Dictionnaire de théologie catholique/URBAIN DE SICCA VENERIA

Dictionnaire de théologie catholique
Texte établi par Alfred Vacant, Eugène Mangenot, Émile AmannLetouzey et Ané (Tome 15.2 : TRINITÉ - ZWINGLIANISMEp. 389-391).

URBAIN DE SICCA VENERIA, évêque de cette ville de la Byzacène, au premier tiers du ve siècle, s’est trouvé mêlé à l’aiTaire Apiarius qui faillit amener un conflit entre l'Église d’Afrique et le Siège apostolique.

Prêtre de l'Église de Sicca, Apiarius, sur la proposition de son évêque, avait été, pour divers méfaits dont le détail n’est pas connu, déposé par le synode provincial, après que sa cause eut été instruite par six évêques. Ce devait être peu avant mai 418. Condamné, Apiarius courut à Rome et trouva le moyen de se faire absoudre par le pape Zosime. Ce recours direct, d’un simple prêtre, au Siège apostolique était contraire aux coutumes de l'Église africaine. Au fait, un des canons du concile de Carthage de 418 réglerait d’une manière formelle la question des appels des clercs :

Lorsque des prêtres, des diacres ou des clercs inférieurs croient avoir à se plaindre d’un jugement porté par l'évêque, ils doivent, du consentement de cet évêque, s’adresser aux évêques voisins, qui jugeront le différend. S’ils veulent en appeler de nouveau, ils s’adresseront à leur primat ou au concile d’Afrique. Quiconque en appellera à un tribunal d’outre-mer sera exclu de la communion par tout le monde en Afrique. Can. l = Codex canonum Ecelesiæ Africanæ, n. 125, Mansi, Concil., t. iii, col. 822.

Comme, dans la suite des débats, on ne fit jamais à Apiarius le grief d’avoir transgressé ce canon, il faut conclure que son recours à Rome avait été antérieur à mai 418. Mais, si elle n’allait pas, au moment où elle se produisit, contre un texte formel, la démarche du prêtre déposé était certainement contraire à l’esprit de la discipline africaine. Sans être arrêté par cette considération, le pape Zosime, qui en voulait un peu aux Africains de leur intervention dans l’affaire pélagienne, cf. art. Pélagianismk, t.xii, col. 696 sq., reçut l’appel d’Apiarius, le rétablit dans sa dignité et envoya à Carthage une légation composée de l'évêque de Potenza, Faustin, et des deux prêtres romains Philippe et Asellus. Le Commonitorium remis aux légats prescrivait à ceux-ci de traiter avec les Africains de quatre points : 1. du droit des évêques d’en appeler au Siège romain ; 2. du nombre excessif d'évêques qui se rendaient à la cour impériale ; 3. de la manière de faire juger par les évêques voisins les appels des prêtres et des diacres ; 4. du démêlé entre Urbain de Sicca et son prêtre Apiarius ; avec quelque précipitation et sans avoir entendu d’autre témoin que l’intéressé, Zosime incriminait l'évêque et le menaçait d’excommunication s’il ne réparait pas les torts faits à son subordonné. Pour les demandes 1 et 3, Zosime s’appuyait sur des canons de Nicée (en réalité les n. 3 et 17 de Sardique). Ses représentants recevaient d’ailleurs la consigne de se comporter en Afrique avec toute l’autorité de leur maître : Vos, ita ut noslra, imo quia nostra ibi in vobis prsesentia est, cuncta peragile. Jaffé, Regesta, n. 347.

C'était la première fois, semble-t-il, que Rome, imitant peut-être en cela les procédés de la cour impériale, envoyait ainsi spontanément des représentants directs pour juger sur place une affaire dont elle n’avait pas été légalement saisie. Cette initiative, qui

parut, non sans raison, être une réplique de Rome aux procédés employés par Carthage dans l’affaire pélagienne, mécontenta vivement les Africains. Dès l’arrivée de la légation, le primat de Carthage, Aurèle, rassembla une petite conférence d'évêques, parmi lesquels figurait Alype de Tagaste, l’ami de saint Augustin ; il invita les Romains à exposer de vive voix l’objet de leur mission et à produire les instructions écrites qu’ils avaient reçues. Sur la demande n. 2, il n’y avait pas de difficulté, les Africains étaient d’accord avec Rome pour blâmer les recours trop fréquents à la cour impériale. La demande n. 1 : « que les évêques d’Afrique pussent en appeler à Rome », et la demande n. 3 : « que les appels des prêtres et des diacres pussent être portées devant les évêques voisins » n’auraient dû créer aucune difficulté. Jamais en Afrique on n’avait, semble-t-il, contesté à un évêque le droit d’en appeler au Siège romain du jugement d’un concile africain ; pour ce qui est des appels des autres clercs le décret porté en mai 418 les organisait d’une manière qui correspondait sensiblement aux desiderata de Rome. Mais le fait que Zosime appuyait ses réclamations sur deux canons qu’il attribuait au concile de Nicée et qui étaient en fait du concile de Sardique amena de la part des Africains, qui ne lisaient pas ces canons dans leurs exemplaires de Nicée. une légitime hésitation. Ils contestèrent l’authenticité des canons allégués promettant d’ailleurs de se conformer provisoirement aux desiderata de Rome, jusqu'à ce qu’une enquête eût précisé l’origine des règles en question. Enfin concernant le démêlé entre Apiarius et son évêque (demande n. 4) l’assemblée de Carthage, qui ne se considérait pas comme un concile décida de renvoyer l’affaire au concile plénier le plus proche qui se tiendrait le 25 mai 419.

Ces décisions de l’assemblée restreinte de Carthage furent signifiées au pape Zosime, par une lettre d’Aurèle. Il est douteux que le pape l’ait reçue, car il mourut le 26 décembre 418. La légation romaine n’en resta pas moins à Carthage, attendant de nouvelles instructions. Elles tardèrent quelque peu, à cause de la compétition qui, au lendemain de la mort de Zosime, mit aux prises Eulalius et Boniface. Quand ce dernier eut été officiellement reconnu, il adressa aux légats une lettre datée du 26 avril 419. Jaflé, n. 348. Deux nouveaux envoyés de Rome, qui en étaient porteurs, donneraient oralement à Faustin et à ses deux compagnons les directives convenables. Ce fut seulement le 25 mai suivant que le concile plénier d’Afrique, convoqué par Aurèle, se réunit dans le secrelarium de la basilique de Faustus ; deux cent dix-sept évêques y assistaient, entre autres saint Augustin et Alype son ami. Aurèle présida, les légats romains faisant figure de demandeurs. Texte du concile, dans Mansi, Concil., t. iv, col. 401 sq., et aussi avec la traduction grecque, t. iii, col. 699 sq.

La synodale adressée par le concile au pape Boniface, t. iv, col. 511, cf. t. iii, col. 830, s’exprime d’abord sur l’affaire d’Apiarius. Celui-ci a demandé pardon de ses fautes et a été relevé de son excommunication. Mais sa présence étant indésirable à Sicca, on lui a délivré un certificat qui lui permettrait d’exercer son ministère où il pourrait. Ainsi était liquidée l’affaire d’LIrbain et d’Apiarius. « Les termes, dit P. Batiffol, qui servent au concile à traiter d’Apiarius, ne laissent pas de doute que l’excommunié de Sicca était coupable et que, même repenti, il n’est pas digne d’intérêt ; ils laissent entendre cependant que l'évêque de Sicca n’a pas été sans reproche dans la procédure. Le concile a fait la part des fautes de chacun : la solution à laquelle il s’est arrêté justifie en somme les scrupules que l’excommunication d’Apiarius par son évêque avait fait naître à Rome. » Le catholicisme de saint Augustin, t. ii, p. 449.

La discussion porta, aussitôt après, Mansi, t. iv, col. 403 sq., sur l’authenticité des canons que Rome invoquait à l’appui de ses demandes 1 et 3. Une enquête sommaire avait été faite, d’où il résultait que les textes allégués par le Saint-Siège ne figuraient pas dans les Actes de Nicée conservés à Carthage. Alype proposa donc qu’une demande fût adressée à Constantinople, à Alexandrie et à Antioche pour avoir une copie authentique des canons du grand concile ; de son côté le pape Boniface procéderait à la même vérification. En dépit des protestations de l’évêque Faustin, ibid., col. 405, qui aurait voulu que le pape fût seul chargé de cette enquête, le concile, docile aux suggestions d’Alype et d’Augustin, qui intervint dans le même sens, maintint le point de vue d’abord proposé ; il se déclarait prêt, d’ailleurs, à observer jusqu’à plus ample informé les canons allégués par Rome. On s’en tiendrait purement et simplement, par la suite, aux canons authentiques de Nicée. De fait, les Africains écrivirent à Cyrille d’Alexandrie et à Atticus de Constantinople, qui répondirent l’un et l’autre. Mansi, t. iii, col. 835 et 838 ; t. iv, col. 513-514. En somme le conflit qui aurait pu éclater entre Rome et Carthage était provisoirement écarté. Ici se termine l’affaire d’Urbain de Sicca ; mais la question soulevée par l’appel d’Apiarius devait avoir, un peu plus tard, des rebondissements inattendus.

Ce prêtre qui avait réussi à trouver une place à Tabraca, s’y conduisit de telle manière qu’il fut à nouveau excommunié. Comme la première fois, il partit pour Rome, se pourvut auprès du pape Célestin, qui depuis septembre 423 remplaçait Boniface. Comme la première fois, il réussit à surprendre la bonne foi de Célestin qui le reçut à la communion et l’adressa au primat de Carthage, Aurèle, pour que celui-ci procédât à sa réhabilitation. Cf. jaffé, Regesta, n. 307. Ce devait être au début de 425. Chose plus grave encore, le pape fit accompagner l’intrigant personnage par ce même Faustin qui, en 418, avait laissé aux Africains un si fâcheux souvenir ; l’évêque italien devait demander l’annulation de la sentence portée contre Apiarius.

Il se présenta, plus tranchant que jamais, devant le concile qu’Aurèle réunit à Carthage en 425 ou 420, et dont on ne connaît les actes que par la lettre synodale adressée au pape Célestin. Mansi, t. iv, col. 515 ; cf. t. III, col. 839. Sur un ton fort offensant pour les évêques, il exigea, au nom des prérogatives de l’Eglise romaine, que l’on rendît la communion à Apiarius, puisque l’évêque de Rome la lui avait rendue. Les Africains ne tinrent aucun compte de ces dires ; ils entendaient bien n’innocenter qu’à bon escient le prêtre condamné, en faisant état de toutes les accusations que portaient contre lui les gens de Tabraca. Au cours des audiences successives, le légat Faustin ne se fit pas faute d’intervenir à temps et à contretemps en faveur de l’accusé. Il en fut pour sa courte houle, car, après avoir longtemps plaidé non coupable. Apiarius B’effondra soudain et avoua tous les crimes qu’on lui reprochait. L’affaire se liquidait d’elle m’me ; a ce quc le pape n’en ignorât, les procèsverbaux de l’audience, décida let concile, seraient envoyés a Home. Tous ces renseignements dans le synodale citée ci dessus.

Mais en même temps les Africains voulurent profiter de l’occasion poUT en finir du même coup avec la question de droit. Une synodale fut expédiée au pape Célestin. Après avoir exprimé a l’évêque de Rome l’hommage d’une déférence assez sèche (Batiffol), et s’être plainte de la manière dont Faustin s’était acquitté de son mandat, elle priait le pape de ne plus prêter trop facilement l’oreille à ceux qui venaient d’Afrique à Rome et de ne plus admettre à la communion les excommuniés, fussent-ils évêques ou prêtres. La règle sur ce point avait été posée par le canon 5 de Nicée, d’après lequel les prêtres ou laïques excommunies ne devaient pas être reçus à la communion par d’autres évêques, leur appel ne pouvant être porté que devant le concile provincial. (Voir ce texte ici, t. xi, col. 410). Très consciemment, les Africains étendaient, d’ailleurs, aux causes épiscopales les prescriptions qui, dans le canon de Nicée, ne visaient que les clercs de second rang et les laïques. La synodale continuait : l’acceptation d’un appel est un empiétement sur les droits de l’Afrique et les textes de Nicée (en réalité de Sardique) dont Rome se réclame ne sont point de ce concile. Au surplus le pape était prié de ne plus envoyer de légats en Afrique, n’y ayant point de textes conciliaires qui donnassent ce privilège à l’évêque de Rome : ut aliqui lanquam a tuse sanctitalis laterc mittantur nulla invenimus palrum synodo constitution. Moins encore le pape devait-il expédier des executores de ses sentences, c’est-à-dire des gens venant faire entériner par l’Église d’Afrique et faire exécuter, au besoin en s’adressant à l’autorité civile, des jugements rendus en dehors d’elle ; ce typhus sa>culi, cet orgueil du siècle, n’était pas de mise dans l’Église de Dieu. Quant à Faustin, on aimait à penser que le pape, dans sa loyauté, sa modération et sa charité fraternelle, en épargnerait désormais la présence à l’Église d’Afrique I

Cette lettre qui se donne comme la synodale d’un concile plénier d’Afrique est signée du primat de Carthage, Aurèle, après le nom duquel se lisent les signatures de quatorze évêques fort obscurs. Si Augustin et son ami Alype avaient pris part à la réunion et à la confection de la synodale, il serait bien extraordinaire que leurs noms ne fussent pas cités. Au fait l’esprit passablement agressif dont témoigne cette lettre n’est pas celui qu’avaient montré, à la réunion de mai 419, les deux évêques en question. L’un et l’autre avaient alors proposé qu’une enquête fût faite sur les soi-disant canons de Nicée (en réalité de Sardique) auxquels Borne se référait ; mais ils avaient demandé aussi qu’en attendant les résultats de ces recherches on donnât au Saint-Siège une satisfaction provisoire.

De fait, en une affaire qui se place entre les deux actes de la tragi-comédie d’Apiarius, Augustin avait montré comment il concevait l’intervention du Saint-Siège en Afrique. L’évêque d’Hippone la raconte avec beaucoup de détails dans la lettre CCIX, adressée au pape Célestin, antérieurement à la seconde phase de l’affaire Apiarius. Texte dans P. /… t. xxxin. col. 953 957. Au peuple du caslclliuu de l’ussala, une paroisse de son diocèse d’Hippone qui s’était convertie du donatisme au catholicisme, Augustin avait été amené par les circonstances à donner un évêque en la personne d’un jeune lecteur. Antonius. qui avait été membre de la communauté monastique d’Hippone. Le nouvel évêque ne tarda pas à ameuter contre lui une bonne partie de son troupeau. Portées à Hippone, ces accusations furent discutées en un concile qu’u gustin présida lui-même. La sentence rendue main tint Antonius dans sa dignité épiscopale, mais lui relira sa juridiction sur l’ussala. où l’on ne voulait plus de lui. C’était une cote mal taillée ; Antonius ne tarda pas à se prévaloir de ce qu’il appelait une contradiction de ses juges ; il saisit de sa plainte le primai de Nu mi die. Celui d se laissa persuader du bien fondé de la cause d’Antonius et écrivit au pape Boniface pour la lui recommander. L.n d’autres ternies le primat de Numidie, saisi en appel de l’affaire, la transmette !  ! à Borne pour un nouveau jugement. Le pape donna raison à Antonius : il fallait rétablir celui-ci à Fussala : bientôt le bruit se répandit que les pouvoirs publics, que la troupe allaient intervenir pour remettre manu militari sur son siège celui que la population repoussait. Sur les entrefaites le pape Boniface était mort (septembre 422) ; ce fut Célestin qui reçut la pétition des gens de Fussala, le suppliant de les délivrer des menaces d’Antonius. Saint Augustin intervint dans le même sens aunrès du nouveau pape (c’est la lettre citée plus haut). Cette requête de l’évêque d’Hippone est des plus intéressantes pour la question des appels. Il demande au pape de ne point faire exécuter une sentence dont le plus certain effet serait de rejeter dans le donatisme les habitants de Fussala ; mais, s’il conjure le pape en des termes pathétiques de lui épargner à lui-même cette tristesse, il ne lui vient pas à la pensée de considérer la sentence romaine comme un abus de pouvoir. Du moins veut-il expliquer au Siège apostolique, dont la bonne foi a pu être surprise, la manière dont s’est déroulée l’action contre Antonius. Ce qu’a statué contre lui le concile d’Hippone était on ne peut plus juste ; de semblables mesures avaient été prises récemment ou en des temps passés, au vu et su du Saint-Siège qui les avait ou dictées lui-même ou approuvées. Que le pape Célestin, collaborant avec les Africains, reprenne l’étude du dossier transmis par le primat de Numidie et donc les procès-verbaux du concile d’Hippone, qui a jadis condamné Antonius, et il se rendra compte du bienfondé de la sentence rendue. S’il persistait dans la décision prise par son prédécesseur d’imposer Antonius à Fussala. Augustin n’aurait plus qu’une issue : résigner sa charge d’évêque d’Hippone et se retirer dans la retraite pour expier la faute qu’il a commise en portant à l’épiscopat un homme qui désole l’Église de Dieu.

Somme toute, loin de repousser a priori toute intervention du Siège apostolique dans les affaires de l’Afrique chrétienne, Augustin demande au pape de s’unir aux efforts qu’il fait lui-même pour conserver la paix. Nous sommes très loin de la défiance manifestée par le concile de 426 à l’endroit du premier siège et de l’exclusive brutale prononcée alors contre toute intervention du pape dans les affaires administratives de l’Église africaine. Cette attitude de l’évêque d’Hippone paraît d’ailleurs plus conforme aux précédents que l’allure un peu rogue et que l’irritation mal dissimulée d’Aurèle et de ceux qui ont signé avec lui le manifeste de 426. Il n’y a pas à s’arrêter à la fable signalée par Tillemont, Mémoires, t. xiii, p. 865, selon laquelle, depuis Aurèle jusqu’au début du viie siècle, l’Église d’Afrique aurait été séparée de Rome et n’aurait obtenu sa réconciliation qu’à la condition de condamner toutes les pièces faites contre les privilèges de l’Église romaine.

Les sources : actes conciliaires et synodales, avec la lettre de saint Augustin, ont été toutes citées dans l’article. Les actes du concile de 419 se trouvent deux fois dans Mansi, au t. iii, col. 699-844, sous le titre : Codex canonum Ecclesiæ Africanse, avec une traduction grecque, car les collections byzantines ont inséré ce concile de Cartilage à la suite des autres ; les mêmes textes se retrouvent, mais dispersés, au t. IV.

Les travaux ont été fort nombreux, l’affaire Apiarius ayant un très grand intérêt pour la doctrine des appels au Saint-Siège ; tous les historiens de l’Église en traitent plus ou moins abondamment. Voir parmi les anciens, Tillemont, Mémoires, t. xiii, p. 869 sq., qui représente bien le point de vue gallican. Parmi les modernes, dom Chapman, Apiarius, dans Dublin Review., 1901, p. 98-122, tendance nettement apologétique ; de même nuance, P. Batiffol, dans le Catholicisme de saint Augustin, Paris, 1920, t. ii, p. 443472. Voir aussi dom Leclercq, L’Afrique chrétienne, t. ii, p. 130 sq., et les notes du même, dans Hefcle-Leclercq, Histoire des conciles, t. i b, p. 764 (bibliographie sommaire) ;

L. Duchesnc, Histoire ancienne de l’Église, t. iii, p. 242-257 ; Ci. Hardy, dans Fliche-Martin, Histoire de l’Église, t. iv, p. 258 sq. ; E. Caspar, Geschichte des Papsttums, t. i, 1930, p. 352-372.

É. Amann.