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NAPLES : (g. Νεάπολιζ, nouvelle ville), 494 314 hab., l’antique Parthénope, ville magnifique du S. de l’Italie, port au fond d’un golfe de la mer Tyrrhénienne. Naples est bâtie en amphithéâtre entre le mont Pausilippe et le Vésuve, ancienne capitale


du royaume de Naples et des Deux-Siciles, aujourd’hui ch.-l. de la province de Naples ; embranchement du chemin de fer qui se relie à Caserte avec la ligne de Rome à Tarente. Archevêché, université, riche musée d’antiquités. Fabriques de pâtes alimentaires, de draps, de soieries dites « gros de Naples », de verres, de porcelaine, d’instruments de physique et de musique, de fleurs artificielles ; polissage du corail. Commerce considérable. Aux environs, on peut visiter la Solfatare, la grotte du Chien, les bains de Néron, les ruines d’Herculanum et de Pompéi. Fondée par des colons venus de Cumes, Naples se nomma d’abord Parthénope, et remplaça plus tard Capoue comme capitale de la Campanie ; elle passa ensuite aux mains des Goths, auxquels elle fut enlevée par Bélisaire. Du ixe au xie siècle, elle fut une république indépendante. Conquise en 1139 par Roger II, elle devint la capitale du royaume de Naples. Les Français l’occupèrent sous Charles VIII (1495) et sous Louis XII (1500) et, en 1799, elle fut la capitale de la république Parthénopéenne. Enfin, en 1860, François II, roi des Deux-Siciles, fut obligé de l’abandonner à Garibaldi. — La province de Naples, division de la Campanie, a 1110 kilom. carrés et 929 382 hab. — Le golfe de Naples, formé par la mer Tyrrhénienne entre les caps Misène et della Campanella, enfermant les îles d’Ischia et de Procida, est une des plus admirables baies du monde. Sm. Mal de Naples, la maladie vénérienne. || Aller à Naples sans passer les monts, contracter la maladie vénérienne. Dér. Napolitain, napolitaine.