in Athenæum.
  15. Du 20 mai 1680.
  16. Casaubon. Animadvers. in Athen., init.
  17. Idem, in Præfat. et in Animadv., pag. 3.
  18. Idem, in Animadv., pag. 1 et 2.
  19. Casaubon. Animadvers., in Athen., pag. 3.
  20. Idem, Præfatione.
  21. Idem, Animadv., initio.
  22. Idem, Animadv., pag. 3.
  23. C’est le XVIIe. du VIe. livre variarum Lectionum. Moréri l’a cité ; mais on a mis cette citation à l’article d’Athénée, médecin.
  24. Strabo, lib. XIV, pag. 461.
  25. Qu’il me soit permis d’employer ce mot à la manière des Grecs, pour signifier ceux qui par leurs harangues s’acquéraient un grand crédit sur le peuple et lui faisaient prendre telle ou telle résolution.

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